I : LES
RUES DE |
Les noms sont suivis de celui du quartier actuel et de
la date de dénomination ; parfois,
lorsqu'il s'agit de lotissements dont le nom est identique, c'est la date
d'incorporation dans la voirie communale). Afin de ne pas surcharger, les noms
des personnages qui figurent dans les dictionnaires n'ont eu droit qu'à
l'indication de leurs dates et de leur métier (écrivain...) sauf s'ils ont un
rapport avec le pays.
Quant aux photographies d’élus, ne pouvant me les
procurer toutes, j’ai pris le parti de n’en mettre aucune ce qui évite de
froisser les absents.
D’autre part, je n'ai pas séparé les sections de
Cazaux et du Pyla. En effet cela aurait conduit à répéter parfois la même
chose.
ABATILLES (chemin des).
Le chemin dénommé des Abatilles, sur la carte de l'Office de
Tourisme, part de l'ancienne Maison du Juge, longe le pied sud des dunes de
Lagrua et du Hourn Somard passe au sud de l’Etrier arcachonnais et arrive au
pied de l’ancienne piste de ski sur grépins avant de rejoindre l'angle sud-est
du cimetière d'Arcachon. Il est, en grande partie, emprunté par une piste
cyclable. (Voir la carte des lieux-dits). En réalité, ce chemin rural classé en
1846 s’appelait « chemin de
Quant au chemin appelé
actuellement «des Abatilles »il portait, à
l’origine le nom de « chemin de la
bat de ninot », partait de la
cabane de Lagrua et rejoignait l’angle sud-est du cimetière d’Arcachon en
suivant à peu près le tracé de l’actuelle allée Camille Jullian puis la fin de
l’allée Jean Balde. D’autres tracés le font arriver au bout de l’allée Auriol
aux Abatilles. Mais il est interrompu, près de Lagrua par la zone d’épandage
éventuel du SIBA puis, dans sa partie centrale par le golf, et à l’arrivée par
le camping d’Arcachon…. !
Enfin il y avait en 1849 un « chemin des Abatilles » qui
partait de « la maison du juge »dont le tracé a été complètement
« recouvert » par des lotissements.
Chemins ruraux et
date des semis. (R.Aufan 1994)
Sur cette
carte établie d’après le cadastre de 1849, on distingue du nord au sud les
quatre chemins qui reliaient
Les Abatilles est un diminutif du mot "abat"
(vallée) auquel on a ajouté le suffixe ancien "ilh". Il
signifie donc "les petites vallées".
ACACIAS (chemin des) Le
Pyla
(20-08-1928)
(avenue)
(16-11-1976)
Le robinier, ou "faux acacia", importé, vers 1600,
d'Amérique du Nord par le jardinier Robin, a été longtemps utilisé pour
lutter contre la mobilité des sables. Son bois l'est souvent pour faire des
clôtures.
ADER Clément (rue)
Aviateur français (1841-1925) considéré comme le "père de
l'aviation" pour avoir, en 1890, fait voler pour la première fois un
"plus lourd que l'air".
AERODROME (avenue de l')
Elle évoque l'aérodrome de Villemarie qui a été fondé en 1949.
Le premier projet d'aérodrome date de 1931 et le lieu d'implantation
proposé était ...les prés salés entre
Villemarie fut choisi en 1938, mais ce n'est qu'en 1949 que les
L'ensemble fut concédé à l'Aéro-club d'Arcachon présidé par le
général Terrasson. Il demanda, pour servir au gardien, à conserver l'ancien
moulin construit sur le canal de dérivation, mais il n'en reste que deux
meules...
Les autres bâtiments, non utilisés par l'Aéro-club, furent démolis et
leurs matériaux vendus au profit du Syndicat. Quant au "canal des
usines", il fut comblé sur
Il resta à régler le problème du libre pacage qui, en vertu de la
baillette de 1550, pouvait continuer à s'exercer sur les pistes...Le
Préfet proposa le cantonnement qui fut repoussé par les communes au
motif évident qu'elles étaient propriétaires du bien concerné. Les élus testerins
suggérèrent à l'aéro club de clôturer son périmètre et de le mettre en culture
afin de respecter la baillette selon laquelle le captal ne pouvait concéder les
terrains et donc les soustraire au libre pacage que pour y semer des blés...!
Finalement, après la suspension du droit de pacage (1949) puis un projet avorté
d'adjudication de ce droit (1950) il fut définitivement interdit en
1950.
Hangar de
l’escadrille « Mouillard » au pied de la dune (Collection
particulière)
AFRIQUE (impasse d')
Nom d'un crassat au sud-ouest de l'île aux oiseaux.
AIGRETTES (allée des)
Oiseau blanc à pattes et bec noirs, l'aigrette garzette, proche du
héron, a une touffe de plumes sur la tête. Il est protégé en France depuis
1962, car il eut à souffrir, dans le passé, des ravages de la mode....
AIGUILLON (rue de l')
Le nom apparaît au XIIIe siècle. Mesnil, Cassini et Belleyme,
cartographes français du XVIIIe
siècle,
mentionnent la pointe de "l'éguillon". En 1789, cela s'écrit "Léguillon",
puis en 1849 "Pointe de l'aiguille".
Jacques Ragot évoquait "le guillon", désir
instinctif (guilhe) éprouvé par les marins rentrant au port après les campagnes
de pêche, en vieux français l'aiguillon de la chair ; ou encore l'aiguille (agulhe)
dont se servaient les douaniers pour sonder les paquets. Mais le poste de
douane était au "Moing" et non à l'Aiguillon .
Il y a une autre possibilité, l'aiguillon est aussi le bâton ferré
pour stimuler les bœufs, or la pointe était très fréquentée parles bovins, les
dessins de Léo Drouyn en témoignent.
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Léo Drouyn 1857.
L’Aiguillon, le chenal du Hourquet et le port de
L'explication est beaucoup plus simple, le nom est tiré de la forme
du territoire avançant en pointe dans la mer.
AIRE d'ACCUEIL DE
Cet ensemble a été réalisé dans le cadre du Grand Site National de
AIRIAL(avenue de l’)
L'airial n'existe pas en Buch, c'est, dans les Landes, une clairière
autour de la maison du maître, regroupant celles des métayers, la
bergerie et tous les bâtiments nécessaires à l'exploitation.
En Buch, le terme le plus proche, bien que de sens différent, est
"les places"(voir ce mot).
AJONCS (avenue des) Le Pyla : les
Pins de
Très commun dans les landes atlantiques où il pousse à l'état
sauvage, l'ajonc d'Europe fut utilisé pour fixer les sables mobiles. On
l'appelle "jaougue" en
gascon.
ALBATROS (avenue des) Super Pyla
2. (10-09-1974)
Palmipède des mers australes d'une amplitude d'environ
ALBBIZIAS (allée des)
Arbre de la famille des mimosas, très utilisé depuis quelques années
comme arbre d'ornement.
ALEXANDRINE (Rue)
C’est le vestige testerin d’une rue d’Arcachon baptisée ainsi en
l’honneur de l’épouse (Alexandrine, Charlotte) du neveu d’Adalbert Deganne,
Fernand de Maupassant qui était inspecteur Général des chemins de fer.
ALISIERS (rue des)
De la famille des rosacées, le bois de cet arbre de 10 à
L'alisier torminal le fut aussi, à l'époque romaine, contre la
dysenterie.
ALIZES (avenue des) Super Pyla
2. (10-09-1974)
Ancien "square du vent d'autan" ou voie N° 6. Les alizés
sont des vents qui soufflent des tropiques vers l'Equateur. Dans l'hémisphère
nord, du N.E. vers le S.W., ce sont les vents porteurs des traversées
Europe-Amérique.
ALLIES (rue des)
Ancienne rue appelée "des places" le 13 Février
1847. Les places étaient les endroits où l'on réunissait les troupeaux, à
l'entrée de la lande. Ce genre d'enclos: le triangle délimité par les rues des
Alliés, de
Tout à côté se trouvait un moulin à vent dit "moulin des
places" ; il y en a deux sur les relevés de Mesny en 1762. D'après la
carte de Charlevoix de Villers en 1778, il s'agissait des moulins dits de
Chassin et de Broc. Ces moulins sont parfois appelés de Cap lande
car c'était là que commençait la lande. D'ailleurs, la prolongation de la
rue du Président Carnot qui borde les Places à l'Est s'est depuis longtemps
appelée rue des landes. En 1849,les deux moulins à vent appartiennent à
Taffard (moulin de Cap lande) et à Fleury (moulin des places). Le
lieu dit "Cap lande" étant mitoyen, il doit s'agir des mêmes .
Elle fut nommée rue des Alliés en l'honneur des 27 états
vainqueurs de la guerre de 1914-18.
ALOUETTES (rue des)
Passereau commun qui se prend depuis le Moyen Age (Orthez
1400)dans les pantes ou pantières. Le piège est constitué de deux
grands filets plaqués au sol qui se rabattent l'un contre l'autre lorsque les
alouettes, attirées par un appeau vivant et par le sifflet du "chioulayre"
(le chasseur caché dans une cabane), se sont posées. Ce type de chasse n'est
plus autorisé que dans trois départements du Sud-ouest : Gironde, Landes et
Pyrénées Atlantiques du 10 octobre au 20 novembre, les autorisations
préfectorales devant être renouvelées chaque année.
La plus commune dans le sud-ouest est l'alouette-calandre.
A
AMPERE André (avenue)
Savant français, inventeur de l'électro-aimant et du télégraphe
électrique (1775-1836).
ANGOULINS (impasse des)
C'est le nom d'un crassat (terrain émergé à marée basse sur lequel
sont installés les parcs à huîtres) et d'un estey (chenal qui serpente entre
les crassats) au nord de Meyran. Il est déjà présent sur la carte de 1860.
Un angoù, dans les Landes, est un endroit marécageux,
mais anguila est dans le gascon gujanais une anguille...
ANJOU (enclos de l')
Province dont le douzième comte, Henri Plantagenet, futur Roi
d'Angleterre, épousa Aliénor, Duchesse d'Aquitaine, en 1152.
APPERT Nicolas (1749-1841) rue La Teste
(4 Avril 2013)
Inventeur
du procédé de conservation des produits alimentaires, son nom a été donné à la
rue qui conduit aux terrains consacrés aux jardins familiaux.
AQUITAINE (allée d')
Les Aquitains, avant la conquête romaine, étaient, entre Garonne et
Pyrénées, un peuple différent des "Gaulois" par leur langue
dite "aquitanique" ancêtre à la fois du basque et du
gascon d'où viennent les noms de lieux en os. Le nom, dérivé du latin
aqua, signifie "pays des eaux".
ARAGO (rue)
Parmi les trois frères Arago : François (1786-1853, astronome et
physicien, membre du gouvernement provisoire en 1848), Etienne
(1820-1892, écrivain et homme politique) et Jacques (1790-1855, écrivain), il
semble logique de retenir le dernier, auteur, en 1829, d'une "Promenade
historique, philosophique et pittoresque dans le département de
ARBOUSIERS (avenue des) Le
Pyla. (24-07-1925)
Arbuste d'origine méditerranéenne de la famille des éricacées. La
zone de prédilection des lédouneys est à l'abri de la dune du Pilat, à
cause d'un microclimat .
Les "ledounes", ses fruits en gascon, étaient
utilisées pour faire des gelées et une boisson rafraîchissante, "le
lédounat". Ils constituent aussi l'aliment principal des grives mauvis
dont le nombre augmente considérablement en automne, lorsque les fruits sont
mûrs. Son bois est utilisé en marqueterie.
ARCACHON (boulevard d’)
Comme je l’ai expliqué dans mon site
« http://naissancedarcachon.free.fr »,le nom d'Arcachon apparaît vers
1205/1243 sous les formes Arquasson,
Arcaisson. La forme -iss- correspondant au son -ch-, la prononciation
était donc déjà la nôtre .Il connut ensuite nombre de graphies.
Deux
explications possibles : soit, c'est le plus vraisemblable, l'endroit où
il y a des chênes (du latin cassanus), soit, d'après Bénédicte et
Jean-Jacques Fénié, la "brêche", donc l'estuaire de
D’autres
y ont vu une analogie avec «Kar», la
roche. En effet, au XVIe siècle, le nom devient Carcassone ou Carcaxon,
(x = ch) et sur les portulans, on peut voir de petites croix signalant un
danger aux navigateurs. Plus que des brisants rocheux, ce devaient être des
bancs de sable et l’analogie vient peut-être de là. Une dune en gascon se nomme
roque ou règue.
Par contre l’explication « grecque » qui est
malheureusement toujours colportée est à bannir car, forgée de toutes pièces,
elle est de la même veine que l’exotique « Pyla ».
Cette étymologie grecque formulée en 1869 par l’abbé Bauvois
associait trois éléments :la ville d’Arcachon, l’arcanson ou colophane (le
brai sec)et la ville grecque d’Asie mineure de Colophoon où on en fabriquait.
Des dictionnaires « sérieux » continuent à la propager faisant même
d’Arcachon une déformation au XVIII° siècle (!) du mot arcanson.(sur ces
produits et leurs dénominations voir mon site http://brais-poix.chez.alice.fr)
.
ARMAILLE Comte d' (rue du)
Germain René de
Il voulut mettre en culture les terres endiguées au sud de la route
d'Arcachon et transformer le reste en réservoirs à poissons avec l'accord de
l'Etat. Il s'opposa à la commune et après son décès, le 22 Octobre 1859 à
Arcachon, c'est son épouse qui continua la lutte. La partie Est, endiguée
en 1869, fut ensuite acquise en 1872 par Harry Scott Johnston, négociant
bordelais Président des Pêcheries de l'Océan et la partie Ouest fut adjugée en
1877 à...son frère Nathaniel Johnston qui ne put l’endiguer en raison d’un
accord passé en 1851 entre M. d’Armaillé et l’Etat selon lequel si la partie
est pouvait être endiguée (ce qui fut fait en 1868),les zones situées à l’ouest
et au nord de la craste douce ne le seraient pas. Malgré cela, une digue fut
édifiée en 1930-35, s’effondra en 1944 et fut rétablie en 1978. Pendant tout ce
temps d’innombrables procès eurent lieu, toutes les juridictions administratives
ou civiles eurent à en connaître, jusqu’à ce que la domanialité des terrains
soit reconnue et que la commune reçoive l’autorisation de les aménager. (voir
Prés salés)
ARMANDY André (avenue)
Albert André Aguilard dit Armandy (1882-1958), écrivain français,
auteur du livre "Les cribleurs d'océan", composé au Cap Ferret
où, après y avoir passé des vacances, il fit construire, en 1945, une villa.
ARROUSINEY (rue de l')
Improprement traduit par
"résinier", l'arrousiney est, au XVIIIe siècle, celui qui transforme
les gemmes (la résine) et le galipot en gommes (rousine, brai sec et
colophane) en les cuisant dans un grand chaudron, la caoudeyre.
A ne pas confondre avec celui qui fait couler la résine de l'arbre,
le « gemier » ou « gemmeur ».
Le lotissement fut autorisé en 1988.
ATLANTIQUE (boulevard de l') Le
Pyla. (16-11-1976)
Artère principale prévue pour desservir par l'Est les lotissements
qui s'étalent sur le flanc ouest de la dune de Pissens, elle a été réalisée au
fur et à mesure de leur création ; mais elle est interrompue par celui du
Domaine dont la voirie est restée privée, c’est pourquoi le Conseil municipal a
décidé, le 27 Juin 2002, pour des raisons d’intérêt public, de classer les
voies de ce lotissement dans le domaine public « y compris par l’expropriation »
afin de rétablir la circulation sur le boulevard mais en 2008 la situation n’a
toujours pas évolué.
Elle suit la ligne de crêtes de la dune de Pissens à une altitude
moyenne de
En 1762, on planta un signal sur cette dune "blanche" pour
tracer les parallèles à la méridienne de Paris. En 1763,l'ingénieur Mesny
recommença l'opération et constata que la dune avait reculé de
AUBEPINES (avenue des)
Cet arbrisseau de la famille des rosacées, appelé "bré"
en gascon, a des rameaux qui portent des épines (brèdes) et des fleurs
blanches. Il est très fréquent dans la forêt et dans les jardins.
AURORE (allée de l') Le Pyla :
BAIES (avenue des) Le Pyla :
l'Ermitage. (22-06-1990)
(square) (13-11-1992)
Prolongement de l'avenue de l'Ermitage. Il s'agit ici des fruits
charnus (arbouses....)
BAINES (avenue des) Le Pyla : le
Domaine. (26-10-1995)
Les baïnes sont des dépressions creusées par la mer, visibles à marée
basse, en bordure de plage, elles deviennent très dangereuses quand le banc de
sable qui les délimite au large est coupé par les vagues. Il se produit alors
un phénomène d’aspiration qui peut entraîner les baigneurs.
BAILLONS (Rue des)
Elle débouche rue de
BAL Pierre Valmont (allée)
Cazaux. (27-02-1948)
Né à Biscarrosse le 22 Avril 1832, décédé à Cazaux le 30 Mars 1924.
Conseiller municipal en 1895 et en 1906, adjoint spécial de 1877 à 1878 et de
1895 à 1902, cet instituteur fut membre de
Ironie de l'Histoire, en 1790, c'est son ancêtre, Jean Bal, qui avait
conduit, parce que lui seul savait signer, la délégation de cazalins venus
demander l'intégration de la paroisse de Cazaux à la nouvelle commune de
BALANCE(allée et square de la) Le Pyla :
Signe du zodiaque et symbole de
BANC d'ARGUIN (avenue du) Le
Pyla. (09-07-1997)
Ancienne avenue des passes. Le nom avait été en fait changé en 1987
puisque, le 4 Février, une délibération prévoyait la construction d'un épi au
droit de cette avenue et qu'en Décembre, le même projet parlait de l'avenue du
Banc d'Arguin ; mais il n'y a pas eu de décision officielle d'où le vote de
1997.
Le banc d'Arguin a été mis en réserve naturelle le 28.12.1972.Il est
géré par
Son nom apparait pour la première fois en 1835 sur la carte de
Monnier. Le fameux naufrage de
BAOU (rue du)
Ancien chemin du même nom. C'est le nom d'un quartier.
Le nom orthographié "bau" (1748 et 1810) est aussi
écrit "beau" (1775, 1810, 1821), "baux"(1849)
ou "baou" (1775, 1849, 1888). Pour Simin Palay, un baou, dans les Landes, est une friche.
BART Jean (rue)
Corsaire français (1650-1702).
BASSIN (avenue du) Le
Pyla. (16-11-1976)
Certains ont parfois protesté contre ce nom pourtant célèbre mais qui
évoquait pour eux le "lavement des pieds". Ils proposaient
"baie" mais, le bassin n'étant pas grandement ouvert aux vents
du large, le bon sens a triomphé.
Il s'est successivement appelé "hâvre de
BASTIE Maryse (rue)
Aviatrice française (1898-1952), détentrice de 10 records mondiaux.
BEARN (rue du)
Province dont la capitale est la ville de Pau.
BECASSES (allée et Avenue des) Le Pyla :
les
Hirondelles. (16-11-1976)
(rue)
Cazaux.
(06-02-1965)
Oiseau fétiche de la forêt testerine, la "bécade" se
chassait aux pantes après avoir ouvert, dans la forêt, un couloir de
Une fenêtre. Gravure du XVIII° s. Encyclopédie de
Diderot et d’Alembert
On les chassait aussi "à la passée" aux moments,
lever ou chute du jour, où elles passaient des clairières à la forêt. Cela est
interdit depuis 1978 tout comme la chasse "à la croule"
pratiquée au moment des amours. Actuellement la pratique la plus courante est
la chasse au chien d'arrêt avec des prises limitées (30 par chasseur et par an
en 2006/2007) consignées sur un carnet de prélèvements.
BECQUEREL Henri (avenue)
Fils (1852-1908) et petit-fils de physicien, il a découvert la
radioactivité. Prix Nobel en
1903.
BEETHOVEN Ludwig Van (square) Pyla : bois de
Compositeur allemand (1770-1827).
DU BELLAY Joachim (allée)
Poète français (1522-1560).
BELLEVUE (avenue) Le Pyla :
Bellevue. (16-11-1976)
(impasse)
" " .
(25-04-1990)
L'impasse dessert les N°28 et 30 de l'avenue.
BELLONTE Maurice
Aviateur (1896-1984)qui réussit, avec Dieudonné Coste, la première
liaison Paris New York en 1930.
BERANGER (chemin de)
( rue
)
(06-11-2001)
D'une orthographe fantaisiste, ce nom n'a rien à voir avec celui du
célèbre chansonnier. Il s'agit de l'ancien « carreyrot (chemin
bordé de haies) de Bellangé » attesté en 1810, du nom
des propriétaires riverains : en 1728, un Jean Bellangé, y est propriétaire
d'une vigne ; en 1746, un Bellangé père est tonnelier et on trouve aussi
un Bellangé conseiller municipal en 1790 et un Jean Bellangé, secrétaire
de Mairie en 1821. Ce chemin se terminait au ruisseau de Notre Dame des Monts.
L'erreur pourrait venir de la carte dressée en Juillet 1934 par
André Rebsomen.
Le lotissement autorisé en 1974 fut incorporé en 1983.
BERGERONNETTES (impasse des)
La bergeronnette printanière ou "coudeyte" est
un passereau migrateur.
BERLIOZ Hector (square) Le Pyla.
(28-11-1984)
Compositeur français (1803-1869).
BERNET (avenue de) Le Pyla: le
Domaine (26-10-1995)
S'il s'agit d'évoquer le vieux lieu-dit testerin,
il ne peut évidemment pas être à sa vraie place puisque "le
Bernet" se trouve actuellement en mer, face au Parc Pereire, car la
côte a reculé. Le banc de sable en face des Abatilles tire son nom de ce
lieu.
C'était un endroit planté de "bernes" ou "vergnes",
les aulnes. Dans la forêt, cet arbre, souvent associé aux saules
(aulnaie- saussaie), colonise les anciens marais. Le nom apparaît dès
1559. Il est certainement plus ancien , mais le Bernet de l'époque a depuis
longtemps disparu, rongé par la mer.
BERRY (square du )
Province française, capitale Bourges.
BEYRIE Jean (rue)
Ancienne impasse Jules Ferry, elle porte le nom de Jean Beyrie, né le
5 Juillet 1910. Ostréiculteur, il fit naturellement son service militaire dans
Ce drame, qui coûta la vie à 1297 marins, fut la conséquence du refus
de l'amiral Gensoul et du gouvernement de Vichy, de répondre positivement à
l'ultimatum britannique dont une des clauses prévoyait un départ de la flotte
vers les Antilles où les bateaux auraient pu être confiés à la garde des
Etats-Unis, alors puissance neutre. Les Anglais craignaient en effet que les
Allemands puissent mettre la main sur la flotte malgré les promesses échangées
lors de l'armistice.
BIDAOUS (square des)
Champignons jaune soufre qui ont la particularité de pousser dans le
sable ou sous la mousse et qui, bien que charnus, sont très appréciés dans la région.
BIGHAMTON (rue de)
Ville américaine jumelée à
BIREKA (porte du)
Orthographe fantaisiste d'un mot gascon local, le "bireca",
endroit réservé pour que tournent (bire) les charrettes.(ca)
Cette impasse piétonnière se trouve entre les calantes des
pirelons et des tilloles
BISCARROSSE (avenue de) Pilat Plage.
