II-LES
QUARTIERS |
Les quartiers ont été recensés d'après les
cadastres de 1810 et 1849, complétés par le Livre d'Oeuvre
de la paroisse Saint Vincent, tenu depuis 1638, ainsi que par les archives
notariales et les relevés cartographiques.
Les dates qui sont indiquées sont celles
des cadastres de 1810 et 1849 et, quand elles sont antérieures, celles qui
apparaissent, au gré des sondages, dans les autres documents. En effet, un
recensement de tous les actes notariés conservés aux archives départementales
serait une entreprise de très longue haleine et n'apporterait guère de
résultats probants car on constate que la graphie des lieux-dits est déjà fixée
aux XVIIe et XVIIIe siècles, la plus grande partie des noms étant antérieurs.
Or, malheureusement, pour les périodes
anciennes, les archives ont le plus souvent disparu ce qui ne permet pas de
rechercher les éventuelles transformations qui seules permettraient, et ce
n'est pas certain, d'élucider certaines obscurités de sens.
Afin de ne pas répéter trop souvent la même
chose, lorsqu'un nom de quartier ou de lieu-dit est porté par une rue, ce qui
est heureusement très fréquent, le lecteur sera, pour l'explication, renvoyé au
nom de cette rue.
Afin de faciliter le repérage, j'ai classé
les noms de la façon suivante:
-Quartiers cadastrés du bourg de
-Quartiers
disparus.
-Quartiers cadastrés et lieux-dits de
Cazaux.
Des cartes accompagnent ce dictionnaire :la localisation précise des quartiers anciens est difficile
pour les années 1810-1822 car il n'y a pas toujours de correspondance entre les
numéros des parcelles portées sur les plans de 1810 et ceux de la matrice de
1-Les quartiers du bourg de La
Teste |
Quartiers
cadastrés et lieux-dits du bourg Carte
des quartiers du centre
Les limites des
quartiers sont celles de 1849. (Plans R.Aufan) la voirie (rues et
chemins) est celle de 1810
ENCLOS DALIS
(1849)
Parfois nommé à tort "d'alis", ce quartier se trouve entre la cité Jean
Hameau et les avenues de Maugis, Bissérié et
Saint-Exupéry.
En 1759, Jean Dalis, marchand, était syndic
des usagers de
ABATTOIRS
La loi de 1888 interdisant l'abattage
"privé" des animaux de boucherie provoqua la construction des
abattoirs testerins, le long de la craste douce près de son arrivée dans les
prés salés. Objets de polémiques incessantes avec les bouchers et avec la
municipalité d'Arcachon (car
ARRIET craste d'
(1810), ENCLOS D'ARRIET (1849)
La craste vient de l'enclos Dalis, elle
passe entre le stade et le collège, longe la rue des platanes et rejoint les
prés salés à l'est du port. Le quartier s'étendait de la craste à la rue de
Saintonge, entre l'avenue Charles de Gaulle et la rue Henri Dheurle.
(Voir impasse Darriet).
AOUDEY (1849)
Ce quartier, dit aussi AUDEY ou HAUDEY,
situé derrière
BAOU (1810 -1849) BAUX,
BEAU
Attesté sous la forme "bau" en
1728. Il était délimité par le chemin du baou, la rue des chasseurs et la
craste de Menan.
Voir rue du Baou.
BIBARDS (1822)
Un moulin y est signalé au XVIII° siècle.
Le lieu-dit, situé dans le quartier des pigues
est alors appelé Binard par Cassini
BOIS d'ANGESPIN
(1810)
Ce lieu-dit signalé en 1765 sous la forme HAUBESPING
était un terrain couvert d'ajoncs (jaugar)
dépendant de Notre-Dame des Monts. Devenu, sur la carte de Charlevoix de
Villers, en 1778, AUBESPIN, ce qui signifie l'aubépine, c'est alors un
bois proche du Braouet ; il s'écrit ANGESPIN sur le cadastre de 1810 et
appartient en 1822 à Peyjehan fils aîné. En 1849, le bois du Braouet, partagé
entre Peyjehan et Hameau, s’étend sur
BOISSE ET MONETTE
(1822)
Voir Monette.
BONDON
Ce nom est, pour les Testerins, celui du
carrefour entre la rue du Général Leclerc (route
BORDES et PETIT
BORDES (1810 1849):
Attesté
en 1728.
En 1849, les terrains situés entre la rue
André Lesca et les digues, portent le nom de Petit Bordes (du port de
Mais il y a aussi, au XVIII°
siècle, traversé par la route de Bordeaux (actuelle avenue du général De Gaulle),
un bois de Bordes. Il existe toujours entre l’avenue, au nord, la plaine
Gilbert Moga, au sud et le lotissement Clairbois à
l’est.
Carte de Charlevoix de Villiers (vers 1778), on distingue à droite le
bois de Bordes et au sud-ouest les bois de Notre Dame des Monts et d’Angespin. Le trait rectiligne sud-nord, est le tracé d’un
canal (Cazaux-bassin) qui ne fut pas réalisé.(Société
Scientifique d’Arcachon)
BOURG AU (1849)
C'est l'actuel quartier de la gare.
BRAMELOUP (1822
-1849)
Ecrit en 2 mots en 1849 (
brame loup), il déborde l'actuelle Magrette,
et s'étend du lotissement des Chênes verts, à l'ouest, au chemin de Petit
bordes, à l'est.
Voir impasse Brameloup.
BRAOUET (1810
-1849)
Attesté en
BRIS (1810 -1849)
Il correspond au lotissement de la lisière
du golf.
Voir rue de Bris.
BROUILLET
Voir rue des facteurs.
BUCH
Voir avenue du Pays de Buch.
CABARET (1810)
Ce lieu-dit se trouvait au sud de la voie
directe. Il y avait là, en 1814, une levée en bois de pin pour arrêter les
inondations de la lande. Cabaret fut le surnom du maçon Jean Cibracq en 1775. On trouve déjà un "Cabaret",
maçon, propriétaire d'une vigne "au couchant de
CABARET DES PINS
Ce
carrefour, incorporé dans la voirie communale le 16 Décembre 1981, est le rond-
point de l'hopital. Le cabaret, établissement de
style "basque" construit en 1931, se trouvait dans l'angle formé par
les routes du Pyla (ouverte en 1931) et des Abatilles .