(17-01-1948)
(route
de)
Biscarrosse, nom de la commune landaise voisine, vient du nom
pré-latin "biskar" qui signifie "la dune", augmenté
du suffixe aquitanique "os". C'est donc le lieu où il y
a des dunes (Durègne de Launaguet).
BISSERIE (avenue de )
(impasse) (27-06-2006)
Ancien Chemin vicinal ordinaire N°11 de Cap lande, il fut rebaptisé,
sur la
proposition de M. Garnung : "cette voie qui est la plus belle
de
Joseph Bissérié (1802-1889), arrivé à
BLANCHARD Jeanine
La salle du groupe vocal du Captalat fut ainsi baptisée en hommage à
son ancienne présidente (Juin 1924 -7 Mars 1998).
BLERIOT Louis (rue)
Aviateur français (1872-1936) qui réalisa la première traversée de
BOIS DE ROME (allée du )
Des pins de laricio (de Corse) et des glands de chênes y furent semés
par le garde Camicas en l'honneur de la naissance du Roi de Rome le 20
mars 1811. Cette nouvelle, parvenue le 25 mars, fut saluée de 101
coups de canon par la garnison de
Longtemps occupé par un terrain de camping, ce bois fut en partie
rasé, en 1973, lors de la construction de la bretelle qui permet aux
automobilistes venus du Pyla de rejoindre la voie directe, puis il fut
urbanisé. Il en reste encore quelques vieux chênes.
Le véritable nom de l'allée : "Allée du Bois du Roi de
Rome" a été heureusement rétabli, mais elle ne se trouve pas à
l'emplacement de l'ancien bois...
BOISOT
Jacques (rue)
L’axe de prise de vue est l’avenue du Général de
Gaulle avec, au fond, l’église. La cheminée, à droite, est celle de
Il était issu d'une famille venue des Landes en 1865 après avoir, en
1864, acheté aux enchères, avec deux associés,
Il est né le 17 Avril 1885 à
De 1928 à 1949, il s'occupe de la protection contre les incendies.
Adjoint de 1928 à 1936 il remplace M. Mouliets décédé en Novembre 1932. Réélu en 1935, (il démissionne
pour raisons privées en 1936) ; Premier Adjoint pendant la guerre, il n'est pas
réélu à
Animateur du patronage St Joseph (Jeunes du Captalat), administrateur
de l'école Saint-Elme, il fut un défenseur des droits d'usage, un spécialiste
des Prés salés et de l'Histoire locale.
Il disparut le 18 Août 1969.
Le lotissement fut autorisé en 1974
BOLETS (impasse)
Nom de famille des cèpes.
BOLLAND Adrienne (rue)
Aviatrice française (1895-1975), elle fut la première femme à
traverser
BONIS Etienne (rue) Cazaux:
Né le 24 Juillet 1893 à Segonzac, en Corrèze, décédé le 22 Mai 1970 à
Cazaux,.Ouvrier civil sur la base, il fut Adjoint de Cazaux de 1944 à 1945
après avoir été nommé membre de la "délégation spéciale" le 1er
Septembre 1944.
BORDES (rue des)
Le nom « village de Bordes » est attesté dès 1621.
On trouve sur les cartes du XVIII° siècle les lieux-dits "le Petit
Bordes" et "Bordes".
Tous ces lieux se trouvent entre l'ancienne route de Bordeaux et le
bassin. Mais il y avait aussi ,au XVIIIe siècle, où ces mots s'écrivaient
parfois sans "s" final, le "bois de bordes"
au sud de la route. (Voir quartiers).
Une borde est une petite bergerie au toit de chaume ou de
brande ; mais il y avait aussi à Bordeaux, en 1610, un BORDES marchand de
résines aux Salinières...Y aurait-il un rapport ?
BOSQUET (Impasse du)
Le petit bois
BOUCHER Hélène (rue)
Aviatrice française (1908-1934), détentrice de sept records du monde.
BOUGAINVILLE Louis Antoine de (allée)
Navigateur français (1729-1811), auteur d'un voyage autour du monde.
BOUIN Jean (rue)
Athlète français (1888-1914),champion de course à pied .
BOULEAUX (Allée des )
Arbres fréquents dans les lieux humides de la lande.
BOURGOGNE (impasse de)
Province française.
BOUVREUILS (avenue des) Super Pyla
1. (16-11-1976)
Oiseau d'origine montagnarde qui s'est répandu dans les régions de bosquets
et surtout de vergers. Il se régale en effet de leurs fruits.
BOYENS (rue des)
La rue des Boyens traverse le ruisseau de Menan avant d'être
prolongée par la rue de Dadé.
Cette partie était l'ancien "chemin de Tignadeuy"
(1846) ou de "Tignaduy" qui traversait le ruisseau sur une "planque"
(pont formé de deux planches). Ce nom évoquerait d'après J.Ragot une "tignade",
une peignée, soit une violente dispute.
Les Boïens étaient un ancien peuple celte originaire de Bohème,
installé au IVe siècle av. J.-C. en Italie, au sud du Pô, dans la région de
Bologne, et soumis définitivement par les romains en 191 av. J.-C. Une partie
émigre avec les Helvètes vers
Leur présence en Aquitaine est hypothétique ; il
semble qu'ils aient été confondus avec un peuple local appelé BOIATES,
dont BOII, au lieu-dit Lamothe, sur la commune du Teich, était la capitale de
civitas. Le passage de BOIAS à BOIOS pourrait faire penser à une tribu
préceltique, alors que le suffixe ate serait celte. Le seul lien semble la
diphtongue BOI qui a pu créer la confusion (F.Thierry).
BRAMELOUP (impasse)
Du nom d'un lieu dit cadastré en 1849, écrit alors en 2 mots
(Brame Loup), il vient du verbe "brama" qui signifie au choix
: beugler, braire, bramer, brailler, gueuler, huer, mugir, rugir,
vociférer...(Palay et Moureau), bien que les loups hurlent, certains de ces
sons peuvent leur être attribués.
Adrien Lassié disait qu'il y avait eu des loups jusque vers
1837.
BRANLY Edouard (rue)
Pyla. (23-11-1959)
Physicien français (1844-1940), inventeur du télégraphe sans fil.
BRAOUET (chemin)
Le braouet, c'est un petit marais. Cette zone mal drainée par
la "craste douce" est particulièrement humide. Le nom,
cadastré en 1810, apparaît en 1660. Il y avait aussi, au pied des dunes, sur la
craste douce, un moulin à eau attesté en 1775 appelé aussi "moulin de
la mole" ou, sur les cartes du XVIIIe siècle, "moulinot"
qui est vraisemblablement issu du diminutif français "moulinet"
employé au XIIIe siècle.
C’est la raison pour laquelle la partie située entre la voie directe
et la forêt a été pompeusement appelé « chemin de
C’était dans son prolongement que se trouvait
le « chemin du pilat »(voir ce mot)
BRASSERIE (Rue et Place de la)
En 1897 fut créée, par
La brasserie (col. Studio Images)
Elle se trouvait à l'emplacement de l'actuel lotissement, près de la
place Thiers.
BREMONTIER (rue)
(groupe scolaire) La
Teste. (06-10-1975)
En 1846 le chemin Brémontier partait de
l'église et menait à l'entrée des semis (près du Cippe), ce secteur ayant été
bouleversé par l'urbanisation (voie directe, lotissements, centre
commercial), il n'est plus visible.
Nicolas
Brémontier (Société scientifique d’Arcachon)
Né en 1738 au Tronquay (Eure), décédé en 1809 à Paris, Brémontier,
ancien clerc de procureur fut d'abord sous Ingénieur (1779-1780) puis Ingénieur
en chef des Ponts et Chaussées (1784) à Bordeaux.
Grâce à sa position officielle, il a largement contribué aux semis de
pins pour fixer les dunes qui furent commencés en 1787 au large de
l'actuelle plage des Abatilles et poursuivis, du Verdon à l'Adour, selon les
techniques du Testerin Jean-Baptiste Peyjehan, son adjoint.
Dans cette rue se trouvait en 1663 la « maison Lalesque » évoquée, en 1900,
par Gustave Labat dans son livre « Le vieux
BRETAGNE (impasse de)
Province française.
BRIS (rue et chemin de)
Ancienne rue des maraichers (partie nord), c'est le nom d'un quartier
cadastré en 1810. S'étendant au nord de l'avenue de Verdun et du boulevard du
Pyla (coupés par la voie directe) il est attesté en 1756.
Il y avait là des fossés et des digues qui empêchaient la mer de
pénétrer plus avant dans les terres.
En 1793, elles furent abimées, déclara leur propriétaire Dumora ,"sous
l'impétuosité de la mer" qui donc venait s'y briser. Il est possible
que des bateaux aient subi le même sort. C'est l'origine du nom qui fait aussi
penser à l'antique "droit de bris ou de naufrage" que percevaient
les seigneurs locaux.
Ces digues se trouvaient, en particulier, sur l'emplacement du
lotissement "la lisière du golf" et au nord du "Truc des
Hargues ou Truc des baillons ". A l'emplacement des Ets. Picard et
Casa, ce "truc" était une butte sur laquelle d'après A. Rebsomen, il
y aurait eu, en 1754, un détachement de garde-côtes. En 1786,l'Abbé
Baurein signalait toujours un détachement de garde-côtes sur le "truc … qui est un tertre ou une espèce
de butte où il y a un retranchement ».
Cette même année 1786, le sieur Gier, concessionnaire des prés salés,
vendit à Taffard de
BRUMAIRE(allée) Le Pyla : Domaine de
Deuxième mois du calendrier révolutionnaire ( 22-10 au 20-11). C'est
le 18 Brumaire an VII (9 Novembre1799) que Bonaparte, par un coup d'état,
prit le pouvoir. C'est le mois des brumes.
BRUYERES (Avenue) Le Pyla :
Bellevue.
(06-02-1965)
(Rue) Cazaux.
Id°
Plante commune de la lande connue, en gascon, sous le nom de callune
ou "bruc". Une des espèces, qui pousse dans les zones humides,
la bruyère blanche (érica lusitania), est protégée. La grande bruyère ou
brande, "Brana", sert, une fois sèche, à fabriquer des balais
mais est surtout utilisée pour des palissades bien que ce soit déconseillé
voire interdit à cause des risques d'incendie.
CAILLIVOLE (chemin de)
Appelé par erreur Caillions, le nom a été rectifié lors de
l'incorporation du lotissement (27 Juin 1995). Le quartier, cadastré en
1849, tire son origine d'un surnom de la famille Moyés (1790). Le mot "cailliouole",
avec lequel J.Ragot faisait le rapprochement, désignait la cheville du pied
(Moureau).
CAIOCS (allée des)
Appellation gasconne locale des mouettes (calhoc-cayoc),
oiseaux protégés.
CALANDRELLE (rue de la)
Orthographe fantaisiste du mot gascon calandrète (Vidal) ou calendre
(Palay) : l'alouette. Le lotissement date de 1985.
CALANDRETA (école)
Ecole "occitane" de
CALANTE (impasse et lotissement de la )
La calante est vraisemblablement une déformation du provençal "calanca"
qui, au XIIIe siècle, désignait un chemin ou un sentier, puis sous la forme "calanco"
et enfin "calanque" a désigné une crique ou une cale à
bateaux.
CAMELIAS (avenue des) Le Pyla : l'Ermitage.
(28-01-1961)
Ancienne voie 2 ou E du lotissement
Arbrisseau d'ornement, originaire d'Asie, familier de nos contrées.
CAMICAS (chemin de).
En l'année 1801 (le 18 Ventôse An 9), un certain Vital Camicas,
perruquier, né à Saint Mons, dans le Gers, épouse Marie Anne
Dubosq. En 1811, on retrouve un Camicas garde des semis au Moulleau,
auteur des plantations du bois du Roi de Rome, puis, en 1823, son fils
qui est recommandé lui aussi comme garde des semis.
Camicas est actuellement le nom de la dune sur laquelle se trouvent
les antennes de radio maritime.
(Voir lieux-dits)
CAMICAS (rond-point
de)
Sur un lit de coquilles d’huîtres s’élève, depuis fin avril 2012, le
« phare des Boïos ». Commandée par la municipalité, cette œuvre, d’un
coût de 150 000 euros, a été réalisée par le sculpteur Michel Stefanini.
Photos R.Aufan
Les
pilotis qui la supportent (elle pèse cinq tonnes) évoquent les pins, tandis que
cables et « voiles » rappellent les activités maritimes de que le phare, situé à Lège-Cap Ferret ne symbolise
plus la commune.
Ancien blason
L’originalité
de ce monument vient de ce que sa matière, du verre dichroïque, diffracte
la lumière et change de couleur selon le moment ou l’endroit d’où on le
regarde.
Destiné à
marquer l’entrée de
CANARIS (avenue des) Le Pyla lotissement
Trichot. (16-01-1976)
Le lotissement date du 3 Juillet 1954. Un canari est un serin
jaune des îles (serinus canaria).
CANDALE DE Frédéric de Foix (Avenue
de)
Ancienne piste 213.
Frédéric de Foix Grailly, Comte de Candale, Captal de Buch de
1536 à 1571, est l'auteur de la "baillette" de 1550 qui accorda aux
habitants des droits de pacage sur les vacants et padouens.
Ce texte fut en partie responsable des retards dans la plantation des
pins tant sur les dunes que dans la lande. En effet lorsque le Captal, Jean
Baptiste Amanieu de Ruat, vers 1720, ensemença en pins la lande du Becquet, les
habitants, en 1733, y mirent le feu car la baillette ne permettait la
suppression des usages que pour "semer en bleds" (céréales) à
l'exclusion de "toutes espèce de
bois".
De même, lorsque son petit-fils François Amanieu de Ruat voulut ensemencer
les dunes menaçantes, selon le projet adressé par son père François Alain
Amanieu à l’Intendant de Guyenne, il leur fallut non seulement obtenir
l'accord des habitants des trois paroisses de
Mais cette baillette eut un autre effet puisque, garantissant le
libre parcours, elle interdisait de fait toute clôture dans les vacants, et
donc dans les dunes ; lorsque celles-ci furent semées de pins, le texte ne fut
pas abrogé, d'ailleurs quand l'Etat vendit ses forêts, en 1863, il prit bien
soin, sachant cela, de préciser que la vente se faisait "sous réserves
de tous les droits d'usage connus ou cachés". Ainsi la possibilité de
circuler librement dans tout le massif forestier, nous la devons à Frédéric de
Foix Candale et la loi a permis depuis aux élus d'interdire toute clôture qui
contreviendrait aux usages locaux...
Une remarque : les mérites de François Alain sont souvent
attribués à son grand-père Jean Baptiste qui n’a pas, on vient de le voir,
ensemencé de dunes. Cette erreur
est consacrée à Bordeaux sur la plaque de la rue de Ruat, et souvent reprise y
compris dans des publications « sérieuses ».
CANELONS (impasse des)
Nom d'un estey et d'un crassat en face du Canon, le nom vient
vraisemblablement du mot chenal.
CANELOT (allée du)
Ancien chemin du canelot.
Le canelot (ph. R.Aufan)
Le canelot est un petit chenal terminé par une écluse. Il est parallèle
à la digue est du port de
L’écluse étant ouverte à marée haute, il se remplit et son eau
sert ensuite à alimenter les bassins dégorgeoirs ostréicoles.
CAONE(Chemin de la )
Cazaux. (06-01.1970)
et impasse
de… (02.02.2011)
Une caune est une ruche (cauén en Bigorre).
CAP DU MOUNT
Cazaux. (30-03-1995)
Le cap du mount est l'entrée (cap) de la vieille forêt
usagère (la montagne, le mount).
CAPITAINE (chemin du )
Cadastré en 1822,l'enclos du capitaine devait appartenir à un ancien
gradé. Il y a là, à cette époque, un four à résine.
Parmi les membres célèbres de
(Voir lieux-dits)
CAP
OCEAN (rue)
Elle porte le nom du Centre commercial tout proche.
CAPTALAT (rue du)
Elle allait jusqu'à la rue Jules Favre, une partie est devenue la rue
Henri Dheurle.
Ancienne seigneurie des Captaux de Buch, comprenant les paroisses de
A ne pas confondre avec le Pays de Buch qui était beaucoup plus
étendu et dont
CAREYROT (rue du)
Le carreyrot (chemin bordé de haies) était le nom de l'actuelle
rue des Facteurs toute proche qui s'appelait auparavant le "carreyrot
des places" du nom du quartier qu'il desservait.
Le lotissement date de 1982.
CARNOT Président (rue du)
Ancienne rue des landes (13.02.1847) qui allait de la rue du Captalat
au Cap lande où s'arrêtait le bourg et commençait la lande ; en 1896 le nom fut
donné à une partie de la rue des landes (de la rue du Captalat
jusqu'à la rue Desbiey) puis, le 28 Janvier 1961, à la totalité de
l'ancienne rue des landes.
Carnot,
Marie, François, Sadi (1837-1894) était Président de
Dans cette
rue, Gustave Labat avait, en 1900, repéré un linteau de porte actuellement
conservé par
CARROUSEL (rue du)
Un carrousel était une fête pendant laquelle des cavaliers
exécutaient des évolutions; le dernier grand carrousel de l'Ancien Régime eut
lieu en 1662 sur la "place du carrousel" devenue "Place des
Tuileries". La tradition fut reprise sous l'Empire avec une tonalité plus
militaire.
Le rapport avec l'actuelle rue n'est pas établi.
CARTIER Jacques (allée)
Elle relie deux lotissements :
Explorateur français (1491-1557) qui prit possession du
Canada.
CASINO (Avenue
du) Le Pyla.
(23-11-1959)
Elle tire son nom d'un projet avorté de construction d'un casino. Le
premier projet avait été déposé en 1930 par le groupe Rulh mais était
conditionné par le classement de Pyla en station climatique. Le terrain vague
qui en est résulté a vu aussi fleurir un projet, lui aussi avorté, de
thalassothérapie.
CASTANDET Jean, Guillaume, Louis (Rue)
Cazaux. (24-06-1998)
Les pins de Cazaux
(prolongation) (18-09-2000)
Confirmée (29-03-2005)
Né le 25 Août 1902 à Gujan Mestras, décédé le 16 Mai 1982 à Arcachon,
il fut Adjoint spécial de Cazaux de 1953 à 1959.
CASTELNAU Général (Rue du)
Ancienne rue de l'aîné ou rue Lainé du nom de Joseph
Lainé : né à Bordeaux en 1767, mort à Paris en 1835, député en 1808.
Disgracié en 1813 car il réclamait la paix, il se retira à Bordeaux où il
reçut en 1815 le Duc d'Angoulême. Avocat, royaliste modéré, il fut élu député
de
La partie de la rue qui va de
Le Général Edouard de Curières de
Castelnau, né en 1851, fut adjoint de Joffre ; élu député de l'Aveyron
de 1919 à 1924, il fut Président de
CASTERA Joseph (rue)
Né en 1805, il fut, le 16.12.1843, le premier adjoint spécial de
Cazaux et le resta jusqu'en 1877. Il participa, en 1851, à la
deuxième demande d'érection en commune (la première émanait en 1841 de Jean
Castéra).
Fils d'Etienne Castera et de Marie Fabre, il disparut le
26.08.1877.
CATALANS (allée des)
Lactaire délicieux, champignon très fréquent dans les pinhadars de
la région.
CATALPAS (allée des)
Arbre de la famille des bignoniacées, découvert en 1726 en Caroline
(Etats-Unis) par le naturaliste anglais Mark Catesby. Le nom est d'origine
amérindienne.
CAUDRON Frères (impasse)
Gaston (1882-1915) et René (1884-1959). Aviateurs et
constructeurs.
CAZAUX (boulevard et route)
(16-11-1976)
Ancienne avenue (28-01-1961) menant à Cazaux.
Orthographe fantaisiste franco-gasconne de "casaus". Un
casau est un jardin potager ou un enclos autour de la maison. Saint
Pierre de Cazaux est attesté dès le XIIIe siècle comme paroisse indépendante de
l'archiprêtré de Buch mais ses habitants demandèrent, en 1790, leur
rattachement à la commune de
CEDRES (allée des)
prolongée le
(31-01-1991)
Si le cèdre de l'Atlas (introduit en France en 1860) s'allie au chêne,
c'est sur les sols calcaires... Quant à celui du Liban (introduit par
Jussieu en 1733), il est lui aussi peu représentatif de la région !
L'allée des cèdres a vraisemblablement été tracée sur une partie de
l'ancien chemin de tamboutayre (Voir Coutoum)
CENT FRANCS (allée)
Cazaux. (06-02-1965)
Le creusement de la craste qui longe la rue a été fait pour drainer
le quartier après que la construction de la base ait modifié l'écoulement des
eaux. Cela aurait coûté I00 francs, d'où le nom.
CHAMBRELENT (rue) Pilat
Plage.
(22-09-1948)
(groupe scolaire) La
Teste. (10-06-1975)
Ancienne rue Brémontier, débaptisée pour double emploi.
Ingénieur des Ponts et Chaussées (17 Février1817 à
CHANTEBOIS (avenue)
Mot crée de toutes pièces.
CHANTEBRISE (allée) Cazaux.
(13
-11-1992)
Même remarque.
CHANTERELLES (allée des )
Champignons plus connus dans la région sous le nom de girolles.
CHANZY Général (rue et boulevard)
Ancienne rue d'Arcachon (13.02. 1847) qui allait de l'Eglise au
Coum (actuelle place Jean Jaurès) d'où partait le chemin de
Alfred Chanzy (1823-1883) commanda l'Armée de
CHAPELLE (allée de la) Le Pyla-les
Alouettes.
(16-11-1976)
La première chapelle du Pyla fut construite en bois vers
CHAPELLE FORESTIERE (avenue de la) Le Pyla. (20-12-1994)
Même sens, mais c'est le nom du lotissement.
CHAPPE Claude (rue)
Ingénieur (1763-1805), il construisit le premier télégraphe de Paris
à Lille en 1794.
CHARCOT Commandant (allée du)
Navigateur, (1867-1936), explorateur des régions polaires, naufragé
sur "le Pourquoi pas."
CHARDIN Jean-Baptiste
(rue)
Peintre français ((1694-1779).
CHARDONNERETS (impasse des )
Passereau appelé ici "cardounét".
CHARLEVOIX DE VILLERS (rue)
Ancien Chemin Vicinal N°29.
A partir de 1742, le baron Charlevoix de Villers travaille au dépôt
des cartes marines, on le retrouve ensuite à Dunkerque puis à Saint Domingue,
en 1746, où il est nommé ingénieur du Roi(1753).
Colonel en 1778, Ingénieur en chef de
CHARMES (allée des)
Compagnon et concurrent du chêne.
CHASSEURS (rue des )
Ancien chemin vicinal N°19 (y compris l'actuelle rue de Menan). Son
nom vient du fait que c'était le chemin emprunté pour aller chasser les
alouettes (voir ce mot).
Les Testerins ont semble-t-il toujours chassé. Sous l'Ancien régime,
si la chasse était effectivement interdite aux
roturiers, il s'agissait essentiellement du gibier sédentaire et
cette interdiction royale était limitée par les coutumes locales et les
nombreuses tolérances, sans oublier le braconnage qui était général.
Le Masson du Parc : « Pesche des
oyseaux marins dans la baye d’Arcasson-1727»
(BM Bordeaux, publié par Les éditions de l’Entre deux mers)
Par contre la "pesche" au filet des oiseaux de
passage était tolérée car nourricière.