Le cabaret, avant 1939(AM La Teste)
Dans l'entre deux guerres, c’était le
rendez-vous de la jeunesse testerine qui venait y danser le dimanche
après-midi. Pendant la guerre 39-45, les Allemands y installèrent un dépot de munitions qu'ils firent sauter avant leur départ,
le 28 Août 1944, détruisant ainsi l'édifice.
CAILLIVOLE (1849)
Voir chemin de caillivole.
CAPET (1810)
C'est le nom du marais qui se trouve au
pied de la dune du même nom, à l'ouest de la craste douce. Ce secteur est
actuellement occupé par des installations pétrolières. En 1785 il porte le nom
de marais d'ESCABON qui vient peut-être d'éscabot , un troupeau d'une vingtaine de
bêtes (S.Palay).
CAPITAINE (1822), ENCLOS
DU CAPITAINE (1849)
En 1822 y est propriétaire un Daisson Daissonin, Garde Magasin au fort de
Délimité par les rues Gaston de foix et du Coutoum, le
lotissement les Pins à l'est et la rue Jean de Grailly à l'ouest.
Voir rue du Capitaine.
CAPLANDE (1822-1849),
ENCLOS DE CAPLANDE (1849), CAMP DE
Cap lande signifie l'entrée, le début de la
lande (1724).
"L'enclos de Cap lande"
était un triangle formé par la craste, les rues de Coutoum
et de Bissérié. "Cap lande" était au nord ouest de
l'enclos précédent, quant au "cap ou camp de la lande" , il se trouvait au sud de la voie directe tout près
du "moulin de Sécary".
CASERNE (1849)
D'après J.Ragot, il est probable qu'en
1793, la maison située 1 rue du Port, qui appartenait à Peyjehan, fut celle
choisie par le Commissaire de la 11° Division, Baillas Laubarède,
pour héberger le détachement du 3° Bataillon des Volontaires de
Mais en 1849, le quartier de Cazerne est en face entre les rues du Port, Jules
Ferry et Lhermitte.
CASSIS (1810
-1849)
Le quartier de cassis (les chênes), dit
"casses" en 1849, est déjà attesté en 1621.
A l'est de la rue du port, il englobe les
rues de
CAYDOT (1822)
Il y a là, en 1728, une pièce de vigne
située au sud du chemin qui allait de Braouet à Bau. En 1591 un certain Jean
Duporge était dit "de Caidot". Le
nom vient peut-être du verbe cade tomber.
CHAPETS (1810
-1849)
En 1535 déjà, chapet
était le surnom de Bertrand de Tahard. En 1621, on
cite le "casau vieux de chapet"
puis en 1725 le "quartier des chapets"
près de la craste Darriet.
En 1849 il est entre la craste de Moureau
et celle qui se trouve à l'ouest, de part et d'autre de l'axe Alliés-l'Oustalet.
C'est un nom de personne ou un surnom qui
viendrait de "capet", le chapeau.
CHASSIN (1849)
Vient de la famille de Chassaing,
alliée aux Caupos depuis le mariage, en 1724, d’Antoine de Chassaing,
écuyer, avec Elisabeth de Caupos, fille de Jean François de Caupos, Seigneur de
Palu. Leur fils Jérome (ou Ambroise), est vicaire à
La teste de 1761 à 1767 avant d’être nommé curé de Cenon. Il s’illustre en 1765
en soutenant devant le Parlement l’opposition au contrat passé entre le Captal
et Nezer. En 1787, il reconnaît être seigneur de la maison noble du fief de
Palu et la même année, il échange avec Guillaume Duprat Bireben,
résinier, une pièce de pins qu’il possédait dans la montagne d’Arcachon, contre
un lopin de terre de 2,5 journaux au quartier de Bordes.
C'est le quadrilatère occupé par
Voir Mairie.
CIMETIERE
dessin de Léo Drouyn( 9 août 1850)
Depuis
En 1848, face au manque de place, un champ
plus à l'ouest (emplacement de l'actuel marché) appartenant à l'héritier du
Captal de Ruat, Lauzac de Savignac, fut acquis, le 14 Février, par la commune
pour agrandir le cimetière.
Sur le dessin du 9 Août 1850,
vraisemblablement de Léo Drouyn,reproduit
ci-contre, apparaît un monument à 3 étages que personne n'a jamais
signalé. La seule hypothèse plausible concernant l'identification de cet
édifice serait, dans l'état actuel des recherches, celle de la "chapelle
d'inhumation" dont la construction fut décidée le le
22 Juin 1783 "sur un terrain au couchant de l'église", offert
par M. de Ruat lors de la visite épiscopale de Monseigneur de Cicé. Plusieurs historiens locaux en ont parlé : l'abbé
Petit en 1909 n'émettait aucun doute, Jacques Ragot en 1988 affirmait qu'en
1789 la chapelle n'avait pas été réalisée, quant à Gustave Labat, en 1900, il
avouait "n'avoir pas trouvé trace de son exécution" !
En 1855, le mur de pierres situé devant
l'église fut récupéré pour clore le nouveau
"champ mortuaire" lequel fut nivelé et planté de tilleuls. La
chapelle a donc dû disparaître à ce moment là. Puis le lieu fut
transformé en jardin public après la décision, en 1897, de déplacer le
cimetière vers la dune de
Enfin, lors de la construction de l'avenue
de Verdun, des ossements furent exhumés.
Des fouilles récentes à coté de l’église
ont permis de dégager un niveau mérovingien.
CONTEAU Pinède
de (1849)
Voir avenue de
Le quartier délimité par le chemin de la
procession au sud-est, la craste Darriet à l'ouest, remontait, de part et
d'autre de la voie ferrée jusqu'à l' allée
d'Aquitaine.
COUDON (1810-
1849)
A l'angle des rues Francon et Guynemer, ce
hameau évoque, d'après J.Ragot, le "coudoùn"
qui est le coing, fruit du cognassier. Mais il est cadastré sous le nom de
"Moyzes-coudon"
en 1822, ce qui est le nom du résinier qui, avec sa famille, y habite alors. Il
se trouve au Nord des Chapets, entre les deux
crastes.
COULOM (1810)
Quartier attesté en 1621.
Voir avenue Saint Exupéry.
COUM (1849)
Voir chemin du Coum.
COUSSEAU (1810) :
Sous le nom de Cousseau
neuf en 1810, de Cousso en 1856, on y trouvait en 1825 des ateliers
de distillation de produits résineux.
Sens inconnu.
CRASTE DOUCE
(1810)
Ecrit alors " dousse
", le mot exact est "douesse"
qui signifie le grand fossé d'écoulement des eaux. Le nom actuel est donc
une tautologie puisque les deux mots signifient la même chose.
Outre les principales crastes (Douce,
Menan, Darriet, Petite Douesse, Nezer...) le
territoire de
CROIX (1849)
DADE (1810 -1849)
Délimité par les rues de Dadé et du Braouet, il s'arrête avant la rue de Péchic.Voir rue de Dadé.
EGLISE (1810
-1849)
La
partie Est de l'église Saint-Vincent aurait été, à l'origine, la chapelle du
château et pourrait dater du XIV°siècle mais le
bâtiment fut agrandi au XVII° siècle comme en attestent les archives. Ce fut le
7 Mars 1633 que fut posée la première pierre datée, il y en a une autre (1641)
sur le pilier proche des fonts baptismaux sur laquelle on peut
lire : « Lapis fondam posita 1641 »
L’église
« baroque » et le donjon des captaux
Reconstitution in Gustave Labat « Le
vieux
Détruit
en 1822 par la foudre, le clocher (construit en style baroque en 1688) fut
remplacé en 1833 par l'actuel que le Cardinal Donnet
qualifia d'ignoble en 1875 !
Le
clocher de 1833
Quant aux auvents, de même facture, qui
protégeaient les portails sud (1642) et ouest (1699 ?), ils faillirent être
détruits en 1868 sous la pression du Conseil de Fabrique mais ce ne fut qu'un
répit car ils furent démolis en 1922, ce qui eut pour effet la détérioration
rapide des portes : celle du portail ouest se trouve, depuis 1950, à
l'intérieur et le portail sud, la porte n’ayant pas résisté, a été muré en
1975 !
Dans le jardin se trouvait la "croix
de Montmorency" qui a été rendue aux cazalins. (Voir lieux-dits de la
lande : écluse).
Un autre monument y fut érigé en 1934 par
Ce donjon entouré de trois petits bastions
de terre était déjà en ruines en 1708. Il existait, sans qu'on sache depuis
quand, en 1316 date à laquelle il est cité dans le testament de Darroman d’Albret.Utilisé comme
prison au XVII° siècle, Charlevoix de Villers le dessine en 1778 (voir le
document dans l’introduction), mais il était alors inutilisé puisqu'en 1766, le
Captal avait déjà autorisé la compagnie de Nezer à en utiliser les pierres. Il
servit de carrière au XIX°,en particulier pour
remblayer les passages délicats de la route que devait emprunter, en 1828, la
duchesse de Berry ; il avait complètement disparu en 1840 puisque les
voyageurs de l’époque ne signalent plus que des éminences. Les captaux n'y
résidèrent jamais, n'y venant que rarement lors de la signature des textes sur
la forêt en 1468, 1500 et 1535.
ENCLOS DU PIN D'ANDRIEUX(1822)
L'enclos évoque naturellement des clôtures
mais c'est improbable à
ENCLOS DE MOREAU(1822)
Comme le précédent il se trouvait dans le
quartier des gouardes.
ENCLOS DU MOULIN(1822)
Se trouvait à l'angle des chemins du Coulon et de Cap lande.
ESCAIROTE (1822)
Lieu-dit se trouvant entre les quartiers de
Mounette et de Bau.
Sens inconnu
EYMERICQ (1810)
C'était l'emplacement d'un moulin. Voir Pigues.
FLEURY
(1810)
C'est aussi un moulin. Voir rue de Sécary.
FONTEBRIDE
(1849)
En 1645, un Jean Fontebride
est Procureur d'office et, en 1659, Juge de
Le quartier se trouve entre les rues Lody, du Captalat et l'avenue Charles de Gaulle. Sa limite
ouest serait une ligne prolongeant la rue Carnot .
GOUARDES (1822), LES
OUARDES (1849)
Vigne attestée en 1713 à l'ouest du chemin
de
Cette vaste zone est délimitée par les rues
des Alliés, Notre-Dame des monts, Béranger et des Facteurs.
Voir impasse des Gouardes.
GOYNES
Voir rue des Maraîchers.
GRAOUILHA
et Champ de ...(1849)
C'est l'endroit , graùlhar, où il y a des grenouilles.
Entre l'avenue Pasteur et l'avenue Charles
De Gaulle, elles devaient être nombreuses dans la craste Darriet.
Graoulha
est délimité par la craste Darriet, les rues des Chèvrefeuilles
, du moulin de Dutruch et le rue André Lesca. Le grand champ de Graoulha est au sud et va jusqu'à l'avenue du général de
Gaulle.
GRIVARDIERE
(1822)
Voir impasse de
HAU (1810), HAOUT (1849),
HAOU
C'est le forgeron. Le nom est attesté au
XVIII° siècle (1749). En 1728, c'est aussi le chaffre de Jean Portier, pilote
pour la pêche du peugue, et en 1746 c'est celui d'un
vacher. En 1864 s'y trouvait l'atelier de résineux de Lestout.
Voir rue Jules Favre.
HERESSE (LA)
(1822)
Lieu-dit proche du moulin du Braouet.
HOURIQUEY (1849)
Entre, du nord au sud, les rues de Dadé et de l'Oustalet
, le chemin de l'oustalet à l'ouest et la
craste à l'est.
Le verbe houriqua
signifie fouiller avec une baguette (Moureau). Un hourique
est un moineau friquet qui a l'habitude de trouer les haies (Palay), par extension celui qui fouille.(Voir
rue de l’Houriquey)
HOUSTAU NEUF
(1810)
La maison (oustaou)
neuve.