Ce droit, vraisemblablement très ancien, est attesté en 1604 puisque
les habitants peuvent prendre dans la forêt "des perches pour fournir à
leur pêcherie et chasse des oiseaux."
De plus, bien que ce soit théoriquement
interdit, les seigneurs concédaient souvent le droit de chasse dans la forêt,
les marais ou dans les "lacs d'eau douce" qui se formaient en
hiver dans les lettes, entre les dunes. Cela contre de l'argent et une part du
gibier. C’est ainsi qu’en 1775,les « eaux qu’il y a sur les terrains en
marais » à l’emplacement du golf actuel, sont concédés à Peyjehan,
contre 1/6° des canards tués et 5 sols de droit d’entrée. D’autres concessions
sont faites la même année ; Pierre Portié et ses trois associés sur les « lettes
entourées de sables blancs, de Pissens et des Abatilles où il y a des
eaux » et, à Pierre Taffard de
CHATAIGNIERS (allée des)
Le "castagney" aime les terrains siliceux d'où sa
présence ; en ouvrant, sans se piquer, le bogue, on trouve la savoureuse
châtaigne: la "castagne" qui, dans le langage populaire
méridional, désigne aussi, avec son cousin le marron, un coup de poing.
CHEMIN DES DAMES ( rue et impasse du)
Ancien chemin puis rue du Mourillat et Chemin vicinal N°29 dans
la partie Coum. Mourillat viendrait peut-être du nom de la famille Moureau.
Le Chemin des dames, route de crêtes tracée à l'origine pour
"Mesdames", filles de Louis XV, fut le théâtre d'une bataille aussi
meurtrière qu'inutile qui eut lieu du 9 au 16 Avril 1917 . Elle valut un procès
à son organisateur le général Nivelle. Elle fut en partie à l'origine des
mutineries qui secouèrent l'armée française.
CHEMIN DE
Ce chemin rural classé en 1847, était, dans les
temps anciens, une des principales voies d’accès à l’ermitage de Notre Dame
d’Arcachon. Prolongement de l’ancien « chemin
vicinal N°52 de la forêt d’Arcachon », l’actuelle rue Lagrua, il partait, en
1810, de
Un autre chemin porte ce nom sur la carte de Rebsomen établie en
1934, partant de la cabane de Lagrua, il correspond, à partir du chemin de Camicas, à la piste cyclable qui longe au sud la
dune de Peymaou et, au-delà de l’Etrier arcachonnais, l’allée des Dunes. (voir
la carte des quartiers). En fait ce chemin était, en 1857, lors de la naissance
d’Arcachon,
appelé « chemin
de la bat de Ninot ».
Les
anciens chemins de
-la route départementale ( actuel boulevard de
la plage)
-le chemin de
-le chemin de La bat de ninot,
-le chemin des Abatilles,
-le chemin du Moulleau.
CHENAIE (square) Le Pyla Domaine
(26-10-1995)
Endroit planté de chênes.
CHENES (avenue des) Le Pyla l'Ermitage
et Bellevue. (24-07-1935)
(Prolongée en 1961 et 1976).
Les chênes, "cassi", qui poussent à l'état sauvage
dans la vieille forêt (montagne) ont été introduits dans les forêts modernes
par Peyjehan, dès le début des semis.
Mélanger des glands de chênes pédonculés ou tauzins voire de
chêne-liège aux semis de pins était effectué dès 1791. Au XXe siècle, les plans
d'aménagement de la forêt ont, pour des raisons économiques, éliminé le chêne,
dont on reconnaît aujourd'hui les vertus en particulier dans la prévention des
incendies...
CHENES VERTS (avenue des) Le Pyla : Pins de la
famille. (22-06-1990)
Appelés aussi « yeuse » les chênes verts sont des arbres à
feuilles persistantes, très touffus, des régions méditerranéennes.
CHERGUI (avenue du) Super Pyla 2.
(10-09-1974)
Vent saharien...
CHEVREFEUILLES (avenue)
(allée) «
Arbrisseau grimpant qui s'enroule autour des autres végétaux.
CHOPIN Frédéric (rue) Cazaux : Lotissement
du Clavier. (22-04-1986)
Compositeur polonais né de père français (1810-1949).
CHEYRON Capitaine Louis du (rue)
Ancien passage Saint Georges et du petit Bordes.
Né le 21 Août 1889 en Dordogne, décédé le 14 Septembre 1971 à
Il habita donc la villa "Mardochée" et l'appela
"Chantilly" (mais le premier nom est resté inscrit). Outre de ses
propres chevaux, il s'occupa de relancer les courses du Becquet et tous les ans
a lieu une course qui porte son nom.
Malheureusement l'impasse n'a rien à voir avec le domaine qui se
trouve au nord-est de l'hospice Saint Georges et qui est traversé par un chemin
sans nom qui prend sur celui du Petit Bordes.
CIGALES (avenue des) Le
Pyla.
(18-02-1988)
"Inséparable de la résine, elle chante quand
l'arbre suinte au plus chaud du soleil" (Charles Daney) mais elle était décimée
par le gemmage à l'acide.
CIPPE BREMONTIER (allée du)
Brémontier (1738-1809) Ingénieur général des Ponts et Chaussés,
occupa de 1765 à 1802 différents postes à Bordeaux et travailla en particulier
à la fixation des dunes. (voir rue Brémontier)
Un cippe est une demi-colonne sans chapiteau ou un pilier
quadrangulaire. Celui-ci, en marbre rouge, a été érigé en Septembre 1819 pour
commémorer les premiers semis attribués à Brémontier. Il a été transporté
(ainsi que les pierres du socle qui proviennent de la démolition du Château
Trompette de Bordeaux) par voie maritime de Bordeaux
à
Le cippe (collection privée)
On peut y lire l'inscription suivante : "L'an MDCCLXXXVI
(1786), sous les auspices du Roi Louis XVI, Nicolas Brémontier, Inspecteur
Général des Ponts et Chaussées, fixa le premier ces dunes et les couvrit de
forêts.
En mémoire du bienfait, Louis XVIII continuant les
travaux de son frère, éleva ce monument. Antoine Lainé, Ministre de l'Intérieur
; Camille, Comte de Tournon, Préfet de
Cette carte postale a induit en erreur beaucoup
de gens qui croyaient, à cause du terme « mausolée » que c’était un
tombeau.
On voit au fond du pare feu l’église Saint
Vincent. Aujourd’hui, du même endroit on ne voit que … des villas.
Ce monument,
qui appartient aux Eaux et forêts, fut longtemps négligé par les testerins. En
effet il passait sous silence les mérites des prédécesseurs de
Brémontier :en particulier de Desbiey, de Charlevoix de Villers, de
François Amanieu de Ruat et surtout de Jean Baptiste Peyjehan qui aida
Brémontier dans sa tâche.
D’autre part, le monument , isolé de
Les semis, dessin de Brémontier (Ecole Nationale
des Ponts et Chaussées-Paris)
Pourtant la forêt dite de Pachou (voir lieux-dits) qui se trouvait,
il y a peu, en arrière du Cippe, était la plus ancienne des forêts
« modernes » puisqu’elle fut plantée en 1803. On y voit d’ailleurs, à
l’est du cippe, quelques petits renflements dunaires qui sont dus à
l’installation de palissades pour arrêter les sables et protéger les semis.
C’est donc la dernière forêt dont Brémontier a dirigé les semis
puisqu’il fut nommé, l’année suivante, à Paris. Le Cippe, quoiqu’en ait pensé
les notables testerins est donc bien placé et son relatif abandon totalement
injustifié. Ce fut, en 1972, un des premiers soucis de
Lors de la construction du lotissement situé en arrière et dénommé
« les greens de Brémontier »( on est près du golf), je fus contacté
pour une mise en valeur du site afin de rappeler cette histoire.
Mais le projet s’enlisa dans …les sables et les seuls
« travaux » réalisés furent l’enlèvement iconoclaste des bornes et
des anciennes chaînes qui délimitaient le périmètre.
Depuis, l’ONF, pour le bicentenaire de sa disparition, a, en 2009,
installé un panneau indiquant le monument mais la mise en valeur du site ne se
fit pas.
CIVELLES (impasse des) La Teste : Petit Bordes .
voie privée
Les anguilles retournent, pour se reproduire et mourir, dans la
mer des Sargasses, au large de
CLAIRIERE (allée de la ) Les pins de
Cazaux. (18-09-2000)
(Renommée
29-03-2005)
Dans la région on appelait souvent les clairières "places",
lieu de réunion des troupeaux.
CLAPOTIS (impasse des) Pyla : Les Hauts de
Moulleau. (27-02-2000)
Elle est bien loin de la mer...
CLAVIER (avenue et stade du) Cazaux,
lotissement du Clavier. (22-04-1986)
Nom du quartier cadastré en 1810.
CLE de CAZAUX (rue de la)
Cazaux. (26-01-1994)
Artère du lotissement qui est à l'entrée de Cazaux.
CLEMENCEAU (avenue Georges )
Homme politique (1841-1929),chef de la gauche radicale, surnommé
"le Tigre" ou "le Tombeur de ministères".
Président du Conseil de 1906 à 1909 il gagna le nouveau surnom de "
briseur de grèves", puis après avoir de nouveau dirigé le gouvernement
de 1917 à 1920, il fut alors "le Père
CLOS ALBY (rue du)
Sens inconnu
CLOS d’ALICE (Allée du)
Baptisée ainsi à la demande du promoteur
CLOS des CHENES (square)
un clos est un terrain cultivé fermé de haies ou de murailles, ce qui
n’est pas le cas ici.
CLOS DES IRIS
Place proche du centre commercial
CLUB du LARGE (rue)
Porte le nom du lotissement
COLAS Alain (rue)
Navigateur français né en 1943, disparu en mer en 1978.
COLCHIQUES (Allée des
) Cazaux
voie
privée
« Colchiques dans les prés, fleurissent,
fleurissent
Colchiques dans les prés, c’est la fin de
l’été. »
COLI François (Rue)
Aviateur né à Merville en 1881, compagnon de Nungesser sur l'Oiseau
Blanc, il disparut avec lui, le 8 Mai 1927, en tentant la traversée de
l'Atlantique.
COLIBRIS (rue des)
Passereaux d'Amérique.
COLISEE
(rue-impasse) La Teste centre
(07.7.2010)
Son nom est celui de la résidence qu’elle dessert. Le Colisée, est
l’amphithéâtre de Rome……
COLOMB Christophe (allée)
Navigateur et explorateur génois (vers 1451-1506) au service du Roi
d'Espagne, il "découvrit" l'Amérique en 1492.
COLOMBES (avenue) Haut Pyla.
(16-11-1976)
Nom littéraire ou religieux d'une espèce de pigeons, la "coloume",
de couleur blanche. Elle est le symbole de la paix.
COLS VERTS (avenue) Haut
Pyla. (16-11-1976)
Espèce de canards sauvages.
COMPRIAN (impasse de)
Comprian, quartier de Biganos, était une église appartenant, en 1085,
au Chapitre Saint-Seurin de Bordeaux qui l'aurait obtenue de Charlemagne. Etape
sur les chemins de Saint Jacques de Compostelle, ses liens avec
- au XIIIe siècle, elle servit de nécropole aux premiers Captaux de
Buch de la famille de Bordeaux (y fut enterré en particulier Pierre Amanieu,
aux côtés de son épouse et de sa fille).
- en
CONCHYLICULTEURS (impasse des)
Ancienne impasse de l'Yser.
Tous ceux qui élèvent des coquillages (huîtres, moules, palourdes..
il n'y a guère plus d'autres espèces sur le bassin...).
COOK James (rue) La Teste Grand Large.
(28.11.1984)
Jacques Cook (1728-1779), navigateur anglais qui découvrit
COQS ROUGES (rue des)
Le patronage Sainte Eulalie fondé en
1891 à Bordeaux prit le nom de "Coqs rouges" en
La colonie de
Brameloup (Ph. Coqs rouges)
Elle fut
d'abord installée dans des bâtiments en bois, et c'est en 1941 qu'il inaugura
son local en dur lequel comportait un dortoir de 220 lits.
L'obligation de respecter les normes modernes d'hygiène et de
sécurité fut fatal au patronage qui, n'ayant pas les moyens de moderniser les
locaux, les abandonna en 1978 après 50 ans d'activités.
Actuellement c'est un bâtiment municipal.
COQUELICOTS (impasse)
Plante herbacée, voisine du pavot.
CORDERIES (rue des)
Ancien "carreyrot" qui traversait le lieu appelé "les
places"(où se réunissaient les troupeaux à l'entrée de la lande) devenu
ensuite Place Lepelletier de Saint Fargeau (1760-1793) qui,
Président de
Le nantais Pierre Jollin, y est cordier en 1759, il cède sa
corderie à Etienne Turpin, originaire de Le Vignac, en Agenais.
Elle devient rue de
.
CORMORANS (allée des)
(rue)
Oiseau marin palmipède, le corp
est spécialiste du "plongeon".
COSTE Dieudonné (rue)
Aviateur (1892-1973), il réalisa en 1930, avec son ami Bellonte, une
traversée Paris New York.
COTY Président (rue du)
René Coty (1882-1962) fut le dernier Président de
COUBERTIN Pierre de (rue)
(Salle
omnisports)
Initiateur des Jeux Olympiques modernes (1863-1937).
COULEMELLES (square des)
Champignon à large chapeau apprécié dans les omelettes.
COUM (rue du )
Ancien chemin Grouvel (du nom d'une famille testerine ), puis impasse
du coum (31 Mars 1949), enfin rue. Un chemin du coum existe déjà en 1847.
Le quartier est cadastré en 1849. Le coum est un arbre creusé pour
laisser passer de l'eau sous une chaussée. Le lotissement du Coum à Lagrua date
de 1961, ses voies sont incorporées le 6.02.1969.
De
COURANT (chemin du)
Ancien Chemin des grahudes (27-01-1994), ce nom, qui
évoquait un banc du bassin et venait de "gravudas", les
graviers, fut refusé par les riverains ! C'est aussi l'origine de l'huître
gravette.
Le courant est le chenal qui relie le Teychan à celui de
Girouasse.
COURBEY (rue du)
Nom du chenal "courbe" au sud ouest des crassats de l'île
aux oiseaux, il les sépare du banc de muscla. Il n'existait pas sur les
premières cartes mais il y avait, en 1860, "la pointe du courbey"
et, tout près, un "lac du courbey" à l'emplacement du crassat
dénommé actuellement "la laque".
COURLIS (avenue des) Super Pyla 1
(05-07-1952)
(Prolongée le 28.01.1961 puis le 16.01.1976).
Echassier, appelé "courbagaout".
COUTOUM (rue du)
En 1748, on écrit contom, mais en l'an V sont vendues des
parcelles de pins à Bordes et à Coutou qui étaient exploitées par
Baleste et où il y avait un four à résine.
Le coutou est en gascon local le duvet de certains arbres en fleurs
et par association le coton que Moureau écrit "coutoun", mais
celui-ci n'a jamais poussé à
La rue donne donc accès à des forêts qui existaient sur les cartes du
XVIII° et la "pinède de conteau" (sud du bois appelé alors
"de bordes") serait une déformation de coutou. Lors du classement de
1867, le chemin vicinal N°9 porte le nom de « cantau », il va
« de Cap lande à
En 1847, à son extrémité, après avoir franchi la voie ferrée, un
chemin partait, sur la droite, vers le sud, traversait "le bois du
coutoum, le chemin de la procession et le fossé du moulin de la lande"
avant d'aller vers les landes cultivées. Il s'appelait chemin du Temboutayre,
parfois écrit tembounayre et devait emprunter, sur une partie de son
parcours, le tracé de l'actuelle Rue des cèdres. Or, au lieu dit "la
lande" qu'il devait traverser (entre avenues de Bisserié, de Candale
et la voie directe) habitait, en 1822, un Dessans, tambour de profession...
Au delà du chemin de la procession, le chemin du coutoum était
prolongée par le "chemin des landes de
CRASTES(impasse des deux)
Voir aux lieux-dits : « la lande des deux
crastes »
CRAVEY Pierre (Salle des
Fêtes). (20-12-1994)
"Maire
de
Elu conseiller en 1790, il remplaça le Maire Turpin en devenant
Président de
CRETES (boulevard des ) Le Pyla :
Suit les crêtes de la dune dite de Tournon.
CROIX DU SUD (allée de la) Le Pyla :
Constellation de l'hémisphère austral donc invisible d'ici. Il s'agit
plutôt de l'avion avec lequel Jean Mermoz s'est abîmé en mer, au large de
Dakar, en 1936.
CROSNIER (rue)
Cazaux. (21-01-1998)
Né à Ruan (Loir et Cher) le 15 Juin 1892, il fut adjoint spécial de
Cazaux de 1925 à 1932 et démissionna pour des raisons personnelles. Il serait
décédé au Maroc.
CROULE (avenue de la) Le Pyla : les Pins
de la famille. (06-11-1975)
Nom de la chasse à la bécasse au printemps : la croule est
l'appel amoureux des bécasses à la tombée du jour. Le mot apparaît dans les
dictionnaires en 1863 mais existe déjà en 1555 au sens de roucouler (de
l'allemand grillen qui signifie crier).
CUREPIPE (boulevard de)
Ville de l'Ile Maurice, connue dès 1868, jumelée depuis 1960 à
CURIE Pierre
et Marie (avenue) La Teste-Zone Industielle (Avril 2013)
Située au sud du nouveau « Pôle de santé », elle est
destinée à l’entreé du personnel et des fournisseurs.
Pierre 1859-1906) et son épouse Marie (1867-1934) obtinrent en 1903
le prix Nobel de physique pour leurs études sur la radioactivité et en 1911,
Marie obtint aussi le prix Nobel de chimie.
CYPRES (rue des)
Arbre méditerranéen utilisé comme coupe vent dans le Midi.
DADE (rue de)
Ancien chemin vicinal N°17 de Dadé qui allait jusqu’au chemin de
Braouet
Le nom est celui du quartier, cadastré en 1810 sous la forme Dadé ou
Badet. Le nom apparaît en 1684 avec Pierre Crabey dit Dadé, enterré dans l'église Saint
Vincent .
Le sens de ce chaffre reste obscur. Le lotissement date de 1975.
DAGROS Jean (allée) Cazaux.,
(22-01-1948)
« Lotissement « L’orée du lac »
(27.11.2012)
Né à Mios le 12 Septembre
1885, Jean Dagros est mort pour la France le 7 Septembre 1916 sur le front de
la Meuse.
DAISSON Alain Boulodrome de
Cazaux. (04-06-1999)
Président du club de pétanque, né à
DANDREAU François, Charles (rue)
Cazaux. (21-01-1998)
Appelé familièrement "Charlot", il est né le 22 Décembre
1919 à Cazaux ; il y est décédé le 1 Octobre 1986. Ouvrier d'Etat à la base
comme ajusteur, il fut Adjoint spécial de Cazaux d'Avril 1958 à 1977.
DANEY Jean Armand (rue et square) Le
Pyla. (16-11-1976)
Le prénom a été ajouté en 1994.
Armand Daney né et mort à Gujan (2 Juin 1860-10 Avril 1914) fut Maire
de sa commune de 1904 à 1908 et de 1912 à 1914. Il était, au Pyla,
propriétaire de terrains qui furent lotis en 1925, et construisit vers 1901, la villa "les brisants" qui
fut détruite et remplacée par un hôtel après avoir été vendue en 1932.
DANTIN (Rond Point)
Ce n’est pas une dénomination officielle mais un nom d’usage donné à
cette entrée de
DARRIET (impasse)
Nom d'un quartier, "l'enclos darriet", cadastré en
1849. Il tire son origine d'une vieille famille testerine :, en 1451 on trouve
déjà Guilhem et Jehan Darriet, en 1530, un Arnaud Darriet et en 1535 un
Fourtant Dariet enfin Arnaud Darriet était "comte" (=syndic) de
Leur nom a aussi été donné à une craste dite "craste
d'arriet" (attestée en 1621) l'apostrophe étant ajoutée par les
scribes qui devaient penser au gascon "arriu" qui signifie
ruisseau.
DASSAULT Marcel (rue)
Homme politique français et constructeur d'avions (1892-1986).
DASSIE Jean (allée) Cazaux.
(27-02-1948)
Né à Escource, dans les Landes, le 3 Juin 1880, il fut mobilisé et
mourut au combat à Lizerne, en Belgique, le 24 Avril 1915.
DAUDET Alphonse (rue)
Ecrivain français
(1840-1897).
DAUGEY Raymond (rue)
Cazaux. (27-02-1948)
Ancienne carreyre au nord du stade Alban Chanard. Elle avait été
proposée pour prendre le nom de "route de Sanguinet " mais la
préfecture refusa.
Né en 1872, Raymond Daugey a été tué pendant la guerre de 1914/18, le
3 Mai 1917 à Cormecy dans l'Aisne. Il fut titulaire de la médaille militaire à
titre posthume.
DAUPHINS (allée des) Le Pyla : les
Fauvettes. (06-11-1975)
Mammifères marins fréquents dans le bassin d'Arcachon.
DAUSSY Pierre dit Paul (rue)
Ancienne impasse Gaston de Foix (11 Août
1934).
Né le 29 Janvier 1834 à
DAURAT Didier (Allée)
Aviateur (1902-1940), il commence sa carrière comme pilote de chasse
pendant la grande guerre puis devient un pionnier de l’aviation commerciale
comme directeur de l’aéropostale Latécoère où il fit entrer, entre
autres, Mermoz, Guillaumet et Saint Exupéry, puis à Air France.
DAVID Louis (rue)
Peintre français (1748-1825).
DEBRAY Henri (allée) Le Pyla : bois de
Ancienne voie Debray, elle évoquait, sans donner son prénom, l'ancien
propriétaire des terrains qui furent lotis en 1930.
Le 27-01-1993, le Conseil Municipal prend une nouvelle délibération
et par ignorance ajoute le prénom Henri. Elle honore donc désormais, comme le
précise la délibération, le chimiste français (1827-1886) collaborateur de
Sainte Claire Deville, inventeur d'un procédé de fabrication de l'aluminium...!
DEBROUSSE Marie (Rue)
Marie Dessans, née le 3 Février 1826 à
Celui-ci construisit de nombreux ouvrages : chemins de fer, canaux,
ponts suspendus, barrages dont la liste se trouve sur son monument funéraire au
cimetière d'Arcachon.
Ses enfants, une fille disparue en 1886 et un fils (1846
Elle-même en créa un à Lyon (800 personnes en tout), et reçut en 1908
la médaille d'or de l'Assistance Publique.
En 1912, le 20 Janvier, elle lègue à
DEBUSSY Claude (avenue) Le Pyla : Chapelle
Forestière. (29-07-1986)
Compositeur français (1862-1918).
DE GAULLE Charles (avenue) Le
Pyla. (16-11-1976)
(place)
Cazaux (ancienne place de
(avenue)
La rue d'Haussez, anciennement chemin de Bordeaux, avait été dénommée
le 13 Février 1847 en l'honneur du baron, Préfet de
Le Général de Gaulle (1890-1970) fut le Chef de
DEJEAN
Pierre (impasse) La Teste .
(31.01.2013)
Pierre Dejean (1775-1845) était le gendre de Jean Baptiste Peyjehan,
Inspecteur des semis en 1801, l’adjoint de Brémontier.
Il avait en effet épousé sa fille, Marie, en 1797, le 5 Floréal An V.
En 1803, à la suite du décès de Peyjehan, c’est lui qui le remplace
On lui doit en particulier un état des semis effectués de 1887 à
1832.
Il habitait place Jean Hameau, à l’angle des rues Victor Hugo et de
Verdun (actuellement rue P.Dignac)
La
maison Dejean (d’après J.Ragot, c’est là qu’il reçut le Préfet le 29 avril 1801
DE LATTRE DE
TASSIGNY (rond point) Pyla .
(05-07-1952 et
16-11.1976)
Inauguré le 15 Août 1952 (après la réunion de l'association Rhin et
Danube à Arsac).Jean de Lattre de Tassigny (1889-1952), commanda la 1ère armée Française, puis fut envoyé en Indochine (1950-52),
Maréchal à titre posthume.
DESBIEY (Rue)
et
10-05-1960)
Deux frères au choix....
GUILLAUME : (13 Octobre
Co-auteur avec son frère Louis Mathieu du Traité de 1774 sur "L'incursion
des sables de nos côtes", auteur, en 1776, du "Mémoire sur la
meilleure manière de tirer parti des landes de Bordeaux quant à la culture et à
la population " et rédacteur d'un "Mémoire sur les
marais salants de Certes" (1779) et du rapport sur "La perception
des droits sur les résines" à l'occasion de ses démêlés (1780) avec
les Testerins.
Trois de ses mémoires ont été publiés
par
Louis
Mathieu Desbiey
LOUIS MATHIEU (1734-1817) : prêtre exerçant de 1758 à
1778 dans diverses paroisses bordelaises, chanoine de
Ils sont tous les deux des précurseurs pour avoir, vers 1750, fixé
une dune de Saint Julien en Born (Broque finage) à l'aide de semis de pins.
DESSANS Hubert (rue) Cazaux .
(16-10-1996)
Adjoint spécial de 1908 au 13 Juin 1913, date de son décès.
DHEURLE Henri (rue)
(collège)
Ancienne route de Bordeaux, sur la carte de Charlevoix de Villiers
(1778), puis chemin vicinal N°7.
Henri Dheurle (1917-1945),normalien de 1935
à 1938, habitait 27 rue du Président Carnot.
Il était professeur d'Histoire et Géographie au Cours complémentaire
de
Henri Dheurle (Photo publiée par F.Labatut dans un
article où il retrace l’action d’Henri Dheurle et les circonstances de son
arrestation. Bulletin de
Son nom fut, le 2 Février 1946, proposé par le Conseiller Maura pour
la place Thiers, mais le Maire préféra attendre l'annonce officielle du décès
(17 Juillet 1946) pour prendre une décision. La délibération a été prise à la
demande de M. Maura, le 18.07.1947 et une plaque a été posée à
l'intérieur de l'école de garçons.
DIAPASON (rue du)
La raison de ce choix ne m'est pas connue.
DIGNAC André (rue )
(impasse) id° (23-03-2000)
Ancienne impasse du Coum (31.03.1948) ou chemin Grouvel.
Il fut le premier soldat testerin "mort pour
DIGNAC Pierre (rue)
(Salle municipale) Le
Pyla.
Ancienne rue de
Né le 13 Janvier 1876 d'un père Procureur impérial puis de
Il abandonna
Décédé le 21 0ctobre 1973, il était titulaire de
Son nom a été aussi donné à la salle municipale du Pyla, station qui
s’était développée pendant ses mandats.
On voit sur
la gauche de la carte postale, l’ancienne demeure de la famille Baleste
Marichon construite à la fin du XVII° siècle. Elle a été détruite, il y a peu,
pour faire place à l’immeuble appelé d’un nom qui n’a rien à voir avec le
pays : «les Olympiades ».
AM
DIX HUIT JUIN 1940 (square)
Ancienne place de
L’ancienne place de
DOMAINE (Avenue du) Le Pyla : lotissement du
Domaine. (26-10-1995)
Elle dessert le lotissement
éponyme, seul lotissement cloturé de la commune.
DOMAINE des
DUNES (rue du…) La Teste
Maugis (29.11.2011)
A pris le nom du lotissement
DORE Edmond (rue)
Cazaux. (27-02-1948)
A
Philippe Pétain (1856-1951) commanda à Verdun, fut ministre de
la guerre en 1934, ambassadeur en Espagne en 1939 auprès du général Franco,
Chef de l'Etat de 1940 à 1944. Il fut condamné à mort en 1945, puis vit sa
peine commuée en détention à perpétuité à l'île d'Yeu. Le 25 Décembre 1940, à
la demande du Préfet d'honorer le Maréchal Pétain, le Conseil Municipal
déclara qu'il avait déjà attribué ce nom en 1918.
Edmond Doré, père de quatre enfants,
était membre du Parti Communiste et de
DUBOIS Roger (rue)
Né le 13 Juillet 1922, disparu le 24 Octobre 1984, il fut
Conseiller municipal de 1965 à 1971, Président de Rhin et Danube et de
l'Association des Amis du Rugby testerin, Croix de guerre, Médaille
commémorative 39-45, médaille commémorative de la campagne d'Italie.
DUBOS Jean
(allée)Cazaux . (06-01-1970)
Né le 4 Août 1896, il exerçait la profession de résinier. Mobilisé
comme soldat au 418° régiment d'infanterie, il meurt pour
DUFAURE Jacques (rue) Cazaux : lotissement
communal (31-07-1989)
Ancienne allée N° 9 puis rue des genêts ( 6 Février1965).
Jacques Dufaure, né le 6 Avril 1925, à Facture Biganos, passa son
enfance à Cazaux où son père travaillait puis fréquenta le collège Condorcet
d'Arcachon. A 19 ans, voulant rejoindre les Forces Françaises Libres par
l'Afrique du Nord, il fut capturé au passage en Espagne et s'évada
pendant son transfert en Allemagne. Il rejoint les Forces Française de
l'Intérieur et le 15 Février 1945 s'engage au 1er Régiment de chasseurs parachutistes. Volontaire pour
l'Indochine en 1947-49 et 1950-54, il combat à Dien Bien Phu (Médaille
militaire, Croix de guerre) ; affecté ensuite à Saint Maixant dont il sort
lieutenant en 1956, il sert dans
DUFAURE Marie (allée)
Cazaux. (28-11-1960)
Ancien chemin de Cazaux à Sanguinet
Institutrice qui a enseigné pendant 30 ans à Cazaux où elle est née
le 15 Janvier 1884. Veuve de guerre, son époux ayant été tué à Vadelaincourt le
2 Mai 1916, elle avait deux enfants, qui furent déclarés pupilles de
DUMAS Alexandre (rue)
Ecrivain français (1802-1870).
DUNANT Henri (rue)
De nationalité suisse, (1828-1910), il fut un des principaux
fondateurs de
DUNE DE L'EGLISE (rue)
La véritable "dune de l'église" longe la route qui
relie les Miquelots à
Parce que, vers 1878, le Docteur Lalesque découvrit, dans la
lette dite du Grand Baron, les traces de tombes médiévales (XIIIe siècle) et
d'un "bâtiment" qu'il estima être celui d'une chapelle, le lieu a été
considéré comme l'emplacement du premier "village" testerin. Le
site détruit lors du percement de la nouvelle route n'a pas fait, à cette
époque, l'objet de fouilles officielles, les autorités ayant considéré que cela
n'avait pas d'intérêt, mais des ramassages de surface, effectués par
Depuis de nouvelles fouilles ont été entreprises.
(voir lieu-dit « barons »)
DUNES (avenue
des) Pilat Plage. (17-01-1948
et 20-06-1967)
La plus célèbre est bien entendu
Ancien
accès à la dune du Pilat (collection privée)
DUPUY (rue des Frères)
Cazaux. (27-02-1948)
Ancien chemin de la carreyre.
Armand (né le 5 Septembre 1886 à
DUPUY Kléber (rue)
Né le 27 Juin 1892 à
Photo publiée avec l’autorisation de JL
Dupuy
Blessé à nouveau le 13 mai 1917, il fut amputé d’une jambe ce qui
rendit difficile, après la guerre, l’exercice de son métier. Il fut alors affecté
dans un service préfectoral pour s’occuper des anciens combattants.
Pendant la seconde guerre mondiale, il prit une part très active à
En Mars 2011, son neveu, par l’intermédiaire du journal Sud ouest,
lança un appel pour que soient retrouvées ses décorations : remises à la
ville de
DUPUY Osmin (rue) Cazaux .
(27-02-1948)
Route qui mène jusqu'au lac
-La gare
-L’hôtel
Né le 6 Décembre 1896 à
ECLUSES (allée des)
Se dirigeant vers l'immense réservoir d'eau salée destiné à alimenter
les bassins ostréicoles, elle évoque les écluses qui en dirigent le volume
ainsi que celle qui commande le débit du canelot.
ECUREUILS (avenue des) Le Pyla, les
Fauvettes. (06-11-1975)
(rue
des) Cazaux.
(06-01-1970)
Les "esquiroou" sont des animaux familiers de nos
forêts.
EDEN (avenue de l') Le
Pyla. (24-08-1928)
Nom d'un lotissement "fantôme" crée en 1911 par des
promoteurs parisiens qui vendaient sur plan des terrains inaccessibles faute de
route ! Il n'en reste que quelques ruines, quelques rares maisons et son plan
que l’on retrouve toujours surales documents d’urbanisme. La zone est classée
depuis 1978 en "espace boisé classé
à conserver" et inscrite à l'inventaire des Sites, une partie est un "espace naturel sensible départemental
" sur lequel le département peut exercer son droit de préemption, et
l'ensemble fait partie du "site
classé" défini par le décret du 28 Juin 1994 confirmé par le Conseil
d'Etat. Le secteur, placé depuis en zone Natura
2000, devrait donc rester inconstructible.
EGLANTIERS (allée des)
Arbrisseau épineux à l'origine des rosiers de culture.
Le lotissement date de 1982.
EIDERS (Rue des)
Oiseau migrateur de la famille des canards, d'origine scandinave ;
son duvet est apprécié et le mot édredon en est issu.
EIFFEL Gustave (Avenue)
(Prolongation (24-05-2007)
Ingénieur français (1832-1923). Outre
EINSTEIN Albert (rue) Parc des
activités du Pays de Buch (24-05-2007)
Physicien (1879-1955), auteur des Théories de la relativité.
EMBRANCHEMENT (chemin vicinal de l')
Il s'agit du chemin qui, passant sous la voie ferrée, permet de
relier Bordes à la route Nationale, le nom d'embranchement vient de cette
liaison.
EMBRUNS (square des) Le Pyla : Les Hauts
de Moulleau. (27-02-2000)
Pour que les riverains, bien qu'assez éloignés de la mer, ne
l'oublient pas…(Elle est proche de l'impasse des clapotis!)
ENCLOS DU PING (avenue de l')
L'enclos du ping (1810) ou du pin (1849) était situé le long de la
rue Jean de Grailly, en face du stade actuel. On trouve le terme sous la forme "ping"
dès 1712. En 1849 cette zone était forestière puisqu’on y dénombre 16 parcelles
représentant
L'avenue actuelle, qui longe la voie ferrée, était, en 1849, la
limite est du quartier de Ping.
ENDICOTT (impasse)
Ville de la banlieue de Bighamton (USA) à laquelle
ERMITAGE (avenue) Le Pyla : lotissement de
l'Ermitage. (11-01-1976)
Avenue prolongée le 22 Juin 1990.
ESKUALDUNA (avenue) Pilat plage.
(17-01-1948)
Prolongée le16 Novembre 1976.
Terme basque qui signifie "du pays basque".
ETOILES (avenue des) Le Pyla : les
Fauvettes. (06-11-1975)
Ancienne Avenue des écureuils.
ETOURNEAUX (impasse des)
Ces passereaux qui se multiplient et dont les vols sont la hantise
des producteurs de fruits rouges, s'adaptent aussi très bien, malheureusement,
au milieu urbain.
EUROPE (avenue de l')
Elle permet désormais d’accéder à l’hôpital par l’avenue Jean Hameau.
FACTEURS (rue des)
Ancien chemin du carreyrot de les places
en 1846 . Les places étaient l'endroit où se réunissait le bétail à l'orée de
la lande, c'est à dire dans le triangle dégagé formé actuellement par les
rues des Alliés, du Président Carnot et de
FARMAN Henri
Ingénieur et aviateur français
(1874-1958). Il réalisa, en 1908, le premier vol de ville à ville (de Bouy à
Reims).
FAURE Gabriel (impasse) Le Pyla : Chapelle
Forestière. (31-03-1994)
Compositeur français (1845-1924).
FAUVETTES (avenue des) Le
Pyla. (24-08-1928)
Une partie devint, le 6 Novembre 1995,
la rue des
roitelets.
La fauvette est un passereau.
FAVRE Jules (rue)
Ancien Chemin du Haou (le forgeron), de la rue Turgan à la rue de
Graouilla.
On lit dans la délibération :"L'illustre
orateur, le célèbre chef de l'opposition des cinq, l'infatigable apôtre des
principes républicains sous l'Empire".
Jules Favre (1809-1880), négocia
le traité de Francfort et proposa la déchéance de Napoléon III.
FERRY Jules(rue)
Ancien Chemin Vicinal N°3 dit de Jouan
en 1846 et 1867, il allait « de la cazerne au chemin du
haou »
En 1896 son nom avait été "réservé"
pour "une des plus belles voies" de la commune, on empierra
donc le chemin de Jouan en 1898. Jouan, à gauche, et Martin, à droite,
étaient les surnoms des bœufs, puis des mules, attelés aux charettes (cas ou
bros) utilisées en forêt.
Jules Ferry (1832-1893), auteur des lois
sur la gratuité, la laïcité et l'obligation scolaires, fut aussi l'artisan de
l'expansion coloniale et y gagna le surnom de "Ferry-Tonkin".
FIGUIER (avenue et rond point) Le Pyla (28-04-1928)
D'abord rue en 1928, promue ensuite. Le
rond point fut longtemps l'aboutissement du Pare-feu N° 3 qui venait en ligne
droite de
Le "higuey" est, dans
les Landes, considéré comme protecteur : à sa mort, il faut en replanter un
autre. La tradition remonte à Rome puisque c'est sous un figuier que les
fondateurs légendaires, Romulus et Rémus, avaient été trouvés, allaités par la
louve.
FIRMAMENT (boulevard du) Le Pyla :
La voute céleste dans laquelle
apparaissent les étoiles.
FLEMING Alexandre (allée)
Sir Alexander Fleming (1881-1955),
médecin britannique, découvreur de la pénicilline. Prix Nobel en 1945.
FLEURY Alexis (Crèche municipale).
(30-03-1990)
Jean dit Alexis, né en 1767, décédé le 3
Septembre 1841, fut membre de l'Administration municipale en Décembre 1792. Le
Maire était son frère, il lui succéda, comme Président du Conseil
d'Administration du canton de
FLEURY Jean (Salle des Fêtes)
Frère du précédent, il fut Maire de
Jean Fleury aîné (3 Novembre1765,19
Novembre 1845) avait épousé une filleule de Guillaume Desbiey, Catherine
Boulard. Chef de la municipalité des "ayants pins" il écrivit
en l'an VIII un "Projet d'amélioration pour une partie du 5°
arrondissement de Bordeaux" où il traita de la fixation des dunes et
du creusement des canaux. Il fut le beau-père de Jean Hameau.
Tous deux étaient les fils de Jean
Fleury Sécary (voir ce nom).
FLOREAL (rue et square) Le Pyla :
Huitième mois du calendrier républicain
(20 Mars à 21 Avril). C'est le mois des fleurs.
FOCH Maréchal (rue du)
(avenue du) Le Pyla
Bellevue. (16-11-1976)
Ancienne rue du Chemin de fer, de la rue
du Port au Mourillat (13 Février 1847), elle comprenait aussi la rue
Brémontier. A la place de l'hôtel Basque il y avait l'école de filles des
Cassis.
La
rue du Maréchal Foch vers 1930- Photo de Gaby Bessières (Collection privée)
Ferdinand Foch (1851 à Tarbes-1928),
Commandant de l' Ecole de Guerre en 1907, dirige les batailles de
FOIX Gaston de (Rue)
Son prolongement au delà de la rue
Jean de Grailly (28 Janvier 1961) s'appelait le chemin vicinal N°8 de
Pigues qui se prolongeait jusqu’à l’écluse N°4 du canal des Landes.
Cadastré en 1849, le quartier des Pigues
se situe entre les rues Jean de Grailly (chemin vicinal N°10 de Ping) ,
Gaston de Foix, du Capitaine et du Coutoum. On trouve le nom en 1748, puis en
1817 quand Lesca fils aîné y tient une distillerie de produits résineux qui est
la première à ouvrir en Gironde. Il y éclaircit ses colophanes en les exposant
au soleil ("colophane de plateau ou de soleil").
En béarnais une pigue est une pie (Simin
Palay), ici c'est l'agasse...
Pour la rue, nous avons le choix entre:
-GASTON I de FOIX GRAILLY :
Né vers 1385, Captal en 1411, Comte de
Benauge, de Longueville; héros de la bataille d'Azincourt en 1415 Chevalier de
Blason de Gaston I
Gaston de Foix et s’exile en Aragon. Il
y meurt à Meille (1458/59)
-GASTON II
(JEAN IV de FOIX) :1465-1494
Captal en 1485 , Sénéchal de
Guyenne de 1488 à1492 ; époux de Catherine de Foix (1469), dont il eut 3 enfants
: Gaston III, Jean, Archevêque de Bordeaux, Anne, reine de Hongrie. Veuf, il
épousa Isabelle d'Albret (1494).
-GASTON III DE FOIX GRAILLY dit le Boiteux : Captal de 1500 à 1536, veuf de Catherine de Lescun,
il épouse Marthe d'Astarac. Ses deux fils furent évêques d'Aire.
FONCK René (rue)
Aviateur français (1894/1953 ),
titulaire de 75 victoires en 1914/1918.
FONTAINE SAINT JEAN (rue de la)
La fontaine Saint Jean se trouve plus au
nord. (Voir allée des Prés saint Jean).Le lotissement aurait pu prendre le nom
de la dune de
FORET (avenue de
la) Pilat Plage.
(17-01-1948)
FOUGERES (allée des) Le
Pyla. (20-08-1928)
Plante caractéristique du sous bois de
pins, la fougère aigle, "héougueyre" a pour cousine une espèce
protégée l'osmonde royale que l'on trouve dans les braous de
FRANCOIS DE RUAT (rue du Captal)
Il était le
petit fils de Jean Baptiste Amanieu de Ruat qui, Seigneur de la maison noble de
Ruat au Teich, acheta le Captalat en 1713 à Henri François de Foix-Candale.
François Amanieu de Ruat, fut le dernier
Captal de Buch (25 Avril 1742- 4 Janvier 1803). Célèbre pour avoir le premier
planté des pins dans les lettes de Pissens (
Il a été incarcéré sous
Sa fille épousa M. Lauzac de Savignac,
qui hérita du château de Ruat au Teich lequel fut vendu en 1845 à M.
Festugière
FRANCON (rue)
Partait de la place Thiers soit du "Saubona
à Mouréou".
Famille d’armateurs (en 1243) éteinte au XVI°
siècle ;leur domaine (la maison noble de Francon) fut achetée Pierre de
POMMIERS, écuyer, puis par les PEYJEHAN au XVII°,de là vient le nom de
Peyjehan, «Seigneur (=propriétaire) de
A la fin du XVIII° siècle,
la branche des Sieurs de Francon, (issue de Pierre Peyjehan, décédé en
1689 dont un des quatre fils, Pierre, fut le premier Sieur de Francon),
était représentée par François Honoré Peyjehan de Francon dont la fille Jeanne
Honorine épousa son cousin au 5°degré Pierre Peyjehan fils aîné.
Le 13.02 1847, le Conseil
Municipal décida de nommer une rue DE FRANCON, elle fut en partie amputée en
1948, le 23 Avril, une partie devenant la rue Pierre Larrieu.
C'est alors qu'une erreur s'est produite: la délibération parle de la rue
Francon au lieu de la rue DE Francon qui était son véritable nom depuis 1847,et
cela a été repris ensuite.
Le 2 Février 1946, le Conseiller Maura
proposa de remplacer son nom par celui du résistant Pierre Larrieu, mais
le Maire préféra attendre la notification officielle du décès pour prendre une
décision. La rue Francon fut préservée et Pierre Larrieu en eut une partie en
1948 après que le Tribunal eut reconnu sa disparition .
FREYSSINET Eugène (rue)
Ingénieur français (1879-1962), inventeur
du béton vibré (1917) et du béton précontraint.
FRIMAIRE (allée) Le Pyla : Domaine de
Troisième mois du calendrier Républicain
(21 Novembre au 20 Décembre). C'est le mois des frimas.
FRUCTIDOR (allée) Le Pyla : Domaine de
Douzième mois du calendrier républicain
(18 Août au 21 Septembre). C'est le mois des fruits.
FUSILLES (avenue des) Cazaux. (27-08-1948)
Ancienne Route de
A la mémoire des trois cazalins : Bosc,
sous brigadier de police, Carrazet, Chef de gendarmerie et Giret gendarme,
fusillés par les Allemands.
FUSTEL DE COULANGES (allée)
Historien français (1830-1889)
.
GALIPES (avenue) Le Pyla
(06-11-1975)
Ancienne avenue des pins. Ce substantif
masculin, mal orthographié, désigne en gascon local le copeau (galip)
que le résinier enlève de l'aubier lorsqu'il ouvre la care ou la ravive avec
son hapchot. Il était utilisé partout comme allume-feu.
GALLIENI Général (rue)
(impasse)
" (23-11-1959)
Ancienne rue Desgevenez (13 Février
1847)
Joseph Galliéni (1849-1916) a combattu
au Tonkin et à Madagascar ; Gouverneur militaire de Paris en 1914 il se
rend célèbre par l'épisode des "taxis de
GAMA Vasco de (allée)
Navigateur portugais (1469-1524), il fut
le premier à atteindre l'Inde en doublant le Cap de Bonne Espérance (1497).
GAMBETTA (place)
Ecole « rue E. Doré
Ancien "champ des Pontac"
acheté par la commune le 17 juin 1880. Les platanes y furent plantés le 3
Juin 1883. La "branche" sud de la place s'appela rue Joli cœur du nom du quartier, cadastré
en 1849, qui longeait la place au sud. C'était le surnom d'une famille
Baleste au XVIIe
siècle.
Léon Gambetta (1838-1882), Ministre de
la guerre, organisa la résistance en 1870. Président du Conseil en 1881-1882,
il était le chef de l' " Union républicaine ".