HUME LA (1849)
Il y a deux quartiers : au nord, entre le
chemin de Petit Bordes, la rue St Georges et l'Avenue du Général de Gaulle ; au
sud toute la zone qui se trouve entre la petite douesse
et la craste de Nezer (lotissement Clairbois et la
forêt qui le prolonge presque jusqu'à la craste de Nezer).
La plus grande partie du quartier nord de
la digue des prés salés Rocher à
JOLI COEUR
(1849)
Au sud-ouest de la place Gambetta, de la
rue Castelnau à la rue Galliéni en passant au nord de
la rue des Boyens.
Voir place Gambetta.
LABIE (1810)
Attesté en
Voir place Jean Hameau.
LAGRIBARDIERE
(1810)
Voir impasse de
LAGRUA (1810)
Voir rue de Lagrua
Le lieu-dit initial se trouvait au nord de
la voie directe entre la craste de Nezer et la craste de la petite douesse jusqu'à l'avenue de Candale.
Le nom a ensuite été déplacé
immédiatement au sud de la voie directe actuelle là où se trouvait une piste
cavalière (sur la zone des commerces, depuis le garage Renault jusqu'au canal
des landes). A cet endroit, il ne veut plus rien dire.
LASSEUBE (1849)
Délimité par la craste douce, au sud-ouest,
Voir rue de
LAUREY (1810 –
1849)
La ferme du Laurey (collection privée)
C'est alors le nom d'un ruisseau qui
commence au pied de la dune et
du bois du même nom (1776), celle où se trouve actuellement la tour de
vigie des pompiers. Le ruisseau draîne la zone du
golf.
Avant que celui-ci ne soit implanté, la
plaine du Laurey était une zone agricole. Le laourey
c'est le laurier
LOCTEMIN (1849)
Entre les rues Carnot, Gaston de Foix,
Daussy, il remontait jusqu'à la rue Ramond.
Ecrit aussi Loctenen
en 1697 (c'est alors une "maison" appartenant à J. Daicard), le quartier s'étendait à l'ouest de la rue Carnot
et au sud de celle de Gaston de Foix. Le nom veut dire "lieutenant".
Lequel ?
MAIRIE
La première mairie de la commune fut, au
gré des réunions du conseil municipal, itinérante. Puis en fin 1793 elle fut
installée dans le bâtiment actuel appartenant à des émigrés, les Verthamon,
mais, lors de la vente de ce bien national, la commune ne put, faute de
moyens, l'acheter. Elle le quitta donc en 1798 pour s'installer dans la maison
Desgons, près de la place Jean Hameau, au 5 rue Pierre Dignac.
A partir de 1805, le Conseil municipal
reprend ses errances et se réunit parfois au domicile des maires ou dans
d'autres lieux jusqu'à ce que le Maire Jean Fleury, en 1831, propriétaire de la
maison Verthamon, accepte d'en louer une partie. Mais en 1841, la vente des
biens de Jean Fleury faillit mettre un terme à cette occupation.
Heureusement le Docteur Jean Hameau, gendre de Fleury, qui y habitait, racheta
l'immeuble et, en 1843, le revendit à la commune.
La Maison "Verthamon"
fut aussi appelée "Maison de Chassaing ou de
Palu"(1841).
Il est donc difficile de savoir qui l'a
faite bâtir et à quelle date.
Le nom de Verthamon lui vient de sa
dernière propriétaire : Marie de Caupos, vicomtesse de Biscarrosse, épouse de
Martial François de Verthamon d'Amblay dont les fils
avaient émigré.
Celui de Chassaing
lui vient d' Antoine de Chassaing,
écuyer, l'époux, en 1724, de sa cousine Elisabeth de Caupos.
Il y a aussi, en 1773, un Jérome (ou Ambroise) de Chassaing,
qui est le fils du précédent et qui est curé de Cenon après avoir été vicaire à
Or cette maison noble qui appartenait au XVI°siècle aux Podio, a dû entrer dans le patrimoine de
la famille Caupos dès 1646 (mariage de Pierre de Podio et d'Isabelle
Caupos).
Cette famille de marchands testerins
compte, en 1642, un Juge d'Andernos dont le fils Jean devient vicomte de
Biscarrosse (1663). Gros propriétaire en forêt usagère, enrichi dans le
commerce des goudrons (c'est sur sa parcelle qu'en 1663 fut construit le
premier hourn de gaze de type suédois) et des produits résineux, il fut aussi
Seigneur de Lacanau (1663), Vicomte de Castillon
(1695), baron d'Andernos, Conseiller au Parlement de Bordeaux (1682).
La construction de l'immeuble pourrait, vue
sa fortune, lui être attribuée mais des recherches
systématiques sont encore nécéssaires.
MAUGIS (1810 -ENCLOS
DE MAUGIS 1849)
L'enclos, une bande de terrain étirée du
Nord au sud, se trouvait de part et d'autre de la voie directe, à l'est
des chemins de Maugis et de Sécary,
et au sud du chemin de la procession .
Voir chemin de Maugis.
MENAN ( 1810 -1849)
Délimité à l'est par la craste, les rues de
Menan, des Poilus et des Boyens. Attesté en 1791.
Voir rue de Menan.
MIGON (1849)
A l'est de la rue du général De Castelnau
et de la place Gambetta. Jacques Ragot dit que migoun
est le fumier de mouton. Chez Mistral c'est un "petit ami".
MIGREQUE
Voir rue de
MORLANNE ou MOURLANNE
(1849)
L'axe du quartier est la rue Chanzy, il va
de la rue Victor Hugo à celle de
Mot qui, en 1533, désigne une personne
originaire de Morlaas. L'ancienne gendarmerie, rue du
Maréchal Foch, s'appelait la maison Mourlanne au
XIX°.
MOULIN DES BAILLONS
Situé sur le chemin des Baillons, il
appartenait, en 1725, aux héritiers de Gérard de Baleste Baillon. En 1726,
Marguerite de Subiette, veuve de Pierre Baleste, le donne en fermage à Arnaud Lesbordes. Ensuite on n'en trouve plus trace.
MOULIN DE BARON
Ancien nom (1621) du moulin du Pujeau. C'était le surnom de la famille de Baleste : Arnaud
(1559), Jean (1604).
MOULIN DE BORDES
(1849)
Appelé aussi d'Argilas.