La décision de l'honorer fut très
rapide, le procès verbal du Conseil Municipal en témoigne : "Monsieur
le Maire,-Jules Lalesque-, dans un langage ému, retrace à grands traits la
douleur que
La
place Gambetta
Le chapiteau
En l’an 2000, la place fut agrémentée
d'une fontaine pour laquelle on avait utilisé un chapiteau de style
corinthien qui orna longtemps le jardin de Madame Mazodier, née Lesca, sa
dernière propriétaire actuellement disparue. D'après elle, il viendrait des
Piliers de Tutelle de Bordeaux et aurait
appartenu à ses ancêtres.(photo au
centre)
Ce chapiteau est actuellement dans le
parc Jean Hameau car il a été remplacé
en 2003 par une sculpture moderne :
« L’invitation
au voyage » œuvre
de M. Andréa Abram, (Ph. R.Aufan)
L'Ecole
Gambetta fut construite en 1911,dans la rue Edmond Doré. Elle va bientôt
occuper de nouveaux locaux de l’autre côté de la mairie, le long des Allées
G.Clémenceau mais les anciens bâtiments chers au cœur de générations de
testerins, que la municipalité sortante voulait réaménager pour y regrouper
tous les services municipaux dispersés risquent de disparaître, selon les
projets de la nouvelle équipe, au profit d’un immeuble « moderne »
GARDE FEU DU JUGE Le
Pyla (24-07-1925
incorporé le 16-11-1976)
Piste forestière qui reliait
GARE (rue
de la)
La gare, avant et
après l’électrification de la ligne (AM La Teste)
La gare de
GAROLLE (rue de la)
(avenue de la) Le Pyla (06-11-1975)
Celle de
La "garole" est un filet
de pêche appelé "traïne" sur le bassin. C'est un grand
filet pour la pêche à pied au bord de l'eau. Une pinasse le fait passer bien au
large avant de le rabattre sur la côte vers laquelle les pêcheurs (los
traineys) le ramènent en tirant sur les deux bouts.
GAROULET(avenue du) Le Pyla : les
hirondelles (06-11-1976)
Amorce d’une future avenue, ce n’est
qu’une impasse qui prolonge vers le nord l’avenue des vanneaux.
ou garolet, petite garolle.
GARROS Roland (rue)
Aviateur français (1888-1918), né à
Saint Denis de
GASCOGNE (allée de)
Province qui tire son nom d'un groupe
linguistique qui s'étend en gros de
GAUME Jacques
(école) Le
Pyla. (2003)
Fils de louis Gaume, dont il poursuivit
l’œuvre, il fut très attentif au maintien de l’école du Pilat construite en
1953 sur un terrain offert par son père.
GAUME Louis (avenue) Pilat-Plage
(14-12-1962)
(rond point) "
"
(28-09-1976)
(rue )
Au Pyla, c'est l'ancienne avenue de
Louis Gaume, né le 21 Septembre 1888 à
Franchesse dans l'Allier, commença sa carrière comme plombier-zingueur et
travailla, entre autres, lors de son Tour de France de compagnon sur la coupole
des Magasins du Printemps à Paris. Entré en 1911 dans l'Entreprise Cazaubon du
Moulleau, il créa son propre bureau d'études en 1928. Achetant alors de très
nombreux terrains, il fut lotisseur et entrepreneur, créant la
station de Pyla-Plage. Disparu le 26 Mai 1962, on lui doit une grande partie
des villas et hôtels du Pyla au style "basque" si caractéristique.
GEMEAUX (avenue des) Le Pyla : la
forêt (16-11-1976)
Signe du zodiaque.
GEMELLES (allée des) Cazaux (15-10-1982)
Dans les Landes, la gemèle est le copeau de pin détaché de la care qui est utilisé
comme chandelle. Ici on l'appelle "un galip".
GEMME (rue de la)
La gemme est le nom français du galipot
ou poix blanche (résine brute) qui coule de la care ouverte au flanc du
pin..En gascon, il faudrait un seul m, comme dans le bas latin gema qui
en est l'origine.
A l'emplacement du lotissement, se
trouvait autrefois l'usine de
Le lotissement fut créé en 1982.
GEMMEURS (avenue et rond point) Le Vieux Pyla
(16-11-1976)
Le gemmeur est, en français, celui qui
extrait la résine du pin. Appelé aussi à tort, le résinier alors que ce mot
devrait désigner l’arrousiney , le fabricant de rousine ( brais,
poix…).
GENETS (avenue
des) Le Pyla (24-07-1925)
Le genêt à balais, « ginestre »,
est caractéristique des landes de l'ouest.
GENEVRIERS (rue des)
Arbrisseau dont les baies sont utilisées
pour fabriquer le gin ou le genièvre. Etait dans le passé un diurétique,
reconnu aussi contre les rhumatismes...
GENTIL Gérard (rue ) La
Teste-Arcachon Marine (20-09-2011)
Cette rue a été baptisée, à la demande
du Comité de quartier, pour honorer cette figure de l’Aiguillon, scaphandrier
professionnel. Elle a été inaugurée officiellement le 16 février 2012.
GERMINAL(allée) Le Pyla :
Septième mois du calendrier républicain
(du 21 Mars au 19 Avril), mois de la germination des plantes.
GERVAIS Désiré (rue) Cazaux (27-02-1948)
Né à Cazaux en 1912, Sous Officier, Mort
pour
GIDE André (rue)
Ecrivain français (1869-1951).
GIONO Jean (allée)
Ecrivain français (1885-1970).
GIROLLES (impasse des)
Champignons, autre nom des chanterelles.
GLACIERE (allée de la )
Elle évoque les anciennes fabriques de
glace qui se trouvaient près du port.
GLYCINES (impasse des)
Originaires de Chine, les glycines sont
très utilisées pour la décoration des jardins et balcons.
GOELANDS (avenue des) Le Pyla (24-08-1928)
Cette mouette est ici appelée "cayoc",
quant au grand goéland gris, c'est le "cravant".
GOLF
d’ARCACHON
Situé pour sa plus grande partie sur le territoire de
La Teste il porte cependant le nom de la commune voisine. Ce n’est
malheureusement pas le seul cas (voir Hôpital)
GOUARDES (impasse des)
En 1849, le cadastre indique "les
ouardes". Il y avait, en 1621, une "carreyre de la gouarde par
où passait la procession.»
Comme le "chemin de la
procession" est plus au sud-est, on peut imaginer que certains
habitants du bourg se rendaient, le jour de
Autre possibilité, la forêt de Notre
Dame des Monts étant une propriété ecclésiastique dépendant de la sauveté,
c'est peut-être là qu'il y avait des "gardes".
On retrouve en 1765 une "vigne
de la guarde appelée de Brouillet ". Brouillet est peut-être le
propriétaire.
Le lotissement fut créé en 1971.
(voir lieux-dits)
GRAILLY Jean de (rue)
Nom mal orthographié sous la forme de
GRELY en 1847.
Ce nom peut
évoquer JEAN III de Grailly (1343-1377) est Captal de Buch
et vassal du Duc d'Aquitaine, par ailleurs Roi d'Angleterre.
C'est pourquoi il se bat à Poitiers, en
1356, aux côtés du Prince Noir contre le Roi de France. Cousin de Gaston Phébus
avec lequel il participa à la croisade des chevaliers teutoniques contre les
baltes (I357) puis écrasa les « jacques » et les parisiens
Jean III se rend à Duguesclin (Tableau de
Larivière.1798-1876)
Blason de Jean III
Il est ensuite capturé par Bertrand Du
Guesclin à Cocherel, en 1364
.
Libéré en 1365, il refuse les
propositions du Roi de France. Connétable d'Aquitaine en 1371, il est repris à
Soubise en 1372. Il meurt à Paris, au Temple, en 1376, captif du Roi de France.
Veuf, sans enfant, de Rose d'Albret,
épousée en 1350, il avait désigné, le 6 Mars 1368, son oncle Archambaut, époux
d’Isabelle de
Foix, révoltés (1358). comme héritier du Captalat.
La rue peut aussi évoquer un autre captal cher au cœur des
testerins :
Jean IV de Foix Grailly. Il avait épousé Marie de Suffolk Kandall (ce qui lui permit de porter
le titre de Comte de Candale), il fut blessé à Castillon (1453), fut emmené en
captivité et enfermé 7 ans à Taillebourg en Saintonge jusqu’à ce que son père,
Gaston de Foix, exilé en Aragon, réunisse sa rançon.
Il partit ensuite en Angleterre avant
de faire sa soumission à Louis XI (1462), qui lui rendit alors le
Captalat . C’est lui qui, en 1468, confirma aux habitants ,par la fameuse
baillette, leurs droits d’usage sur la forêt.
Il mourut en 1485.
Dans la rue Jean de Grailly, en face du
« Point d’information jeunesse » se trouve une vieille maison que les
testerins appelaient
la « maison Portier » et
plus récemment la « maison Poulain ».
La
maison Portier
avant sa restauration (Ph. Patrimoine des communes de France. Editions Flohic 2001)
Le bâtiment, a été vendu,
vraisemblablement en 1711, par Gérard de Caupos-Lavie à Guiraud Portier
qui entreprit de le rénover.
Il a été habité par cette famille de
« gens de mers » jusqu’en 1831. Ce sont ensuite des Cravey, Bettus,
Lestout et Bussy qui occupent l’immeuble au XIX° siècle. Il connut ensuite de
nombreux propriétaires et, de 1910 à 1936, servit de
domicile au clergé testerin.
Cette maison bourgeoise, inscrite
à l’inventaire des sites sous son nom traditionnel de « maison
Portier », est appelée depuis peu de temps « Hôtel de
Baleste » en raison du mariage, en 1874, de l’arrière grand-père de
l’actuel propriétaire avec une descendante, par alliance, d’une des très
nombreuses branches des Baleste, celle des Baleste Marichon.
Une autre branche posséda en effet cette
maison puisque Gérard de Caupos avait épousé en 1700 Marie de Baleste «dame
d’Andernos»(1684-1749). Celle-ci descendait de Maître Jean Baleste qui, en
1600, était procureur d’office de
Le couple habitant Andernos ne s’établit
à
GRAND BANC (rue du)
Le plus au sud des crassats qui
entourent l'île aux oiseaux, il s'appelle en fait le "Grand banc de
muscla" (là où il y a des moules).
GRANGES (Allée des) Cazaux, Les platanes de
Caster) (28-12-2000)
Ces bâtiments destinés à abriter les
récoltes désignaient par extension l’habitation, la ferme. Mais dans le sud de
GRAND VERDURA (avenue du) Le Pyla : Le Domaine (26-10-1995
Crassat au bord nord du chenal de Gujan,
face au port du Larros.
Le nom évoque quelque chose de vert, des
algues ?
GREPIN (Allée du) Cazaux Les platanes de
Castera (28-12-2000)
Ou gurpin, ce sont les aiguilles
de pin, séchées tapissant le sol.
GRIVARDIERE (impasse de la)
Depuis longtemps mal orthographié.
En 1810, Lagribardière était le
nom du propriétaire d'une pièce de terre située à "Saux". Il
avait été commissaire à Nantes. Il n'y a donc pas de passage de grives.......
On reparle du lieu en 1814 car on y a
construit une "levée en bois de pins contre les inondations de la
lande". En 1849, il se trouve entre l' actuelle avenue de Chantebois,
au nord, et le boulevard des Miquelots, au sud.
GRIVES (avenue
des) Le
Pyla (24-08-1928)
Passereau friand des baies d'arbousiers,
la grive mauvis est fréquente en forêt. On la chasse au fusil, "au cul
levé", mais avant la généralisation des armes à feu d'autres méthodes
étaient employées : filets, lacets, gluaux, collets....
GUERIN Camille (rue)
Vétérinaire et microbiologiste (1872-1961),
inventeur, avec Calmette, du BCG, le vaccin contre la tuberculose.
GUILHEM Pierre (Allée) Cazaux
(27-02-1948)
1923-1944 . Il a été tué lors du
bombardement, en Allemagne, du camp où il se serait trouvé,dit-on, au titre du
Service du Travail Obligatoire.
GUILLAUMET Henri (allée)
Aviateur (1902-1940), héros de
l’aéropostale (avec Mermoz et Saint Exupéry, qui s’illustra dans les Andes.
Abattu par un chasseur italien au dessus de la méditerranée le 27 novembre
1940
GUYENNE (Allée de)
Province de l'ancienne France sous le
nom de Guienne, dont la capitale était Bordeaux. Rattachée à la couronne
en 1413, elle n'eut plus d'existence autonome après 1472.
GUYNEMER (rue)
Cazaux
(27-02-1949)
Aviateur français (1894-1917), aux 54
victoires.
HAITZA
(avenue) Le Pyla (17-01-1948)
Mot qui vient du basque haitz qui
signifie le chêne.
HALLES ( rue
des)
Proche du
marché d'où son nom. Les anciennes halles de
Le bâtiment, qui a été transféré au
village médiéval de
Il avait été précédé, au même endroit,
par une halle construite en 1844, Le marché actuel fut construit en 1963 en
même temps que le Centre commercial Captalat il a été rénové en 2006/7.
La "locomotive" commerciale du
quartier fut le magasin Codec qui se trouvait auparavant à la place du CCSO,
rue du 14 Juillet. Il se déplaça ensuite au Baou, sous le nom de Champion, puis
aux Prés Tremblants, sous celui de Continent et actuellement de Carrefour.
Son état a
finalement empêché qu’elle soit de nouveau implantée à La Teste, seuls les
plots en pierre ont été réutilisés pour servir d’appui à l’ancien préau de
l’école Saint Vincent, remonté pour pour abriter la scierie mobile des usagers
de la forêt, sur le terrain du Natus.
HAMEAU de
Comme les noms des dunes les plus
proches (Barons et Eglise) ont déjà été utilisés c'est peut-être à celle du
Pilat que l'on pensait.
HAMEAU des BARONS (avenue)
Le nom est mal situé, la dune des Barons
(voir ce mot) est plus au sud, dans la forêt. La dune la plus proche est celle
de
HAMEAU Jean (place)
(Hôpital intercommunal :Février 1978- débaptisé en Mars 2013)
(Avenue- Mars 2013- qui mène au
nouvel Hôpital)
(Parc) –
(cité)
Ancienne place de Labi ou Lavie (1785). Ce nom du quartier cadastré en 1810 vient
de la maison noble de Lavie, en Born, (titre réservé aux cadets des
Caupos dont les jardins de la maison jouxtaient la place). Ce fut ensuite la
Place Marat ,du nom du rédacteur de l'Ami du Peuple,
(1793-1794),assassiné par Charlotte Corday. On y planta le 8 Décembre 1793, (18
frimaire An 2), un "arbre de la liberté" qui fut renversé par
un char à bœufs conduit par le citoyen....Bouvier, le 22 Janvier 1798 (2 pluviôse
An 6).
Terrain vague à la rencontre de 3
chemins, proche du marché aux résines, on y planta, en 1821, un "quarteron
d'arbres disposés en quinquonces formant un triangle de 6 à
Rendez-vous de chasse à courre en 1852,
elle devint place Peyjehan en 1855 et enfin Place Jean
Hameau.
Portrait de Jean Hameau par Didier Guillaume
(Société
Scientifique d’Arcachon)
Jean Hameau, né à La Teste le 5-10-1779
(sa maison natale, rue de Francon, porte une plaque) est mort le 1-9- 1851.
Il habita de 1791 à 1824,au 22 rue du
quatorze Juillet dans une maison achetée par son père et résida de 1824 à 1854
dans l'actuelle Mairie, propriété de son beau père Fleury. Il revint ensuite
habiter la maison familiale de 1844 à 1851.Il présente en 1807 une thèse sur « La topographie physico médicale de La
Teste de Buch », en 1829, deux mémoires sur une maladie de peau la
« pellagre », il publie en 1837 une "Réflexion sur les
virus" et en 1841 une "Etude sur les puits filtrants des
Landes". Il est présenté souvent comme un précurseur de
Pasteur.
La place Jean Hameau avec, à droite, la
statue (AM La Teste)
En 1899, un emprunt
de 2000 francs fut souscrit pour lui consacrer une statue qui, œuvre du
sculpteur Gaston Leroux, pesant 387
kilos fut amenée de Bordeaux le 21 Mai 1900. Sur un socle en marbre des
Pyrénées, Jean Hameau était représenté assis sur un fauteuil de bronze .
Inaugurée le 27 Mai et placée au milieu de la place, elle fut fondue pendant la
dernière guerre par les Allemands (1941), mais un moulage du buste avait
été heureusement réalisé. Buste de Jean Hameau
(photo R.Aufan)
En 1962, son nouveau buste fondu à
Bordeaux par
Lors de la construction de l'immeuble
qui a remplacé l'ancienne Salle des Fêtes, il fut déplacé dans le "parc
Jean Hameau", situé sur l'emplacement de la maison qu' habitait Mme De
Salles de Hys, où, en 1611, fut construite une maison appartenant à Peyjehan. Désormais , près d'un laurier rose, il ne regarde plus sa place.
Inscription
du linteau de la maison Peyjehan
Avant la
parution, en 2008, du livre de Jacques Battin, « Un médecin précurseur, Jean Hameau et le bassin d’Arcachon
autrefois » une association avait été constituée pour que la statue
détruite en 1941 soit refaite et réinstallée sur une place testerine. Une
polémique s’en est suivie, entre certains férus d’histoire locale, non sur
l’idée du renouveau de la statue, mais sur la « qualité » de
précurseur attribuée à ce médecin. Il est regrettable que des recherches
contradictoires n’aient pas eu lieu avant.
La maquette fut réalisée par le
testerin Patrick Lesca et la statue fut,
après sa disparition, terminée par Annick Leroy et fondue par Frédéric Michel.
Erigée dans l’espace gazonné situé au
sud de la place Jean Hameau, elle fut inaugurée le 18 septembre 2011 mais,
contrairement à l’original, elle regarde vers le nord.
Quant à l’ancien l’hôpital Jean Hameau,
il a laissé place au « pole de santé
d’Arcachon » qui regroupe, sur le territoire de La Teste !!!,
l’hôpital public et la clinique d’Arcachon.
HAMEAU du LARGE
La voie porte le nom du lotissement.
HARMONIE (rue de l')
Proche de celle du diapason, c'est donc
un terme musical.
HAUTS DE PYLA Le Pyla
voie privée
C'est la rue qui "irrigue" le
dernier né, à la date de parution, des lotissements.
HELIOS (rond
point) Le Pyla : les Pêcheries de
l'Océan (16-11-1976)
Nom grec du soleil. Le nom du
lotissement vient de ce que les terrains appartenaient à cette Société
arcachonnaise.
HIPPOCAMPES (rue des)
Poisson
appelé aussi "cheval marin ou de mer", autrefois très fréquent
dans le bassin. Emblème de l'Union Sportive testerine fondée en
1905, il est devenu depuis peu celui de
été à son
tour détrôné par l’actuel logo
qui a pour illustration le dune du
Pilat.
Quant au blason d’origine, il n’a pas survécu à la
séparation d’avec le quartier du Cap Ferret dont le phare ornait l’image.
HIRONDELLES (allée des) Le Pyla
(24-08-1928)
Passereau. Leur rassemblement en masse
sur les fils électriques annonçait jadis la fin des beaux jours.
HOPITAL (Allée de l')
Il y eut, le
13 Février 1847, une rue de l'Hôpital, l'actuelle rue Edmond Doré, qui
desservait le premier établissement de soins construit sous le nom de
Saint-Aimé.
Angèle Bouge, veuve de Joseph Gigandet
Desgenevez, est décédée à Paris le 30 Janvier 1844. En mémoire de son fils,
disparu prématurément à
Ouvert le 3 Novembre 1849, il était
riche de 8 lits, servi par 5 sœurs de
L'actuelle allée de l’hôpital dessert l'hôpital Jean Hameau.
HORTENSIAS (avenue des) Le Pyla
(06-11-1975)
Une "allée des
hortensias" existait déjà en 1937. Elle a été
promue.
Les hortensias viennent de Chine et du
Japon. Ils furent introduits en France par M.Commerson (1727-1773), membre de
l'expédition de Bougainville, qui les dédia à Hortense Lepaute, épouse d'un
horloger parisien. C'est l'origine du nom.
HOURIQUEY (Allée du ) (20-12-2007)
Le terme apparaît comme nom de quartier
sous la forme « houriguey » sur la carte du Conseil
général de 1875, puis « houriquey » sur celle de
Rebsomen en 1935 (voir plus haut)
Mot qui vient du verbe hourica
qui signifie fouiller avec une baguette la terre , il désigne celui qui
fouille. Par extension il peut s’appliquer au chercheur de cèpes.
A rapprocher de « hourique plèch »
ou « hourruque » le moineau friquet qui troue la haie (plach
ou plech)
HOUX (allée
du)
Le houx commun (agréou) dont le
bois très dur était utilisé pour fabriquer les maillets qu'utilisaient les
résiniers, peut atteindre plusieurs mètres. On en fait des massacres à Noël....
Plus petit le houx fragon (grésic)
servait autrefois utilisé aux maçons pour obtenir un crépi personnalisé des
façades (balai de houx) ainsi qu'aux ramoneurs et aux balayeurs.
Aigue marine c'est tout simplement l'eau
de mer...
HUGO
Victor (rue)
(école maternelle)
La rue Victor Hugo au départ de la place Jean Hameau : la maison
d’angle, à gauche, est
Actuellement un magasin de vêtements, la troisième à droite existe
toujours. AM
Ancienne rue de l'Eglise (13 Février
1847). La montée au pont de Quincarneau sur l'ancien chemin vicinal N°20
qui allait, depuis "les mounettes", au pont de
Victor Hugo, écrivain français, vécut de
1802 au 22 Mai1885. Sa renommée était si grande que trois semaines après ses
obsèques nationales,
Photo
M. Bonnecaze , (journal Sud ouest).
Dans cette rue se trouvait jusqu’en Juillet 2012, une
des plus ancienne maisons de La teste, ancienne auberge, elle appartint
longtemps à la famille Lesca qui dès le début du XIX° siècle se spécialisa dans
la fabrication de produits résineux (colophane). En raison de l’absence d’un
plan de sauvegarde du ptrimoine architectural local la « maison
Lesca » n’a pas résisté à la pression des promoteurs.
HUIT MAI (place du)
Ancienne partie sud de la place de la
mairie.
Date de la capitulation allemande de
1945.
HUMEYRE (rue de la)
Mot gascon qui signifie "ce qui fume". C'est
vraisemblablement l'origine du ruisseau "
HURARD Maurice,
Bernard, Raoul (Rue) Clé de
Cazaux (04-06-1998)
Né en 1895 à Sotteville-Lès-Rouen,
décédé à Cazaux le 9 Avril 1970. Employé à la base, il fut Adjoint
spécial de Cazaux de 1941 à 1944.
HUTTIERS (avenue des)
Les huttiers sont les chasseurs à
la tonne, qui, depuis leur poste de guet recouvert de feuillages et monté, à
l'origine, sur un chaland au bord de l'eau, attendent patiemment, attirent par
des appeaux puis tuent les sarcelles et autres canards charmés et imprudents.
Les prés salés est, tout proches, sont un des lieux favoris pour cette chasse
aux migrateurs.
ICARE
(rue)
La rue dessert le lotissement Béranger
(qui devrait s'appeler Bellangé) limité à l'ouest par l'ancien chemin rural de
Brouillet classé en 1846, dont le nom évoque un petit marais ("brouill").
Ce chemin allait vers Notre Dame des Monts. Le chemin rural qui, en impasse car
coupé par la voie directe, le prolonge au sud , était l'ancien "chemin
des Dubrocs" qui, longeant par l'Est, la dune de Baqueyras,
entrait dans
Icare, fils de Dédale, prisonnier avec
son père, s'échappa du Labyrinthe du roi Minos en se fabriquant des ailes et en
les fixant avec de la cire, mais, ivre de voler, il s'approcha trop
du soleil qui les brûla.....C'est l'ancêtre de tous les aviateurs.
ICHARD
Docteur Aristide (rue du)
Maire de
IFS (rue
des)
Conifère traditionnel des cimetières.
ILE (avenue et
square de l') Le Pyla Lotissement du Domaine
(26-10-1995)
Le nom permet de rêver à l'Ile aux
oiseaux ...qu'on ne voit pas depuis le lotissement .
ILE AUX OISEAUX (rue de l') Les Miquelots : Hameau de
Cette île, au milieu du bassin, était
appelée autrefois "Isle de
L’Isle de
Depuis 1745, l’île appartenait au Roi et
après bien des demandes, la commune de
Le
« conflit » continua jusqu’en 1824 puis ce furent les Domaines
qui se chargèrent d’affermer l’île dont les habitants tiraient jusque là des
ressources telles que lapins, joncs, engrais et terrains de pacage.
Action
de la société immobilière datant de 1932.
Publiée par Henri Largeteau in « Girondins d’antan »
Une partie de
l’île fut vendue par l’Etat en 1925 à une société… immobilière dont les projets
échouèrent car ils étaient incompatibles avec la nature du terrain et qu’ils
soulevèrent l’hostilité des ostréiculteurs.
Actuellement,
tandis qu’une une partie est privée, la plus grande (domaine public maritime)
est gérée par le conservatoire du littoral et
Ce territoire
exceptionnel est strictement protégé.
ILLYRICUS Thomas(avenue) Le Pyla :
Bellevue(16-11-1976)
Né vers 1485 en Dalmatie, ce religieux
franciscain est décédé en 1528 à Carnolès près de Menton.
Frontispice du recueil de ses sermons qui le
représente prêchant à Toulouse (in A. Rebsomen : Notre Dame
d’Arcachon-1937)
Il prêcha en France entre 1516 et 1522
et vint à
INDUSTRIE (boulevard de l') Zone
Industrielle (16-11-1976)
IRIS (clos
des) La Teste
Ces fleurs poussent à l'état sauvage au
bord des crastes.
JACQUETS (impasse des) La Teste, Miquelots : Hameau de Pierille
(04-02-1997)
Lieu-dit de la presqu'île du Ferret dans
la commune de Lège qui évoque les petits Jacques.
Les jacquets, c’est aussi le nom que
l’on donnait aux pèlerins qui suivaient le chemin de Saint Jacques de
Compostelle
JAGUDE (avenue de
la) Le
Pyla (06-11-1975)
La "jagude" est, en
gascon, un filet pour la pêche aux soles.
JALLES (impasse
des) La Teste, Miquelots : Hameau des Barons
(27-01-1993
Il n'y a que des crastes à La
Teste, jalle est le nom médocain du fossé ou du ruisseau.
JAURES Jean
(place) La Teste (02-02-1946
(école)
«
(rue)
Cazaux (27-02-1948
Ancienne place du Coum, à La
Teste, pour laquelle en 1900, le Maire Lutzy avait, sans succès, proposé
Voltaire... Ancienne allée du foyer à Cazaux.
Jean Jaurès, 1859-1914, avocat,
socialiste et pacifiste, fondateur du journal "L'Humanité", fut,
dernier obstacle moral à la guerre, assassiné le 31 Juillet 1914.
JOFFRE Maréchal
(avenue) Le Pyla
Bellevue (16-11-1976)
(rue) La
Teste id°
Joseph Joffre (1852-1931) a combattu au
Tonkin, au Soudan et à Madagascar. Il devint Commandant en Chef en 1915 après
avoir remporté la bataille de
Elu membre de l'Académie française.
Dans la rue du maréchal Joffre se
trouvait, d’après Gustave Labat, la « maison Morange »
autrefois Caupos de Lavie, dont une pierre gravée portant la date, 1750, et le
nom du constructeur, J.M. Sillac, est conservée par
Né en 1834, disparu en 1918, il était le
fils du négociant bordelais Nathaniel Johnston qui, Président de
JOLI BOIS (square) La Teste : les
Miquelots (28-09-1976)
Mot composé pour l'occasion.
JOLIOT CURIE (rue) La Teste : Cité Grande
Dune (01-08-1964)
On a le choix entre :
Irène Joliot Curie (1897-1955), fille de Pierre et Marie Curie, et
Frédéric Joliot Curie, son mari ( 1900-1958).
Physiciens tous les deux, Prix Nobel en
1935, ils ont travaillé sur les neutrons et la radioactivité artificielle.
JOULE James
(avenue) La Teste : Zone Industrielle (16-11-1976)
Physicien britannique(1818-1889). A
déterminé l'équivalent mécanique de la calorie. Son nom a été logiquement donné
à une unité de mesure de la chaleur, du travail et de l'énergie.
JUIN Maréchal
(rond point du) Le Pyla : Bellevue (16-11-1976)
Alphonse Juin (1888-1967). Combat en
Italie en 1943-44, Résident Général au Maroc de 1947 à 1951, Commandant des
Forces Atlantiques Centre Europe de 1953 à 1956.
JULLIAN Camille (allée) La Teste (15-05-1973)
Historien (1859-1933), auteur d'une
"Histoire de
d'une "Histoire de Bordeaux
depuis les origines .
LABARSOUQUE Henriette (Allée) LA Teste (Lotissement
Labarsouque) (17-07-2003)
Ce nom a été donné « à la demande de ses enfants »
LABARTHE Michel (rue) La Teste : cité Marzac
(25-03-1998)
Né le 17 Juillet 1942 à Agen, il était
Maréchal des logis chef à
LABAT Jean
(esplanade) Cazaux (25-06-1997)
La buvette (AM La Teste)
Le Beau Site (AM La Teste)
Né à Sanguinet le 8 Septembre 1910,
charpentier à Arcachon, c'est en 1935 qu'il vint à Cazaux. Il a, en y ouvrant
le café "le beau site", qui prit la suite de la buvette de
Madame Olive, contribué à la création de la plage de Cazaux. Décédé le 26
Septembre 1991 au Pyla.
LAC (route
du) Cazaux
LACASSIE Docteur René (Rue du ) La Teste : les
Pins (29-02-1972)
Médecin testerin, né à Arcachon le 31
Mars 1895, disparu le 25 Novembre 1966.
LACOSTE Roger (impasse) La Teste : les
Alouettes (30-03-1995)
Ostréiculteur (16 Juin 1908 à Cazaux,19
Avril 1993). Propriétaire des terrains qui ont été lotis par ses héritiers.
LAFON André
(allée)
Cazaux (27-02-1948)
Soldat au 49° Régiment d'infanterie, né
en 1883, mort pour
LAFON Pierre,
Charles (groupe scolaire)
Cazaux (27-02-1948)
Si une Madame Lafon enseigna entre les
deux guerres à Cazaux, rien, jusqu'à ce jour n'a permis de retrouver la trace
de Pierre Charles Lafon.
LAGARDERE Roger (impasse) La
Teste (26-01-1994)
Né à Biarritz le 29 Avril 1918, il fut
élève de l'Ecole Normale d'Instituteurs de Saint André de Cubzac. Après un an
d'exercice à Hourtin, il fit la guerre, fut prisonnier de 1940 à 1945, puis à
son retour fut nommé un an à Joué, près de Belin, puis à La Teste où il épousa
une institutrice en 1948. Il y fit toute sa carrière et disparut en 1991.
LAGRANGE Léo (rue) La Teste : Clair bois
(28-09-1976)
Avant la rue, ce fut le stade qui porta
le 6 Juin 1947 le nom de Léo Lagrange. La proposition fut adoptée par 13
voix contre 1 et 1 abstention, un conseiller étant opposé aux noms
étrangers à La Teste ....!
Léo Lagrange (1900-1940) était né à
Bourg sur Gironde ; il favorisa le développement du sport populaire
(il fut secrétaire d’Etat de 1936 à 1938).
LAGRUA
(rue) La Teste
(28-02-1962)
Ancien chemin vicinal N° 52 "de
la forêt d'Arcachon", il empruntait, dans sa partie sud, l'actuelle
rue Lagrua puis passait au pied de la "cabane de Lagrua". La rue actuelle remplace l'ancien chemin
noyé sous la voie directe. Le quartier fut cadastré en 1810.
André Rebsomen, sur sa carte de 1934, le
prolongeait à partir de la cabane de Lagrua par un "Ancien chemin
de
Un grauà est un marais, un
marécage, le verbe groua signifie stagner, pour les eaux. D'ailleurs
toute la zone du centre commercial portait avant qu'il n'existe le nom de "prés
tremblants" et les crastes de drainage y sont nombreuses.
LAGUNE (allée de
la) Le Pyla : Le
Domaine (26-10-1995)
Une lagune ouverte se forme chaque fois
que les bancs de sable qui se trouvent au milieu des passes se
raccrochent à la côte sud, avant d'être érodés, de disparaître et de se
reformer plus au sud.
La
côte en 1965 (collection R.Aufan)
La plus célèbre, connue au XVIIIe
siècle, était le "bassin du Pilat" au large de l'actuelle
dune. Auparavant le même phénomène s’était produit plus au nord. En 1890, une
nouvelle lagune se trouvait au nord des Galouneys entre la côte et le banc du
Matoc, alors rattaché à la côte, puis, au XXe siècle, une autre se forma plus
au sud entre le banc de Pineau et la côte, au droit de l'actuel lieu-dit
"la lagune".
Evolution de la côte. Document publié dans « Le
pilat, la grande dune et le pays de Buch » (Arpège 1983)
LALANNE Edouard (rue)
Ancienne rue Saint-Vincent, qui allait
du Saubona aux Places (13 Février 1847) puis rue Notre Dame des Monts
(tandis qu'après 1848 c'est la rue d'Orléans qui devient Saint- Vincent)
enfin rue Edouard Lalanne "afin de rendre hommage aux qualités
privées et publiques de feu Monsieur Edouard Lalanne qui fut durant de longues
années docteur médecin à
Pierre, dit Edouard, Lalanne (Né et mort
à La Teste: 9-01-1824/17-09-1889) était le fils de Pierre
Lalanne, capitaine de frégate, et de Jeanne Tarence. Il fut Docteur en
médecine, Officier de la Légion d'Honneur, obtint
Il avait épousé le 19 Septembre 1853,
Jeanne Dumora.
LALANNE Docteur Louis (Boulevard du) Le
Pyla (16-11-1976)
Jean Marie Louis Lalanne (28 Juillet
1854-14 Janvier 1909, à
Fils du précédent, il épouse, le 8 Mai
1881, Marguerite Marie Jeanne Lestout (1858-1938) qui, à sa mort, lèguera à
LALANNE ( Maison) La Teste
Signalé à
l'entrée par un panneau sur lequel est inscrit "hôtel
Daisson-Dignac", cet édifice reste pour les Testerins la "maison
Lalanne" du nom de celle qui en fit don à la commune en 1928. Le legs
fut accepté en 1942, quatre ans après son décès.
La maison, à La Teste, c’était l’«oustau »
».
La maison Lalanne avant sa restauration. Sur la
place, la statue de Jean Hameau et, au fond, la « maison De Salles de
Hys »détruite pour laisser place à un square.
C'était là qu'elle habitait avec son
époux. Il faudrait, si l'on veut honorer le constructeur, l'appeler
« hôtel » Taffard de
Daisson Jeantas auquel on doit peut-être
la rénovation de la façade. En 1784, il est habité par sa veuve et troisième
épouse, Marie Baleste Dubrocq, il semble (bien que la matrice de
Restauré en 1972, il perdit sa
balustrade et son cadran solaire considérés comme des ajouts du XIXe siècle.
LALESQUE Auguste (rue) La
Teste (16-03-1896)
Ancien "passage
Méran et Caupos"
Né et mort à
En 1896, le Conseil lui dédia cette rue
en précisant : "ancien juge de paix et ancien conseiller général de La
Teste qui a rendu d'importants services à la commune qu'il a administrée et qui
a été le premier vulgarisateur, avec feu Ferdinand Sémiac, des principes
républicains dans notre canton".
LAMARTINE Alphonse (rue) La Teste
(16-02-1896)
Ancienne rue Délis (du chemin du Haou à
l'allée de la gare), elle fut consacrée au "grand poète historien et
homme d'Etat illustre qui est une des gloires de
LANDES (Rue des)
La Teste (1847)
Entre la rue Desbiey et le rond-point.
Bordant, à l’est, l’ancien lieu-dit des Places, c’est ce qui reste de
l’ancienne rue des landes qui a été remplacée par la rue du Président Carnot.
LANGEVIN Paul (rue) La Teste, les
Pins (28-01-1962)
Physicien français (1872-1946),
spécialiste du magnétisme, des ultrasons....
LANUSSE Emile (allée et impasse ) Cazaux
(27.02.1948
Le nom de cette rue pose un problème.
Lorsqu'il a été donné, en 1948, il n'y avait pas de prénom.
D'après ses descendants, Emile Lanusse
était le frère aîné d'Arnaud Paul Lanusse né le 27 Avril 1895 de Jean
Lanusse et de Marie Duvignères qui s'étaient mariés le 28 Octobre 1890. Il
disparut pendant la guerre de 1914-18 sans qu'on sache ce qui lui était arrivé.
Or les recherches dans les registres de
l'Etat civil n'ont permis de retrouver qu'un seul frère, Pierre Lanusse, né des
mêmes parents le 29.12.1892 qu'un jugement du 6 Octobre
Y a-t-il eu erreur sur le prénom ou
Emile était-il un prénom usuel non inscrit à l'Etat civil ?
LANUSSE Vincent (rue) Cazaux: lot. communal
(06-02-1965
Ancienne allée N°6 restée sans
appellation depuis le Conseil Municipal du 27.02.1948.
Né le 15 Mai 1896 à Cazaux, il y est
décédé le 29 Mai 1956. Boulanger, employé sur la base, il fut conseiller
délégué en 1940 et démissionna fin 1941.
LAPEROUSE (rue) La Teste : cité la grande
dune (01-08-19
Navigateur et explorateur français
(1741-1788) qui fit naufrage à Vanikoro.
LAPIN BLANC ( impasse du) La Teste
?
Le quartier du lapin blanc tire son
origine non d'un lapin mais du mot "sapin blanc". En effet, en
1797, le citoyen Duplantier, chargé d'un rapport sur les premiers semis,
préconise de planter "le sapin blans ou sapin commun , pinus
picéa". Est-ce le "picéa alba", un épicéa d'origine
canadienne ?
LARRIEU Jean (rue)
La Teste
(26-05-1993)
Les terrains forestiers qui s'étendaient
au sud de
Jean Larrieu était né le 28 Octobre 1898
à Sanguinet; il est décédé à La Teste le 28 Mai 1992 .
C'est à sa mémoire que l'ancien "chemin
de crabeyron", où il habitait, a été dédié. Cette rue s'est aussi
appelée "chemin du cimetière" ou "des Ninots".
Devenu rue de Crabeyron le 27 Janvier 1991, elle prit ensuite le nom de Jean
Larrieu.
En 1846, le chemin partait du "Baqueyra,
sur le chemin de Brouillet, vers la grande forêt en traversant les semis"
et rappelait le souvenir d'un petit chevrier. Rejoignant le chemin des Dubrocs,
il entrait, dans
LARRIEU Pierre (rue ) La Teste
(23-04-1948)
Ancienne rue de Francon sur la carte de
Rebsomen, elle fut débaptisée en 1947 pour honorer Robert Pierre Jean Larrieu
(21.06.1923 - 1941).
Fils de Antoine Jean Georges Larrieu,
sellier, et de Marguerite Lagueyte, il fut arrêté pour distribution de
journaux clandestins, déporté politique au camp de Breslau et exécuté lors
d'une tentative d'évasion en 1941 (ou selon une autre source de maladie le
5.12.1941) Son décès fut constaté par tribunal de Bordeaux le 25.02.1948.
Il fut déclaré "mort pour
LAS PRIMAS (allée) La Teste : Bissérié
(24-06-1999)
Décidé par le Conseil Municipal "à
la demande des frères Diego", l'allée dessert une propriété
appartenant à leurs filles et nièces.
LASSEOUGUE (rue de la ) La Teste (14-02-1990
Prolongée
le 13-11-1992)
Le nom reprend le toponyme "séougue"
de la carte dressée par André Rebsomen en 1934. Jacques Ragot dit, qu'en
1724, un certain Gendrot possédait un bien dit "séougne" et
devait au curé la quantité de foin qu'on pouvait mettre dans un linçole,
couverture de lin ou de chanvre dont on couvrait le dos des bovins.
C'était déjà vraisemblablement une
déformation de "la séouba". En 1849 le quartier était celui de
LATHAM Hubert
(rue) La Teste :
Aviateur français (1883-1912), il échoua
en 1909, le 19 Juillet, six jours avant le succès de Blériot, dans la première
tentative de traversée de
LAUREY (Allée
du)
Allée qui Dessert le V 80 (pavillon de
gériatrie de l’Hôpital). Le Laurey est le nom de la dune toute proche, au
dessus du golf, sur laquelle se trouve le pylône des pompiers
Voir dans les lieux-dits « dune
du Laurey »
LAURIERS ( allée des ) Le
Pyla (16-11-1976)
Le "laurey" est
fréquent dans les bois et dans les jardins (laurier-sauce ) ; même son
cousin méditerranéen, le laurier rose, s'adapte, mais il craint le gel.
LAVANDES (rue des ) La Teste
(18-02-1999)
Plante caractéristique des pays
méditerranéens, qui a aussi colonisé nos jardins .
LAVIGNE Jean ( rue et impasse)
Cazaux (27-02-1948)
Ancienne Route de la gendarmerie
elle porte le nom d'un caporal - chef de brigade de parachutistes, né en
1922 à Cazaux, qui est disparu le 6 Janvier 1947 en Indochine d'où sa dépouille
fut rapatriée en 1950.
LE BRIX Joseph (rue)La Teste : Lède de
Aviateur français (1899-1931), il fit en
1927-28, avec Costes, le premier tour du monde aérien passant par Rio de
Janeiro, San Francisco et Tokyo.
LECLERC Général (avenue du)
Maréchal… (régularisation du 03.12.2009)
Ancienne Route d’Arcachon, elle
prit ce nom suite à un vœu du bureau de
Philippe de Hauteclocque, dit Leclerc
(1902-1947), commanda du Tchad en Tunisie puis, débarqué en Normandie, fut un
des libérateurs de Paris. Commandant en Indochine, mort dans un accident
d'avion, il fut déclaré Maréchal à titre posthume en 1952.
LECLERC Maréchal (allée du)
Cazaux (27-02-1948)
Ancienne Allée des sables ou Rive Droite
du Canal.
LEDE DE
Ancien nom gascon local, seuva,
attesté en 1700 sous la forme de seube ou séoube il vient du
latin silva, la forêt. En 1849, on mentionne la lède de la seuve,
soit la "vallée de la forêt" où se trouvent
Le lotissement fut incorporé en 1993
(voir
lasséougue).
LEGALLAIS François (rue) La Teste
(15-05-1973)
François.
Legallais (Collection privée)
Officier de marine,
né à Granville le 11-10-1785, il est décédé à Arcachon le 4 Mars 1864.
Après 12 ans de navigation sur divers
navires essentiellement vers les Antilles et l’île de France (île Maurice) dans
l’océan indien, il avait épousé, en 1811, le 20 mars, Marie Angélique Dehilotte
Philis qui avait en dot plusieurs hectares de terrains dans la montagne
d'Arcachon, laquelle appartenait encore à
Il s’associa aux frères Dalis,
négociants, pour conduire un bateau destiné à transporter des résines jusqu’à
Redon puis passa en 1812 son examen de Maître au petit cabotage conduisant des
« chasse marée » de
Comme, après 1816, son épouse hérite de
l’autre moitié de la pièce d’Eyrac, c’est là qu’en 1823 il ouvrit le premier
hôtel, la villa "Bel air", que Jacques Arago décrit ainsi en 1828
« un péristyle à pilastres, dans le genre de ceux qui ornent toutes les
habitations des riches colons de l’Inde, joint les deux ailes » Cet
établissement de bains lança la station balnéaire dont il est donc un des
fondateurs.(Celle-ci prit son indépendance en 1857).Mais il n’oubliait pas la
mer puisqu’en 1836 suite au naufrage de nombreux bateaux (« le grand
malheur ») il arma pour la pêche, en 1838, un des 3 premiers bateaux à
vapeur à aubes, « le Testerin », mais le succès ne vint
pas puisqu’il fut désarmé en 1839.On le retrouve enfin
de 1848 à 1851 avec une tillole de pêche, après quoi il resta définitivement à
terre
Le Testerin
(Collection privée)
L’Hôtel Legallais vers1830 (A.M.
Bx
LEGER Fernand
(rue) La Teste : Enclos
d'Alis (21-12-1993)
Peintre français (1881-1955).
LEGOUEY Marcel(Allée) Cazaux
(13-11-1992)
1926-1953. Militaire de carrière, "disparu en Indochine".
LERE
(allée) La
Teste (10-05-1960
S'écrivait Laire en 1790 (nom
d'un quartier). Il y a cinquante ans, les habitants de la rue évoquaient le
souvenir d'une Madame Lère.
LESCA André
(rue) La
Teste
(22-09-1959)
Ancien « chemin latéral N°1»,
il suivait la voie de chemin de fer et aboutissait au « Petit
Bordes ». Il fut débaptisé suite au décès d'André Lesca (28 Avril 1888 -27
Août 1959) qui était, sur ce chemin, propriétaire d'une usine de produits
résineux. Ses ancêtres avaient, en 1810, inventé un procédé de fabrication des
colophanes et en 1817 ouvert la première distillerie de produits résineux du
Sud-ouest au quartier des Pigues.
Grand mutilé de la guerre de 14/18,
titulaire de
LESTAGE Jean (rue) La Teste : Clos
Béranger (04-021997)
Propriétaire d'une ferme, rue Larrieu,
Jean Lestage, dit Jeannot, était né le 28 Mars 1926 à La Teste, il y est décédé
le 18 Septembre 1984.
LEVANT (avenue
du) Le Pyla : La Forêt (16-11-1968)
Terme poétique qui désigne l'est.
LHERMITTE Alexandre (rue) La Teste
(28-01-1961)
Ancienne rue Lamy en 1870 en l'honneur
du savant Claude Auguste Lamy (1820-1878) découvreur du tallium. Puis rue
Turgan (23-11-1959) débaptisée en 1961 "après lecture par
M.Garnung, conseiller municipal, d'une biographie de Turgan qui, si elle est
exacte, n'est pas à l'avantage de ce dernier " ou quand les élus se
prennent à postériori pour des justiciers… !
Frédéric Turgan, ancien officier,
commanda sous la Révolution la place de La Teste, fut un des responsables du
district de La Teste puis Conseiller général du département. Désigné comme Maire
en 1806, il le reste jusqu'en 1815, avec une parenthèse pendant la première
Restauration royaliste.
Alexandre Lhermitte (1879-15 0ctobre
1959) avait été élu Conseiller Municipal en 1929 et avait été l'adjoint de
Pierre Dignac qu'il remplaça comme Maire de La Teste sous l'Occupation après la
nomination de Pierre Dignac au Conseil National réuni par le gouvernement de
Vichy.
LIBERATION (allée de la)
Cazaux (27-02-1948)
Le départ des Allemands de la base eut
lieu le 22 Août 1944
LIGNON Louis
(boulevard) Le Pyla (01-08-1964)
Ancienne Avenue de La Teste, nommée
ainsi "sur proposition du Maire pour perpétuer sa mémoire, son action
en faveur de la section et au sein du Conseil Municipal".
Louis Lignon (1899-1963)était
propriétaire, par succession de son beau-père Daniel Meller, des terrains
situés de part et d'autre de la route du Pyla,
(Voir Meller).
LILAS (rue
des) La Teste : Pinède de Conteau
(22-06-1990)
Arbuste ornemental originaire d'Asie.