Voir rue de Bordes.
MOULIN DE
C'est l'autre nom du moulin de Braouet. Il
est signalé par Mesny, en 1762, puis par les autres
cartographes du XVIII° sous le nom de moulinot. Une
mole est un moulin à eau. En 1822 , il appartient à
Peyjehan.
MOULIN DE TAHART
Autre nom du Moulin du Pré qui appartenait,
en 1785, à Nicolas Taffard.
MOULIN DU PRE
(1822-1849)
Le moulin du pré (Léo Drouyn 1851)
Signalé par Mesny
en 1762, le moulin du pré se trouvait au début de la rue du Port. En 1822, il
était en copropriété (Loubet, Vve Eymeric et Fleury fils aîné). Avant
Il y a eu longtemps à son emplacement
l'Hôtel Ostréicole,
les rails (Ph.R.Aufan)
Actuellement c'est un jardinet où trône une
œuvre évoquant, par ses rails de chemin de fer, Emile Pereire (Bordeaux
1800-Paris 1875) qui créa les premières lignes de chemin de fer et fut un des
grands lotisseurs ...d’Arcachon !
MOULIN DU PUJEAU
(1810 - 1849)
Léo Drouyn : le moulin du pujeau en 1848
C'est la zone comprise entre les digues, le
port, le boulevard de Curepipe et la rue du moulin de Dutruch.Un
pujeau est un petit monticule.
Déjà porté sur les relevés du géographe Mesny, en 1762, c'est le nom du moulin de Baron ou de Tahart en 1776 (carte de Clavaux). Il appartient, en 1785,
à Nicolas Taffard puis, en 1822, à Peyjehan Cadiche et à
MOULIN DE SECARY (
Entre la rue de Candale,
le boulevard de l'industrie, son axe est le chemin du même nom.
En plus du moulin à eau de Sécary, l'état des sections cadastrales de 1822
signale un moulin à vent appartenant lui aussi à Fleury fils aîné dit "sécariot". Le moulin à vent qui, en 1849, est porté à M.Bissérié, son gendre, sera démoli en 1850.
D'après la déclaration de ses biens faite
par Jean Fleury ainé en 1791, celui-ci possédait deux autres moulins qui se
trouvaient au quartier de "Cap lande".
Voir rue de Sécary
et rue des alliés
MOUNETTE
(1810-1849) ou BOISSE et MOUNETTE.
En 1849, le quartier de Mounette
correspond, en gros , à l'ensemble formé par le
marché et ses parkings.
Attesté dès 1749, le mot signifierait
"la femme de Mounet, la mounette"(Palay). Une moune est aussi une
moue, une grimace (Moureau), ce pourrait donc être un chaffre pour une personne
vilaine.
MOUREOU (1822) , MOREAU (1747)
Longue bande de terrain qui va de la rue
Béranger au sud à la rue Francon et qui est bordée par la rue Notre-Dame des
Monts et la craste à l'ouest.
Cela vient d'une famille connue depuis
1535. Le quartier est attesté en 1702 quand Jeanne Moureau lègue sous
conditions à la veuve de Pierre Peyjehan de Francon, la maison qu'elle possède
"à Moureau". La famille est déjà présente en
MOURILLAT (1849)
Entre les rues de Villiers, de Mourillat et du Chemin des dames, au nord de l'église.
Voir chemin de Mourillat
et rue du Chemin des Dames.
NINOTS
(1810-1849)
Le quartier n'est, à l'origine, qu'un
hameau situé dans la courbe formée par la rue de l'oustalet,
il s'est ensuite étendu vers le sud entre la craste et la rue de
Voir rue Notre-Dame des Monts.
NOUOS (1849)
Famille qui, en 1745, donnait déjà son nom
au lieu-dit NOUAU(X) qui en 1849 correspond, le long de la rue de Castelnau,
sur le côté est, au premier alignement de maisons.
NOTRE-DAME DES MONTS
(1810)
Voir rue Notre-Dame des Monts.
PALU (1822-1849)
En 1849 il y a deux quartiers de Palu :
l'un autour de la rue Jean de Grailly, l'autre à l'ouest.
Ce dernier correspond à la zone qui va de
l'avenue Lignon au nord, au début de la bretelle d'accès à
Voir chemin de
Attesté dès 1727, un palu est un terrain
marécageux Le 2 Décembre 1775, Pierre Taffard obtint une concession de
pêche aux canards sur "le marais et lac de palu". On chassait
alors aux filets, ce qui permettait aux roturiers d'obtenir des autorisations.
La législation royale ne s'intéressait d'ailleurs qu'au gibier sédentaire, et
les seigneurs tiraient profit de la location du droit de "pesche"
aux migrateurs sur leurs terres. C'est la chasse au fusil qui fut "une
conquête" de
Mais
C'est peut-être là l'origine du second quartier .
PECHICQ (1822), PECHIC
(1849)
Au sud-est de
Voir chemin de Péchicq
PELLELE (1849) ou
GALLELE
Quadrilatère au sud de l'avenue Pasteur
entre les rues du Port, Lhermitte et Ferry.
En 1725, un Peyjehan, dit Pellèle, habite sur le chemin qui va des Cassis à Bordes.
En 1825, il y avait, au lieu-dit Pellele, appartenant au sieur Castera,
un atelier de produits résineux (alambic et four à goudron) près de
Lestout et de Labassa.
PEY DE GUITS
(1849)
Au sud de
On avait, le 10-01-1982 donné ce nom à une
impasse parallèle à la rue Francon, Il est dommage qu’il ait disparu car le nom
est très ancien.
Une des explications courantes est la butte
des canards car un poéy ou pey
est en Médoc une éminence.
Mais en 1728 on trouve "le pas de guit" soit le passage, puis Peys
doûs guits (1785) et sa
traduction littérale française "Pieds de guits"
en 1792.
Butte, passage ou pied (comme surnom) le
choix est large et "passage" semblerait le plus logique car il n'y a
pas de dune au Pey de guits et qu'en 1591 déjà,
un autre lieu, à
Mais en 1595 on trouve aussi une ordonnance
du Parlement de Bordeaux, renouvelée en 1604, qui ordonne aux cagots, les
lépreux, de porter un signe en drap rouge en forme de pied de canard
afin que les personnes saines s'éloignent d'eux.