LINOTS (avenue
des) Super Pyla 1 et Haut
Pyla (28-01-1961)
Nom local de la linotte, passereau
à la tête célèbre... au figuré.
LISIERE DU GOLF (allée de la) La Teste
(15-05-1973)
Rue du lotissement incorporé le (12.10.1982)
LODY (rue)
La Teste
(21-02-1920)
Ancien Chemin Vicinal N° 10. Une
parcelle de terrain a été donnée pour le prolonger par M.Lepreux à condition
qu'on honore la mémoire la mémoire de son fils Lodi, né le 13 Mai 1895, mort
pour
LOTI Pierre
(rue) La Teste (23-11-1959)
Ecrivain français (1850-1923).
LOUBINES (avenue des) Le Pyla
)06-11-1905)
Ancienne partie de l'avenue Jean
Mermoz
Nom gascon de la perche de mer.
LOUDE Gustave
Jean Baptiste (rue) La Teste
)16-12-1933)
Ancienne rue
des Américains (29.11.1918).
A l’origine c’est le « chemin des
Ninots » Ninots est un terme de tendresse pour désigner les tout petits
enfants. Le surnom est ancien : ainsi en 1535, y a t-il un Jean de Baleste dit
Ninot.
Action de la Compagnie ouvrière-1923
(in « Girondins d’antan », Henri Largeteau, La
Nef-Bordeaux,1993)
Gustave Loude, né à
La Teste le 27 Avril 1845, d'un père Jean Baptiste, coiffeur, et de Jeanne
Anaïs Fouet, occupe un emploi de bureau à la perception jusqu'à 16 ans, puis,
avec son aîné, travaille à Bordeaux dans une fabrique de résineux. En 1865,
ils créent leur propre entreprise et, après la mort de son frère, en
devient seul directeur. A sa retraite il la confie à ses ouvriers. Avec un
comité élu et des bénéfices partagés, "
Le 5 Juin 1928, il donna 25000
francs pour l'hôpital hospice puis le 20 Novembre 1928 il consacra une
rente de 300 francs (12 titres de
LULLI Jean
Baptiste (allée) le Pyla : Lot. de la forêt
(28-01-1961)
Compositeur (1652-1687). L’allée qui se
trouvait entre l’avenue des écureuils et l’avenue du golf, a disparu des cartes
de l’Office de tourisme au profit de celle du Sagittaire, qu’elle
prolongeait
LUTZY Jules
(rue) La Teste (16-02-1968)
Anciennement chemin.
Maire de 1895 à 1902, il naquit en 1849,
le 4 Novembre, à Damazan (47). Son père étant de nationalité suisse, il ne fut
naturalisé, bien que de mère française, qu'en 1892 grâce à une décision
favorable de
Il devint Conseiller municipal en 1892
et 1er adjoint. On lui doit, entre autres, la construction de l'ancien marché
et celle du cimetière. Battu par Pierre Dignac, il en fut ensuite un des
principaux adversaires. Il est décédé à
LYAUTEY Maréchal ( boulevard du ) Le Pyla Bellevue
(07-12-1955)
Ancien boulevard de La Teste dont le nom
faisait double emploi.
Louis Hubert Lyautey (1854-1934 )
combattit au Tonkin et à Madagascar. De 1912 à 1925, il organisa le protectorat
du Maroc et fut aussi Ministre de la guerre de 1916 à 1917.
MADON Georges
(rue) La Teste :
Aviateur français (1892 Bizerte - 1924).
Pilote en 1911, il obtient un record d'altitude (
Il est mort au cours d'une exhibition
aérienne.
MAGELLAN Fernand de (allée) LT Miquelots, Marbella
(28-11-1994)
La rue emprunte une partie de l'ancien "chemin
de crabeyron" qui menait, par la lette du même nom, à la grande forêt.
Navigateur portugais (1480-1521). Son
expédition réalisa le premier tour du monde mais il mourut aux
Philippines.
MAGNOLIAS(rue des) La Teste : Pinède de
Conteau (22-06-1990)
Arbres ou arbrisseaux importés
d'Amérique ou d'Asie auquel Linné donna le nom du botaniste Magnol
(1638-1715).
MAGRETTE (chemin de la ) La Teste (12-11-1971)
Le nom de ce lotissement, crée en 1965
et incorporé le 12 Novembre 1971, serait un chaffre, un surnom, donné à
une personne (certains disent une vache) maigre. Le chemin de la magrette (CV
N°5 selon le classement de 1867, allait « du pré salé aux pins du
coutou », il empruntait donc les actuelles rues de Bordes et du Moulin de
Bordes qui le prolongent vers le nord.
MANCILLIA(rue) La Teste
l’Aiguillon (23 -11-1959)
Origine inconnue
MALINE (Allée de
la petite)
Mot local désignant la marée. Moureau
disait « l’ensemble des hautes marées »
Par extension désigne le réservoir d’eau
de mer qui se trouve au nord-est du port
MANGIN Général
(avenue du ) Le Pyla (16-11-1976)
Charles Mangin (1866-1925) s'illustra
pendant la guerre de 1914-18.
MANOIR Yves du
(rue) La Teste : Clair
bois (15-05-1973)
Joueur de rugby (1904-1928),15 fois
sélectionné en équipe de France, il trouva la mort à 24 ans aux commandes de
son avion. En sa mémoire le Challenge Yves du Manoir fut organisé par le Racing
Club de France.
MAPOUCHET (rue de)
Crassat au sud de l'île dont il est
actuellement séparé, appelé "mapouchette" en 1860 ou "Montpouchet".
MARAICHERS (rue des) La Teste (22-01-1961)
Ancien chemin des Goïnes (1846),
lieu -dit cité en 1787, puis Chemin Vicinal N° 23 de Goïnes
Le gascon goyne désigne une
collerette que portait les femmes mais aussi un « désir violent » ou
« de mauvaises intentions », à rapprocher donc de gouine, mot qui
viendrait du normand et évoque une femme de mauvaise vie. D'après J. Ragot, la
proximité du château et donc de soldats, explique peut-être cette
appellation....En 1749 on le trouve sous la forme de "guoyne".
Le nom actuel vient d'anciens
maraîchers qui travaillaient surtout pour fournir Arcachon en légumes
frais. Ce n'était pas le seul quartier, il y en avait aussi au Laourey, à Bris,
MARELLE (square de la) La Teste (28-11-1984)
On aurait pu penser à une déformation de
marélhe ( bourbier, mare), mais c'est bien du jeu qu'il s'agit. En effet
le plan du square évoque deux terrains de "marelle des jours"
mis bout à bout et inversés.
Le lotissement est créé en 1983.
MARENS (impasse
des)
Marens est un crassat à l'ouest de
l'île, entre l'estey de Marens et Jeanne Blanc.
En gascon c'est un nom de personne dont
les activités sont maritimes.
MARINA
(allée) La Teste (13-11-1992)
Pas de marina construite en cet endroit
bien éloigné de la mer...! Est-ce un prénom ? Une célèbre Marina fut la
maîtresse du conquérant Hernan Cortès.
MARINS (rue des
) La Teste (26-11-1991)
Ancien chemin vicinal du port.
MARIOLAN (chemin de ) La
Teste (06-01-1970)
Famille arcachonnaise, dont le caveau se
trouve au cimetière d'Arcachon, qui devait être propriétaire des terrains
situés au bout du chemin de Lagrua, là où se trouvent les services techniques
de
MARIOTTE Abbé Edmé (avenue) Zone Industrielle
(21-11-1981)
(prolongation)
(24-05-2007)
Physicien français (vers1620
-1684),auteur d'une célèbre loi sur la compressibilité des gaz.
MARNE (rue de la
) La Teste (29-11-1918)
Ancienne rue Peyjehan. Les Peyjehan étaient une famille de notables testerins
avec une branche noble (Peyjehan, Seigneurs de Francon ) apparue au début du
XVI° siècle qui s'est éteinte au début du XIX°, et une branche bourgeoise dont
Jean Baptiste Peyjehan qui fut l'adjoint de Brémontier.
Deux grandes batailles eurent lieu sur
MARRONIERS (allée des ) La Teste : la
fagotière (28-11-1984)
Le marronnier d'Inde donne des fruits
appréciés faute de châtaignes....
MAROUQUETS (imp.des) La Teste : Miquelots hameau de
Pierille (04-02-1997)
Deux crassats, le grand et le
petit marrouquet, se trouvent au Nord-est de l'île.
Les marrouquets ou marresqueyres
sont en 1628 des filets de pêche destinées à pêcher des oiseaux sur les "tachs",les
hauts fonds découverts à marée basse.
Le Masson du Parc en 1727 écrit marescayre.
Voir l’article sur la rue des chasseurs.
MARZAC Commandant
(rue et impasse du) Cazaux
(18-12-1936)
Ancienne route du Terrestre
goudronnée en 1933
Photo : musée de la base de Cazaux
Créateur de la base de Cazaux. La
création de la base décidée en 1913 eut lieu le 12 Août 1915 suite aux deux
rapports établis par le capitaine Marzac
Né le 18 Août 1875, à Bordeaux, et
décédé le 28 Décembre 1933 à Casablanca.
Engagé à 20 ans, aviateur en 1909,
observateur en ballon (1910), il obtint, en 1912, le prix de la photographie
aérienne, décerné par l'Aéro Club de France. Capitaine puis Commandant (1917),
il quitta la base en 1919.
MASSENET Jules (avenue) Le Pyla :Chapelle
forestière (28-11-1984)
Compositeur français (1842-1912).
MATOLLES (impasse des)
(rue des) « « :Le clos
des Ninots (14-12-2006)
Les matoles sont des pièges à ortolans.
MAUGIS (chemin
de) La Teste (16-11-1976)
(Salle municipale)
Attesté en 1810, ce nom de quartier se
retrouve dès 1814 avec "la digue de la ligne des Maugis"
destinée à contenir les eaux de la lande. L'expression évoque donc un nom de
famille. C'est l'ancien chemin vicinal N°12.
En 1745, c'est le surnom d'un Deligey ;
en 1822, on trouve un Bertrand de Maugis. Maugis est un vieux nom français qui
se trouve être celui du héros d'une chanson de geste "Maugis
d'Aigremont" au XIII° siècle.
MATELLE (hameau de la) La
Teste (14-04-1981)
Jacques Ragot, reprenant Palay,
dit que
Ce pourrait être aussi une déformation
de matole, piège à oiseaux pour attraper les ortolans.
MAUPASSANT (allée de) La Teste : les Eglantiers
(22-10-1990)
Ecrivain français (1850-1893)
MAURIAC François (rue) La Teste : Clair
bois (20-01-1978)
Ecrivain français (1855-1970) qui est
quelquefois venu à Arcachon qu'il n'aimait guère.
MAY SUR ORNE (rue) La Teste (19-12-1946)
(impasse)
id° (31-03-1993)
Commune sinistrée du Calvados dont le
parrainage est accepté le 7 Août 1945 .
May
sur Orne (Ph. R.Aufan
La commune de
MELEZES (rue des) La Teste : Pinède de Conteau
(18-11-1987)
Les mélèzes croissent naturellement en
...montagne, au dessus des sapins.
MELLER Daniel (place)-Le Pyla (1933)
le nom est officiellement attribué le
23-11-1959
La place Meller , à l’origine.
Afin de pouvoir réaliser des
lotissements au Pyla, et l'Etat ne voulant pas vendre, il acheta
Dès 1915, il lance la station de Pyla
prévoyant, le long du rivage, un boulevard qui ne vit pas le jour (voir le plan
dans l’ introduction)
Les statuts sont déposés en 1920. Après
avoir contribué à la prolongation de la route qui s'arrêtait au Moulleau et
projeté un tramway depuis
Son frère dirigea, en
MENAN (rue
de) La Teste (28-11-1961)
Ancien chemin vicinal N°19 de Menan, en
1867. Il vient du nom d'un quartier mentionné en 1791.
D'après M. Sémiac, la croix de Menan
était un tertre entouré d'ormeaux séculaires avec au sommet, sur un socle de
pierre, une croix de bois. Sur le ruisseau, un tronc d'arbre "lou poun
dou Frigan (?)" évoquait, d'après J.Ragot, un pauvre diable
retrouvé noyé après une beuverie.
Menan est un quartier cadastré en 1810,
c'était, en 1535, le surnom de Jean Baptiste Mesteyreau.
Peut-être issu du verbe "mena"
qui signifie mener.
La craste de Menan a porté plusieurs
noms : dans sa partie amont elle s'appela "ruisseau de Notre Dame des
Monts" (1849), dans sa partie aval elle aussi fut nommée "ruisseau
de Quincarnon" (Rebsomen) et elle débouchait dans les prés salés par
le "chenal du hourquet" (1810).
MER (avenue de
la) Le Pyla Bellevue
(16-11-1976)
MERLES (avenue
des) Le
Pyla (24-08-1924)
Passereau. Faute de grives.......
MERMOZ Jean
(avenue)Pilat Plage (17-01-1948)
Aviateur français (1901-1936).
MESANGES (avenue des) Super Pyla
1 (28-01-1961)
Passereau .
MESSIDOR (allée) Le Pyla,
Dixième mois du calendrier républicain :
du 19 Juin au 18 Juillet. C'est le mois des moissons.
METZ (Rue
de) La
Teste (29-11-1918)
Symbole de
Le 28 Novembre 1967, le Conseil
Municipal, sur proposition de M.Lefort, décida de l'appeler rue
d'Alsace-Lorraine. Ce changement ne fut pas réalisé puisqu'elle existe
toujours.
MICHELET Jean (Rue et impasse)
L'Aiguillon (23-11-1959)
Tailleur de pierre
(16 Février 1835 - 3 Janvier 1904), inventeur du procédé de chaulage des tuiles
ostréicoles avec un mélange de chaux hydraulique et de sable.
Jean Michelet (in « L’Ostréiculture arcachonnaise », SHAA
1994)
MIGREQUE (rue de la) La Teste (18- 11-1987)
En
Ce nom venait de la famille de Baleste
-Baillon, issue en 1615 d'un notaire royal, Gérard Baleste Baillon.
Le nom de Migrèque pourrait
éventuellement être rapproché de crec : nom gascon de la pie grèche,
mais l'origine n'est pas prouvée.
MIMOSAS (avenue des) Le Pyla, l’Ermitage
(20-08-1928)
Les mimosas fleurissent en Février et
embellissent la région.
MIQUELOTS (boulevard des ) La
Teste (27-01-1993)
(groupe scolaire)
Miquelot, le petit Michel, Miqueu
ou michelou, est le nom, mal orthographié, de la maison forestière en
dur qui se trouve sur le chemin qui va des Miquelots au Truc de
Mais le surnom qui signifie "petit
michel" est ancien : on le trouve en 1684, chaffre de Laurent de
Peyres, en 1777 pour le résinier des Taffard et en 1790 pour un
citoyen éligible qui habitait quartier de Laire.
Il désignait aussi les pèlerins qui
étaient allés au Mont Saint-Michel.
MISTRAL (square du ) Super pyla
2 (06-01-1975)
Doté d'une avenue, (le 11-09-1974), qui
a disparu, le mistral n'a plus qu'un square. Mais il ne souffle toujours pas
sur l'Aquitaine.
MOGA Gilbert Plaine
des sports (2007)
Né à
MOINEAUX (allée des ) Le Pyla (16-11-1976)
Passereau commun.
MONTAIGNE (avenue) La Teste : Cite Grande dune
(01-08-1964)
Ecrivain français (1533-1592), une des
gloires du Bordelais.
MONTEIL Pierre Salle de l'Ecole de
musique (19-12-1991)
Né le 28 Janvier 1915 à Arcachon, il
apprit le métier de charpentier mais ses aptitudes musicales lui firent suivre
aussi le Conservatoire de Bordeaux . Il en sortit musicien dans l'orchestre du
Grand Théâtre et, après la guerre, il vint à
MONTGOLFIER Frères (rue des) La Teste : Moulin de
Braouet (10-11-1987)
Joseph (1740-1810) et Etienne
(1745-1799) inventèrent les premiers aérostats en 1783 . Ils portent depuis
leur nom.
MORILLES (allée des) La Teste : Les
sternes (27-05-1975)
Champignons.
MOROGE Eugène
(rue) Cazaux (06-02-1965)
Né le 27 Juin 1897 à Givors il fut
Adjoint spécial de Cazaux d'Octobre 1947 jusqu'à son décès le 19 Août
1952. Adjudant dans l'aviation, il eut de brillants services militaires et
participa à
MOUCHETS (impasse des) Cazaux
(27-06-1996)
Nom mal orthographié, dès le cadastre de
1849, de l'ancien chemin rural des mouchuts qui allait vers la craste
des Cent Francs.
"Moussu" signifie en gascon " Monsieur" avec le sens de fier. En
1790, "mouchut" était ainsi le chaffre de Pierre Desprian. Le Conseil
Municipal opta malgré cela - et les observations d'un élu cazalin - pour
"mouchets" !
MOUETTES (avenue des) Super Pyla
1 (24-08-1928)
Ancienne rue, promue depuis, elle
désigne les cayocs locaux..
MOULIETS Léopold ( place ) La Teste (11-08-1934)
(salle) La
Teste (16-10-1996)
Ancienne place de l'Eglise. Avant 1789,
il y avait, devant l'Eglise, une allée plantée d'ormes qui appartenait à Madame
de Verthamon. Achetée en 1794 par Jean Fleury, elle fut vendue à la commune par
son gendre Jean Hameau (1841).
Né le 20 Août 1868, disparu le 4 Octobre
1932,Léopold Mouliets était pharmacien, président de l'Association Ostréicole
du Bassin et de
Conseiller municipal en 1919 puis
Premier Adjoint, il démissionna le 11-02-1927 pour incompatibilité avec ses
activités syndicales mais fut réélu en 1929 Il assura l'intérim du Maire P.
Dignac, appelé à des fonctions ministérielles (1931). La pharmacie
Mouliets se trouvait à l'angle des rues Victor Hugo et du 14 Juillet occupé
actuellement par la « pharmacie du marché ».
MOULIN (allée
du) Cazaux (06-02-1965)
Vers 1960 il restait, de ce moulin à
vent des meules en grès ; portées dans le jardin du curé, elles auraient
disparu lors des travaux de réfection de l'église.
(Voir lieux-dits)
MOULIN DE BORDES (rue du) La Teste (24-10-1988)
Chemin du moulin (31 Mars 1949) puis rue
prolongeant la rue de Bordes.
Il évoque le moulin de Bordes qui doit dater du XIX siècle. En effet s’il ne
figure pas sur le plan cadastral de 1810, alors que s’y trouvent ceux des Prés
et du Pujeau ; il est représenté sur celui de 1849.
Ce moulin de Bordes s'est aussi appelé Moulin d'Argilas du nom d'Antonin
Argilas, charpentier au Peys de Guits en 1848.
Le moulin de Bordes existe
toujours : il a appartenu jusqu’en 1962 à la
famille Rocher
qui a donné son nom au port (voir
Port de Rocher). Restaurée, sa tour est le seul témoin
des moulins à vent d'antan.
Le
moulin de Bordes actuel
(Ph.
R.Aufan avec l’aimable autorisation de M.Doussy)
Le moulin à
la fin du XIX° siècle (document
aimablement fourni par M. Quinton)
Une borde était une bergerie au
toit de chaume ou de brandes.(voir lieux-dits)
MOULIN DE DUTRUCH (chemin du)
Ce moulin attesté en 1850 tire son nom
d'un de ses propriétaires, Louis Dutruch, domicilié alors à
(Voir lieux-dits).
MOULIN Jean (rue) La Teste : Clair bois (28-09-1976)
Préfet (1899-1943), fondateur du conseil
National de
MOULLEAU (Chemin du) La Teste (1846)
Allait "du chemin Brémontier à
l'entrée des semis puis vers Moulleau et à la mer" , au nord de
l'actuelle route du Pyla.
Il ne subsiste de ce chemin rural,
classé en 1847, qu'un tronçon au sud du golf, du "carrefour David"
au rond point de l'hôpital, qui est actuellement la voie principale du
lotissement « Les greens de Brémontier ».
Ensuite il traverse le golf, qui en a
donc interdit l’accès, puis après un tracé en forêt, il est de nouveau
interrompu par le lotissement de l'Ermitage, en ressort puis arrive au
Moulleau, au bout de l'avenue Saint Thomas d’Aquin.
C’est l’exemple caricatural de
l’incapacité des municipalités successives à faire respecter ces chemins ruraux
classés (voir aussi les « chemin du pilat » et
des « Abatilles »)
Le "moùlo" est, d'après
Palay, un gros tas.... de sable ?
(voit lieux-dits : dune de l'échine de
l'âne.)
MOUREAU Jean, dit Oscar ( rue) La Teste : le Dadé (28-11-1984)
Né le 4 Octobre 1824, il fut Maire
provisoire de La Teste du 1 Mars au 6 Mai 1882. Il fut, le 7 Mai, le premier à
bénéficier de la nouvelle loi (28 Mars 1882) prévoyant l'élection des Maires
par les Conseils Municipaux . Auparavant ils étaient nommés par le pouvoir.
Cette avancée de la démocratie connut
des débuts difficiles puisqu' Oscar Moureau, démissionnaire dès le 15 Mai, fut
en Août, après nombre de péripéties, remplacé par Guillaume Bon puis par Jules
Lalesque. Il disparut le 2 Août 1916.
MOURILLAT (chemin de) La Teste (15-12-1992)
La première rue du Mourillat fut
remplacée par la rue Chemin des Dames ; le nom réapparut à l'emplacement de
l'ancienne impasse Louis Lignon. C'est le nom de l'ancien quartier cadastré en
1849.
Le nom pourrait venir de "
mourilhou" les morilles (S.Palay) ou plus vraisemblablement d'un
patronyme (Moureau) ou d'un surnom : on trouve en effet en 1535, à
Gujan, un Mesteyreau dit de Mourille.
MOUSQUETAIRES (allée des) La Teste (20-09-1994)
Les trois mousquetaires de Dumas étaient
quatre : Athos, Porthos, Aramis et d'Artagnan .
MOUSSERONS (allée des) La Teste : Les Courlis (28-09-1976)
Champignons.
MOUSSETTES (impasse des)
Un crassat du bassin porte ce nom entre
les chenaux de Girouasse et du Courant.
En français les moussettes sont
une variété de pommes...
Peut-être y a-t-il aussi un rapport avec
les mousses ?
MOUTCHALETTE (rue de) La Teste : Miquelots
id° (27-01-1993)
Crassat du bassin qui fait suite au
chenal de Taussat. Il s'appelait "mouchtalette ou girouasse "
en 1860.
En gascon (S. Palay), le mot "moutche"
signifie mou en parlant d'un temps pluvieux. Est-ce l'origine ?
MOZART Wolfang
Amadéus (avenue) Cazaux (22-04-1986)
Compositeur autrichien (1756-1791)
MURES (Avenue
des) Le Pyla (24-07-1925)
Fruit des ronces, on en fait de la
confiture.
MYOSOTIS (allée des ) Les pins de Cazaux (19-09-2000)
renommée (23-09-2005)
C'est le symbole du souvenir. Dans une
légende allemande, un jeune homme plonge dans une rivière pour attraper un
myosotis que charriaient les flots, en se noyant, il le jette à sa
fiancée en criant : "Ne m'oubliez pas ".
NARCISSES (Allée des) Cazaux voie
privée
Selon la couleur de ses fleurs , blanche
c’est celle des poètes, jaunes c’est la jonquille.