Il y eut peut-être des cagots à
PEYLE La (1849)
Voir rue de
PIGUES (1822
1849)
Situé entre la rue Gaston de Foix et le rue
Henri Dheurle.
Une vigne y est signalée en 1722. Un siècle
plus tard, en 1822, on y mentionne un moulin appartenant à la veuve
Eymeric. Cela confirme donc une indication de la carte de Cassini (fin XVIII°)
qui notait à cet endroit le "moulin de Banard".
Voir rue Gaston de Foix.
Selon Yolande Vidal, le mot pourrait
désigner une pie, ou un vanneau, elle l’emploie dans l’expression « pigue de ma », la pie de mer.
On retrouve cette traduction dans
« les noms de famille gascons » de Louis Larronde
qui est surtout spécialiste de
PING (1822) PINS
(1849) ENCLOS DU PING 1849
Le long de la rue Jean de Grailly, face
au stade, ce quartier évoque des pin(g)s. C'est
en effet ainsi que se prononce localement le mot pin. On y trouve un immeuble
qui date de la fin du XVIII° siècle et qui fut longtemps appelée la
"maison Portier".
LES PINS DE BORDES
(1822)
Cet ensemble de terrains entre Clairbois et le bourg, limité au sud par la craste de la
petite douesse, est le bois de Bordes cartographié
dès le XVIII° siècle. Il est en effet attesté sous la forme "ping de Bordes" en 1725.En 1849, la forêt de pins
s’y étendait sur
Voir avenue de
PIOU
Le lieu est situé à l'angle sud ouest du
port. C'est une contraction du mot "puyou",
il désigne une éminence, une dune (S. Palay).
PLACES (1810-1849)
Attesté en 1725. Il va de la rue des Alliés
à la rue Gaston de Foix ; son axe est la rue du président Carnot. En 1791,
Fleury aîné, futur Maire de
Voir rue des Alliés.
PRES SALES
(1849)
C'est alors toute la zone au nord des
digues et de la route d'Arcachon, mais le quartier s'étend au sud de celle-ci
jusqu'à l'actuel centre commercial.
Voir rue des Prés salés.
PUJEAU (1810-1849)
Un pujeau est une
éminence, celle sur laquelle se trouvait le moulin du même nom.(voir moulin du Pujeau)
RESINE (1849)
Quartier de la fabrique Lesca, c'est la
partie sud du quartier du Bourg, entre la rue Pasteur et l'Avenue Charles de
Gaulle.
Voir rue André Lesca.
ROCHER
(Port de)
Mal
dénommé « port du rocher »,
il tire son nom de la famille Rocher qui avait acheté en 1928 les « prés
salés est ».Elle en possédait
«blason» sculpté
par le Pr Rocher (Ph. R.Aufan,avec
l’aimable autorisation de M.Doussy)
Celui-ci,« ravagé »,
selon sa propre expression, par la chasse aux canards, y installa, en 1948, une
tonne : « hutte en béton »
lambrissée à l’intérieur et recouverte de terre jusqu’au ras des
« guichets ». Sa toiture était dissimulée par des fagots de
bruyère ; elle mesurait
La tonne
de Cristian Rocher
(Photo.R.Aufan
avec l’aimable autorisation de M. Bouquey)
Il a décrit avec minutie cette installation
et la chasse qu’il y pratiquait dans un ouvrage collectif « La chasse des canards » dont il a co-dirigé
la rédaction. Paru en 1953 aux éditions parisiennes « La toison d’or », ce livre a contribué à faire
connaître le bassin de tous les passionnés de cette chasse.
Le domaine fut ravagé par deux raz de marée
en 1951 et 1957 et vendu le 10 décembre 1965 à une éphémère « Société civile immobilière du domaine
de Suroît » dont les projets étaient « pharaoniques » :
2 ports en eau profonde dont un de plaisance,un port d’échouage,600 à 700 logements individuels
et 1000 à 1500 logements en immeubles collectifs, un centre commercial, un
centre culturel, un terrain de sport…. Ils ne purent aboutir car, par son
jugement du 3 Octobre 1967, le Conseil d’Etat déclara que cette zone des
« prés salés Rocher » faisait partie du Domaine Public Maritime
(D.P.M.), confirmant un arrêté du 14 Juin 1854 et consacrant ainsi l’illégalité
de toutes les autorisations accordées depuis cette époque.
Le port ostréicole de Rocher fut creusé en
1976-77.
SAINT JEAN
(1810)
Voir allée des Prés St Jean.
SAUBONNA (1810
1849)
Attesté en 1727 .
Il s'étend autour de la place Thiers ; l'actuel lotissement le Hameau en fait
partie.
Voir place Thiers.
SECARY
(1810-1849)
Voir rue de Sécary.
SEOUBE (1810)
Voir allée de
SEOUGUE
C'est vraisemblablement une déformation de
"séoube". A l'origine le quartier est
confondu avec celui de
En 1934, André Rebsomen cartographie une
dune de "la séougue", immédiatement
au sud du cimetière, c'est cette dune que suit la courbe de la voie
directe et au début du XIX° siècle on cartographiait "lède de la séougue" la vallée qu'empruntait le chemin de Crabeyron (soit l'entrée du quartier des Miquelots en passant sous la même voie.
E. Courtès s'appuyant sur le dictionnaire
de Dubourg, traduit cela par "forêt de chênes" mais Palay dit que c'est une forêt de pins ! Non seulement le
mot ségue (ou sègue selon les auteurs...) a été
traduit de différentes façons, mais le passage de ségue
à séougue est linguistiquement difficile.
SEUBE (1822)
Attesté avec cette orthographe en 1722.
Equivalence de séoube car u se prononce ou et de seuve car v se prononce b. Voir rue de
TAMBOUTAYRE (1849
:TEMBOUTEYRE)
Triangle entre la craste de la petite douesse au sud, les rues de Coutoum
et de Maugis.
Voir rue du Coutoum.
TOURNON
Voir place Jean Hameau et rue de Tournon.
TRUC DES BAILLONS
(1810)
Voir chemin de Bris. D'après l'abbé Baurein
(1786), il y avait là un tertre, dessiné, en 1778, par Charlevoix de Villers où
existait un ouvrage de défense, un retranchement. La
mer y parvenait puisqu'en 1786, Clavaux cartographie la "baie de baillon".
2-QUELQUES LIEUX DISPARUS NON CADASTRES |
CASTEROLLE
: nom donné par Rebsomen aux prairies des anciens marais entre la palu et la forêt, là où sont installés les pétroles.
ARTIGUE
: Ce sont des terrains défrichés ; ainsi en
AYNIQUEYRES
: Signalé par J.Ragot en 1987. Il
évoque peut-être des conducteurs d'ânes : aynicot
(Palay) ou aynoun
(Vidal).
BARDIN
: Pré attesté en 1639 "à Bardin". En 1791 une
prairie dite " à barbin" appartient
à Fleury . Elle est située quartier du Braouet.
Ces dénominations ont peut-être un rapport
avec la maison noble de Bardin dont on trouve trace en 1422 dans un hommage que
devait Marie Bardin à Gaston de Foix.
Il s'agit, en 1699, d'une maison située
place de Lavie confrontant "du levant aux
héritiers Fontebride et Baleste Martinon, du nord à
la place, du midi à une vigne". Elle était donc sur le côté sud de la
place Jean Hameau (Pierre Labat).
BASTIDE
: Sur la carte de Mesnil, en 1762, c'est une élévation de terre à l'ouest du chenal
du caillaou qui correspond au port de l'époque,
le long du "lapin blanc" . Belleyme lui, écrit "la baride".
BAUDENS
: En 1725, c'est un lieu-dit près d'une craste au sud du bourg.C'est aussi un nom de famille.
BAUDEU
: apparaît en 1785 dans le quartier de Bordes.
BAUGE
: apparaît en 1749 dans le quartier de Braouet.
BEROT
(Somart de Bérot) :
1533. ?
BINARD
: Cassini y signale un moulin dans le quartier des Pings.
BOULONG
: En 1621 c'est le nom d'un labour.
BOUNUGUE
(Laray de ) : nom d'une
terre en 1621, à
BRANIT
: en 1621, il y a un ruisseau, une maison et une vigne qui portent ce nom .
BROT
: en 1621, c'est un casau, une maison.
BROUAGE
: lieu-dit en 1621.
CROISILLE
: nom d'une pièce de vigne en 1621.
DAUGE
: nom d'un casau en 1621.
DHENISSE
: en 1621, c'est le nom d'un chemin qui va à Notre Dame des Monts
.
FONDSMEDIT
: C'est en, 1591, une pièce baillée à fief .
JOANNES
:1703 .
LETTE DE
MARQUOISE
: C'est, en 1738 et 1747, une pièce de terre en friche au Saubonna. Certainement le surnom d'une propriétaire
(marquise). On trouve en effet, plus tard, en 1822,une
Marie Pétraud Veuve Deligey
dite "la marquise".
MASSIP
: le cadet ou le valet ; maison signalée en 1621.
MENGINE
:1710.
MINOY
: un casau
et une vigne en
MOUTETTE DE CASTET
: C'était, en 1774, un ruisseau avec un emplacement de moulin appartenant à
Taffard qui passait près de la "petite butte du chateau".
Vraisemblablement un moulin à eau sur la propriété de ce Taffard dont la
maison, rénovée, existe toujours à l'angle du boulevard du Pyla et du chemin
des Prés Tremblants.
PEYCHOYE
: une carreyre porte ce nom en 1621.
LE PIN FRANC :
Il se trouvait aux Places. Les descriptions qui en sont données par les témoins
font penser, vue son envergure, à un "pin de maître" qui, dans les
airials landais, marquaient l'emplacement de la maison du maître par rapport à
celles des métayers. C'était en général un pin parasol. Mais ce n'est qu'une
hypothèse ; quant à l'adjectif "franc" il pourrait venir du fait que
ce genre d'arbre n'était évidemment pas gemmé.
PIEUGNE
: en 1892, un ancien pré salé et une vigne, qui produit 25
hectolitres par an, portent ce nom et appartiennent à un certain
Dubernet.
PIRON
: un lieu-dit proche de
POBREY
: une vigne "à Pobrey
" en 1621.
RENARD
: Une terre y est signalée en 1693, un lopin de vigne y fut
vendu en 1765. Il confrontait le chemin du Coulom
qui conduit des Places à la "lande du renard".
SOUDART
: un lieu-dit en 1621.
SOURIGNEY
: En 1621, on cite le pré de sourine, c'est "la
petite soeur, la cadette" dont le diminutif
amical devient sourinet (S.Palay).
En 1765 c'est devenu sourigney.
TOURTES
Pas des (1591)
C'est le lieu de passage des tourterelles.
A l'époque on les prenait à l'aide de filets horizontaux, les pantes (Voir rue Pey
de Guits).
3-QUARTIERS CADASTRES DE CAZAUX |
Les noms disparus sont en italiques.
La paroisse de Cazaux a longtemps fait
figure de territoire désolé. En 1655, un document précise que "son
peuple est devenu si petit qu'il suffit à peine à faire vivre
Cazaux en 1810 (en bas): et 1849 (Plans R.Aufan)
En 1790,
lors du rattachement à la commune de La Teste, alors que le minimum pour
constituer une commune est de 50 feux, elle n'en compte que 27 avec 132 habitants.En 1822, on n'y dénombre que 25 maisons et 1
atelier. La population monte à 350 vers 1840, à 490 en
d'évoluer.
C'est pourquoi il y a peu de noms anciens. Beaucoup ont d'ailleurs disparu des
mémoires car la présence de la base, depuis
Cazaux
1994(Google earth ) et
Cazaux 2008 (image Science images)
BARRAIL bois du
(1810),
Un barrail
est un enclos pour les vaches.
En 1791, d'après la déclaration de son
propriétaire, Fleury aîné, le barrail est un "fonds
marécageux que les eaux couvrent la plus grande partie de l'année, garni de
broussailles et de quelques arbres chênes". Sur le cadastre de 1810,
un bois du barrail est présent entre le village et le
lac. Cela explique l'assertion précédente mais il a vraisemblablement été draîné et planté.
CAP DE MOUNT
: C'est l'entrée de la forêt (mount). En 1884, il y avait en ce lieu
C'est actuellement le nom du terrain de
camping de Cazaux.
CARREYRE 1849
Une carreyre est
un chemin bordé de haies. Le quartier s'étendait du canal à l'allée des Gemelles au sud de l'allée Jean Lavigne.
CASTERA 1822 -
1849
Porté sous la forme "au castera" il aurait pu désigner une motte (au sens
de motte féodale) mais c'est surtout un nom de famille: un Castera
était syndic des habitants en 1784, un autre, Joseph, (1805-1877) fut premier
adjoint en 1843 et le resta jusqu'à son décès. Son fils Nelson le fut, quant à
lui, de 1878 à 1895.
Le quartier, limité à l'est par la rue
Marie Dufaure, se trouvait entre les rues Lavigne et Daugey .
CLAVIE (1810)
Le mot ne se terminait pas par un r comme
maintenant. Il s'agit certainement du nom d'une famille.
EGLISE
L’ancienne église au bord
du lac L’église actuelle Notre Dame du lac
La première
église, Saint-Pierre de Cazaux, se trouvait au bord du lac entourée d'un
cimetière. En 1671 elle fut, parce qu'elle était délabrée,
rattachée à la paroisse de
En 1849, elle fut démolie et
reconstruite à l'emplacement actuel. De l'ancienne église ne subsiste que la
statue en bois de Notre-Dame du Lac (XIV° siècle) qui réintégra l'actuelle
église en 1975 après un séjour à
GRAND CHAMP
(1822)
GRANDE LEVADE
ou LEVEE (1822)
Une levade est en
général une surélévation qui supporte une chaussée.
GOUMURE
(1810) ?
HOUSTEVIEL
(1810) -L'OUSTAU VIELH (1849)
Comme en 1822 on trouve LOUSTANAU
, l'oustau neuf, le mot lui aussi déformé, doit donc, par
opposition, signifier l'oustau vieux. Il s'agit de maisons et non de quartiers.
JAMBART (1849) ou
Jean Bart
C'était le chaffre, le surnom, de la
famille Bal. Le quartier se trouvait au sud de la rue Emile Lanusse.
JEANTET (1849)
Issu du prénom Jean, le quartier se
trouvait entre les rues Moroge et Porte Teny, au nord, lle canal à
l'ouest, les allées Jean Jaurès au sud, Sanchez, Emile Lanusse
et Daugey à l'est.
Situé en arrière et à l'est de l'église.
En 1822, y habite Jean Castéra
dit "Jean de la cure".
LANOTS (1849)
Sous la forme "aux lanots" cela signifie "qui est de la lande
ou des Landes". Le quartier, limité à l'est par la rue des Frères
Dupuy, s'étendait jusqu'au lac (au sud de la rue du Commandant Marzac) et, de l'autre côté du canal, jusqu'à la craste de
Nezer. C'était en effet une lane, une lande,
entre le village, le lac et la forêt. Lanot est un
diminutif justifié par la faible étendue de cette "petite
lande", si on la compare à la grande lande qui s'étendait au nord et à
l'est.
LETOT 1849 ou LETTOT (1810)
Située près du lac, c'est la "petite
lette", la petite vallée. Le nom est connu depuis longtemps puisque
c'est là que fut allumé le grand incendie de 1716 qui ravagea les 2/3 de la
grande forêt.
L'HOPITAL (1810) - MAUBEC
L'HOPITAL (1822) - L'HOSTELLERIE (1786)
Sur la carte de l'Institut géographique
national on trouve, face au Courneau, un lieu-dit qui évoque l'hôpital
militaire installé dans le camp du Courneau pendant la première guerre
mondiale.
Mais ce n'est pas de cela qu'il s'agit : il
y a un lieu-dit portant ce nom dans le bourg actuel de Cazaux : c'est le
quartier de l'église actuelle que l'Abbé Baurein nommait en 1786, « l'hostellerie »
et où il y avait 5 maisons, ce que le botaniste De Saint Amans traduira en 1801
par « l'estollerie ».
Sur la carte des « Chemins de saint
Jacques de Compostelle en 1648 » dréssée par
D.Derviaux,la « voie
des anglais » partie de Soulac, se divisait
à Biganos en deux branches dont l’une rejoignait
La voie empruntait l’actuelle rue Jean
Lavigne pour rejoindre ensuite le chemin de Sanguinet.
MAUBEC (1810)
En 1621, une vigne de Maubec
doit la dîme à Notre Dame des Monts.
Traduit parfois par le mauvais bec, c'est
en fait un cépage répandu en Bordelais sous le nom de malbeck
ou malbec, ce qui, pour une vigne est plus logique.D'ailleurs
dans le patois local, cela désignait un vin de mauvaise qualité, qui passait mal ..dans le bec.
MOUCHUT (1810)
Chaffre en 1790 de Pierre Desprian, il signifie "Monsieur". Le
quartier était à l'est de la rue des gemelles entre
la rue Jean Lavigne et celle du Commandant Marzac.Voir
rue des Mouchets.
MOULIN (1849 )
Réclamé en 1789 par les habitants, ce
moulin à vent, situé vers la déchèterie, a dû être construit vers 1825 puisque
la demande d'autorisation faite par Pierre Castera
cadet date du 1° Mars 1824. Il fut autorisé "à ses périls et
risques" sur une parcelle de lande communale de 32 ares 92, "en
attendant la concession royale". Il existe encore au cadastre de 1849
au nom de Jean Castera et aurait été démoli vers
1890. Ses meules en grès auraient été transportées dans le jardin du curé il y
a une quarantaine d'années et auraient disparu lors des travaux de réfection de
l'Eglise. Le quartier était situé dans le quadrilatère formé par les allées
chemin du moulin, Marie Dufaure,et
Raymond Daugey. (Voir rue du Moulin).
RIBOT (1849)
C'est un surnom ( en
1822 on trouve un Dub(v)ignère dit Ribot
propriétaire au lieu-dit "grand champ".) ou un nom de famille puisque
la même année une Vve Ribot est propriétaire à
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