NEZER (Allée de )
Cazaux (12-07-2007)
Le 5 Février
1765, le Captal de Buch concéda à un banquier suisse Nezer, « 40000
journaux, mesure bordelaise, de landes vacantes, terres incultes et en
friche » entre Cazaux et Le Teich. (20248 au Teich et 19752 dans le
captalat, Gujan et
Carte de Cassini : les forêts sont sur la
paroisse du Teich ; sur le reste de la colonie, des chemins ont été tracés
mais tout est en landes.
Mais la baillette de 1550 interdisant,
dans le captalat, de concéder des terres pour autre chose que d’y planter du
blé, les seules forêts le furent donc dans la paroisse du Teich.
Ne pouvant obtenir l’autorisation
d’émettre des actions, Nezer et ses associés firent donc faillite (1769)
et les terrains restèrent, sauf au Teich, en état de landes parsemées de
quelques concessions antérieures. Il mourut en 1770
NINOTS (rue des)
Terme de tendresse : les tout
petits enfants (Voir ND des Monts)
NIVOSE
(Allée) Le Pyla : la Forêt (30-06-1992)
4° mois du calendrier républicain, du 21
décembre au 19 Janvier. Mois de la neige.
NOISETIERS (Allée des ) La Teste :
NOTRE DAME DES MONTS (Rue) La Teste (28-01-1961)
Ancienne rue
Edouard Lalanne prolongée ou chemin vicinal N°14 qu'on appelait autrefois "chemin
de brouillet" . (Voir ce mot). Le lotissement a été incorporé le
11.01.1964. Il y avait déjà une voie portant ce nom en 1848 .
La statue de la Vierge ( bois de chêne peint du XV° siècle).Elle se
trouve depuis 1952 dans l'Eglise Saint Vincent.
Notre Dame des Monts était un ancien
prieuré grangier (exploitation agricole tenue par des frères convers de l'ordre
de Citeaux) dépendant de l'abbaye de Bonlieu à Carbon Blanc. « Nostre
done dous montz en Buyhz » est citée le 21 Mai 1300, dans le testament
d'Amanieu de Bordeaux. Elle l'est aussi en 1349 dans les revenus de
l'Archevêché. C'est en 1498 une "sauvetat", une sauveté, un lieu
d'asile. En 1538, les moines recevaient des « dîmes » dans les
paroisses de Lège, Gujan et La Teste, ainsi que des droits d’ancrage « sur
tous les navires qui viennent au port et hâvre de La Teste ». Ils
touchaient aussi des droits sur les essaims d’abeilles. Les moines partirent en
1641 et les revenus de la la chapelle furent cédés, contre une rente, à la
paroisse de
NUNGESSER Charles (rue) La Teste :
Aviateur français (1892 -1827). Affecté
au 2° hussard en 1914, les "hussard de la mort", il fut titulaire de
43 victoires et obtint
OBSERVATOIRE (avenue de l') Pilat plage (27-01-1948)
Il n'y a jamais eu d'observatoire en cet
endroit... Peut-être la situation de l'allée ,assez haute dans la dune, faisait
qu'on y voyait assez loin ?
OCEAN (boulevard
de l') Le Pyla (24-07-1925)
(impasse)
« (08-09-1978)
Ancienne "Avenue centrale"
puis, au delà du Figuier, Route Nationale vers Biarritz (projet non
réalisé de 1916).
A la sortie du Moulleau, il prend la
suite du boulevard de
ONZE NOVEMBRE (place du) La Teste : Place de la Mairie nord
(15-05-1973)
Sur cette
place dont le nom évoque l’armistice du 11 novembre 1918, se trouve
naturellement le Monument aux Morts. Celui-ci fut destiné, à l’origine, à
honorer les 192 testerins disparus en 1914-18. On y a ajouté depuis les
victimes des guerres plus récentes.
Le
monument aux morts (ph. R.Aufan)
Construit par Messieurs Buthaud, artiste
statuaire et Elie Chaveron sculpteur bordelais, il a été inauguré le 9 novembre
1924.Ce « retard » est dû au fait qu’il a fallu d’abord détruire les
bâtiments de l’ancienne école de filles qui jouxtaient la mairie.
Il représente deux soldats : un fantassin
et un marin lequel brandit un drapeau. Sur le devant du socle, une femme
,drapée à l’antique , tient une couronne et une palme. Symbole du deuil elle
pleure, le visage caché dans ses mains.
OREE DU
LAC (allée de l’) Cazaux
(27.11.2012).
L’allée porte le nom du lotissement.
ORFILA Docteur
(rue du) Cazaux (28-11-1984)
Ancienne allée des jogues (27.2.1948),
les jaugues sont en gascon des ajoncs.
Médecin (1787-1853), "père de la
toxicologie mondiale et de la médecine légale moderne, Professeur à
l'Université de Paris, Président de l'Académie de mèdecine".
Il était né à Majorque . Il fut membre
du Conseil de salubrité de
ORMES (allée des)
La Teste :
ORNON Henri
(rue et impasse) La Teste (17-12-1955)
Dénommée ainsi à la demande de
Henri Ornon, matelot cuisinier né le 26
Août 1928 à Arcachon, habitait
ORONGES (square des) La Teste : Les courlis (28-11-1976)
Champignons.
ORTOLANS (impasse des) La Teste : les alouettes
(13-11-1992)
Bruhants d'Europe dont la chasse très
appréciée dans les Landes est interdite depuis le 7 Mars
Savouré lentement par le gourmet
recueilli, voilé d'une serviette, l'ortolan était un "gibier-Roi".
OSTREA EDULIS (rue) La teste
l’Aiguillon (25-06-1997)
Nom "savant " de l'huître
portugaise qui succéda à la gravette avant d'être remplacée par la
"gigas", japonaise venue ....d'Amérique du Nord.
OSTREICULTEURS (avenue des) La Teste (10-02-1967)
Le port
vu de la digue est au début du XX° siècle
Anciennement " digue Est "du
port. Cette digue fut bâtie entre 1852 et 1854.
OUSTALET (chemin et rue de l')
Ancien chemin vicinal N°16 du « pin
franc » en 1867, il allait « des chapets au chemin de
Braouet » .
Un oustalot est une maisonnette
(un petit oustau), parfois écrit oustaley avec un sens familier.
Il devait y
avoir là un « pin de maître » (voir pin franc)
OYATS (allée des)
"Arundo arénaria" ou roseau
des sables se dit ici gourbet. D'après Larousse, oyat est picard et
gourbet médocain.
Il est utilisé en plantation pour fixer
les sables dunaires, ainsi dès 1518 près de Bayonne, et aussi pour recouvrir
les cabanes.
Plantations d’oyats (Ph. R.Aufan)
PAGNOL Marcel (avenue) La Teste :
Clairbois (28-09-1976)
Ecrivain et cinéaste français
(1895-1974).
PALOMBES (avenue des) Le Pyla (24-08-1928)
"L'oiseau bleu", pigeon ramier
sauvage et migrateur, «la paloume", est l'objet de passions et de
gastronomie des Landes aux
Pyrénées.
PALOMBIERE (allée de
la)
Cazaux (28-11-1984)
Si la palombière landaise est une longue
cabane dissimulée par des branchages et des fougères, construite à même le sol,
lieu de chasse et de convivialité des "paloumayres", la
cazaline, comme partout sur la côte, est montée sur un pylone, parfois appelé
pitey, dépassant à peine le sommet des pins comme celui des chasseurs de
tourterelles.
« Pitey
pour la chasse » en forêt aux Gangails (Ph. R.Aufan 1980)
Cela n'a rien à voir avec les casemates
en parpaings qui, louées très cher, hérissent et défigurent certains passages
des Pyrénées basques et ont remplacé les "pantières" traditionnelles
qui, attestées depuis le Moyen Age, ne sont plus qu'une dizaine.
PALOURDEY (impasse du)
Le Palourdey est un estey au sud de
l'île aux oiseaux. Ecrit palourdey sur la carte de 1860, le mot vient du
médiéval palorde transformé en palourde en 1484. Le suffixe
ey indique celui qui les ramasse. Transformé maladroitement en Pélourdey sur
des cartes récentes, il a pu donner lieu à des interprétations erronées (pied
lourd).
PALU (chemin de
la) La
Teste (1846)
Le 23 Février 2000 le nom est donné à la
voie qui va du boulevard du Pyla à l'échangeur du Braouet parallèlement à la
voie directe. A la sortie de la forêt, il emprunte un tracé qui était celui
d'une branche de l'ancien chemin du Moulleau en
1846.
Lieu-dit connu sous le nom de pré de
la palue (24-02-1774), le nom vient du latin puis de "palud"
(1112) qui désigne un marais. Ce lieu était un fief , possession concédée par
le seigneur Captal auquel on rendait hommage.
En 1422, Marie de Bardin fait
hommage pour ce fief à Jean de Grailly . En 1476 c'est Jean de Palu
à Jean de Foix . En 1535 c'est Guitard de Podio à Gaston III et en 1604,
Antoine de Podio au Duc d'Epernon, Captal de Buch .
PANTIERE (rue et lotissement de la) La
Teste (28-11-1984)
Filet vertical pour la chasse à la
bécasse appelé ici betey.
(Voir Allée des bécasses)
PAPIN Denis
(avenue) Zone Industrielle (16-11-1976)
Ingénieur français (1647-1714) qui travailla
sur la machine à vapeur. Protestant chassé par l'Edit de Nantes, c'est en
Allemagne qu'il construisit le premier bateau à vapeur, à aubes (1707).
PARADIS DES CANARDS (rue du) Hauts de Bordes
(04-02-1997)
On aurait pu croire (comme je l’avais
fait dans la première édition de cet ouvrage) que l'humour municipal s'était
appliqué à nommer ainsi cette rue proche des prés salés Est où les
électeurs tonayres (cachés dans des tonnes) pratiquent leur art
.....à l'encontre des canards. En réalité, on y creusa, dans les années
cinquante, une mare où des canards de différentes espèces furent élevés par M.
Brunet. Ce « paradis » se visitait. C’est l’origine du nom.
PARC D’ACTIVITES DU PAYS DE BUCH (23-03-2000)
Nom donné à
PARC DE L'ESTEY (rue du) La
Teste (22-11-1984)
L'estey est, dans le bassin, un petit
chenal.
PARC DES EXPOSITIONS (Avenue du)
(prolongation)
(24-05-2007)
PARQUEURS (Allée des ) (30-06-2006)
Autre nom
des ostréiculteurs. Il vient de l’expression « parc aux huîtres » (1765) devenue ensuite « parc à huîtres » (1848).
La pêche des
huîtres à la drague (Le Masson du Parc 1727)
Evocation du
parc impérial de Lahillon)
Avant l’élevage sur les parcs, l’huître
se pêchait « à la drague ».Les
premiers parcs furent établis au XIX siècle : à Crastorbe et au Grand Cès
en 1862, à Lahillon, au nord de l’île, en 1866.
PARIS (avenue de)
Le Pyla : Pêcheries de l’Océan (16-11-1976)
PASSANT (rue du)
Ancien "Chemin du Port".
Le Passant est, au droit de
Le
Pêcheur (Photo R.Aufan)
Au point de rencontre entre la rue du
Passant, le boulevard de Curepipe et l’avenue du Général Leclerc, a été aménagé
un petit rond point qui porte une œuvre d’art originale, représentant un
pêcheur lançant son filet. Œuvre du sculpteur Maëro, elle fut acquise par la
ville en 2007.
PASSEREAUX (rue des)
PASTEUR (avenue et
impasse) La
Teste
(19-06-1998)
(allée)
Cazaux
(06-02-1965)
(avenue)
Le Pyla
Bellevue (16-11-1976)
A La Teste, l'avenue Pasteur, déjà
dénommée le 16-02-1896, est l'ancien "chemin de graouilla" du
nom du quartier situé au sud, entre la craste darriet et le chemin de fer.
C'était un lieu où les grenouilles (graouhle) étaient nombreuses.
Cadastré en 1849, ce quartier est attesté dès 1621 confrontant « de
nuict à la craste Darriet, du nord au chemin de Bordes » .
Louis Pasteur (1822 -1895) a démontré
que la "génération spontanée des microbes " n'existait pas. Célèbre
pour son vaccin contre la rage (1886) et l'Institut qui porte son nom (1888).
PAYS DE BUCH (avenue du) La Teste : Les Miquelots
(28-09-1976)
Territoire des anciens
"boïens" (voir ce mot), il s'étend de Lacanau au Nord à Marcheprime
et Beliet à l'Est. Il regroupe donc les communes d 'Arcachon, La Teste de Buch,
Gujan, Le Teich, Mios, Salles, Belin dans sa partie Beliet, Biganos,
Marcheprime, Audenge, Lanton, Andernos, Arès, Lège, Le Porge, Lacanau, Saumos et
Le Temple.
Souvent orthographié différemment c'est
en 1336 qu'on le trouve sous cette forme.
Le Captalat n'était qu'une petite partie du Pays de Buch.
PECHEURS (avenue des) La Teste (10-02-1967)
Ancienne jetée ouest du port.
PECHIC (chemin de)La
Teste (31-03-1993)
C'est le nom d'un quartier cadastré en
1810 dont on trouve la trace en 1723.
Vieux mot gascon qui a le sens de
"peu de choses" ou de "lambeau" en parlant d'un tissu.
Il est aussi utilisé pour désigner une
personne avare. C'est donc devenu un surnom, celui, en 1662, de Gérard de
Baleste dit Péchic, oeuvrier de l'église Saint Vincent, d'un Guiraud de
Taffard dit "péchicq" en 1697 et, en 1746, d'un résinier, Jean
Taffard et d'un bouvier.
PEGUILLIERE (chemin de la) La Teste : Bordes (06-01-1970)
Ancien chemin vicinal N° 6 en 1867
La "pegulhe" étant le
bétail, il s'agit d'un chemin dans la lande dévolu au passage des troupeaux de
moutons et de vaches.
PELLETAN Camille (rue) La Teste
(29-11-1918)
Ancienne voie Edmond Rostand, chemin
vicinal N°25 sur la carte de Rebsomen, elle a été goudronnée en 1933.
Ce député d'Aix en 1880, Ministre de la
marine en 1902, dans le cabinet Combes, vint à La Teste le 18 Juillet 1903 pour
assister à une conférence et naviguer dans les passes. En reconnaissance, une
délégation testerine composée du Maire P.Dignac et de M. Lehimas, se rendit à
Paris pour son mariage et offrit une gerbe. Né et mort à Paris (1846-1915), il
joua un grand rôle dans la séparation de l'Eglise et de l'Etat.
PEPINIERE (rue de la) La Teste : les Pins verts (28-11-1984)
PERDRIX (impasse des)
Ce n'est point la peine, comme Pagnol,
d'espérer chasser la bartavelle, mais par contre la grise est abondante.
PETIT BORDES (chemin du) La Teste : les Chênes
verts (24-10-1977)
Le lotissement de Petit Bordes ou de la
conserverie (le chemin menait à la conserverie de poissons "
Le quartier de Petit Bordes, près de
l'estey du même nom, est cadastré en 1810. On retrouve déjà son nom en
1747 (voir Bordes).
PETIT PRINCE (rue du) La
Teste (27-06-1997)
Personnage créé, en 1943, par
Antoine de Saint Exupéry, sa rue mène à une école privée
PEYJEHAN (rue) La Teste : la
Migrèque (17-02-1988)
Pierre Peyjehan aîné (7 Juillet 1749 -
27 Février 1827), juge de paix, Maire de La Teste en 1798, donna son nom
à la place de Tournon en 1855, avant d'être remplacé par celui de Jean Hameau.
Ce haut de porte situé à côté de la pâtisserie
Marquet, a été démonté à cause de la future construction de
Il y eut le 16 Février 1896, une rue
Pierre Peyjehan qui fut débaptisée le 29 Septembre 1918 et devint rue de
Son nom fut donc totalement
occulté et ce n'est qu'en 1988 qu'il fut tiré de l'oubli et "exilé "
à
Le nom de
Peyjehan fut en effet porté par une illustre famille locale issue d'un
certain .... gujanais Guiraud de Peyjehan en 1593.
Linteau de porte avec une inscription datant de
1611 »Seigneur, tout mon désir est devant toi…Sainte Marie, priez pour
nous » (in G.Labat, Le vieux La Teste 1900)
La mention du Conseil Municipal de 1896
concernant Pierre :"ancienne notoriété locale qui a été l'inspirateur
avec l'illustre Brémontier de l'ensemencement sur les dunes de La Teste
des pins maritimes qui ont protégé et protègent encore notre ville" est
inexacte car c'est Jean-Baptiste Peyjehan jeune (14 janvier 1753-20
Frimaire An XII,1804) qui fut l'adjoint de Brémontier et l'inventeur de
la technique de protection des semis par des branchages ce qui permit la
réussite des premiers semis de 1787.
Cette confusion partagée par nombre d’historiens locaux s’explique par le fait suivant : les terrains sur lesquels
Brémontier fit exécuter les premiers semis étaient des sables qui avaient,
avant 1762, recouvert une forêt. Celle-ci, continue, du Bernet jusqu’aux pins
du Moulleau, vestige de la forêt usagère, est attestée en 1748,. Ces terrains
appartenaient à François Honoré Peyjehan de Francon(1748-1804) qui entreprit de
les réensemencer entre 1763 et 1772 avant de les revendre, sauf une parcelle
appelée Hourn Somart, à un Daisson (1775).De nouveau recouverts à partir de
1780 ce sont ces terrains que Brémontier choisit en 1787.
Les jalousies locales firent qu’en 1791,
sa cousine, veuve du notaire et juge Pierre Peyjehan (v.1720-1785) dut déclarer
que ni elle, ni ses enfants, Pierre Peyjehan aîné et Jean Baptiste Peyjehan
n’avait aucun droit « sur les sables
d’Arcachon dont on fait actuellement l’ensemencement »
PEYLE (rue
de la) La Teste :
Il y avait, en 1846, un chemin rural de
Actuellement une partie de ce chemin est
la rue de
En 1621, c'est la carreyre de
Le quartier était cadastré en 1849. Son
nom évoque un pey, une éminence, dune "blanche" qui fut semée en 1818.
PEYRET POQUE (rue et impasse) La Teste (15-05 -1973)
Bienfaiteur qui a légué à la commune, en
1916, la villa Saint Georges pour en faire une maison de bienfaisance. En
plus il donna tous ses biens dont, à Arcachon, les villas Olympe (mise à
prix 12000 francs) et Toutledit (8000 francs), rue Thomas Illyricus, ainsi que
deux immeubles à Bordeaux.
Jean Edouard Peyret Poque avait acheté
la villa Saint Georges en 1901 de M.Delmas.
Il meurt en 1915. Il est enterré dans le
parc où son épouse Olympe le rejoindra en I916.Il n'eut pas d'enfants, il
était rentier et propriétaire.
PIERRE-BLOCH Gabrielle (place) Pyla
(25-06-1997)
Epouse de Jean Pierre Bloch, ancien
ministre, (Président honoraire de
PIGNADA (impasse de la) Cazaux ( 21-01-1998)
Orthographe phonétique du nom masculin
gascon "pinhadar", la pinède.
PIGNOTS (allée des) Cazaux les platanes de
Castera. (28-12-2008)
Ce nom a été proposé par le Maire à la
place de celui de « Petit airial » En effet deux conseillers
avaient remarqué que la voie était une impasse alors qu’un airial est une
surface étendue.
Installation des pignots(Collection privée)
Les pignots sont des troncs de jeunes
pins qui servent à délimiter les parcs à huitres ; disposés près du
chenal, ils brisent le courant et empêchent les poissons de pénétrer, surtout
les terres, raies friandes d’huîtres.
PILAT (chemin du Pilat)
Du bout du chemin de Braouet partait en
1846 le "chemin du Pilat" qui, par
PILAT PLAGE (Rond point de)
Nom du quartier au pied de la dune du
même nom.
PILATRE DE ROZIER François (rue) La Teste : Moulin de Braouet
‘10-01-1987)
Passionné par l'invention de la
montgolfière, il entreprit en 1783 la première ascension libre. Né en 1756, il
disparut en tentant de traverser
PINASSE (calante de la) La
Teste ‘16-11-1976)
La pinasse, est un bateau en pin monté
pour la pêche par une dizaine d'hommes, appelé aussi au XVIII° siècle "tilholle"
pour la différencier des pinasses
basques de 20 tonneaux, construites en chêne et attestées dès
Pinasses
du bassin d’Arcachon par Le Masson du Parc 1727. (CLEM).
Elle devint, vers 1850, le bateau des
ostréiculteurs et fut dotée d'un moteur à partir de 1905 gagnant ainsi le
surnom de "pétroleuse".
Pinasse
d’ostréiculteur vers 1930 (Collection privée)
La vogue des pinasses à voile a repris
ces dernières années.
Lire « La
pinasse » in Mémoire du Bassin ,des bateaux et des hommes »
PINATELLE (allée de la ) Le Pyla
Domaine (26-10-1995)
Autre variation sur les "bois de
pin" mais celle-ci est d'origine ... italienne et surtout utilisée en
Provence, Dauphiné et Savoie .Vient du latin "pinastellus"
utilisé par Apulée au IV° siècle.
PINEDE (allée de
la) Le Pyla, les
Fauvettes (16-11-1976)
Encore des pins...mais le mot est
français et n'a jamais été utilisé localement. Il est né en 1842 du provençal "pinedo"
ou "pineda" au XII° siècle.
PINEDE DE CONTEAU (avenue de la) La Teste
(10-11-1987)
Le nom s'écrit Conton en 1748, puis
Coutou en 1797 , Conteau en 1849, Cantau en 1867 . Il a aussi donné "coutoum"(voir
ce mot).
Le lotissement a été construit sur
l'ancien "bois de Borde" qu'on retrouve sur les cartes du
XVIII° siècle .
PINS (avenue
des) Le Pyla , l'Ermitage
(28-01-1961)
La première avenue des pins en 1937 est
devenue en 1975 celle des ...galipes. Celle -ci en est proche.
PINS MARITIMES (rue des) a Teste : Pinede de Conteau (21-11-1989)
"Pinus pinaster" aurait fait
plus savant ....
PINS VERTS (rue des) La
Teste
(28-11-1984)
Fin de la série....le pin reste en effet
toujours vert !
D'après Durègne de Launaguet (1899), un
lieu-dit du même nom aurait disparu sous les dunes.
PINSONS (avenue des) Super Pyla
1 (28-01-1961)
Passereau commun.
PIQUEY (impasse
du) La Teste : Miquelots, Hameau de Pierille
(21-01-1998)
Le Piquey est un lieu dit sur la
presqu'île, autrefois dans la commune de La Teste, il est depuis 1975 rattaché
à celle de Lège. Un piquey est un
monticule formé par du sable apporté par le vent. Il y en a deux : le Grand et
le Petit.
PIRELONS (calante des)
Le poisson appelé pirelon est le grondin gris, mais c'est
surtout le surnom amical des gens de l'Aiguillon, au sens de gourmands voire
voraces .
Calante doit être une déformation du
provençal "calanca" qui, au XIII°siècle, désignait un chemin
ou un sentier avant de s'élargir sous la forme "calanco" puis
"calanque" à une cale ou une crique.
PIREOU
(de)
Un péiraou est une pierre
attachée à un filet pour qu'il s'enfonce ou un pierre servant de fondation, le
mot pourrait venir de là.
PISTE 214(Forêt usagère) (27-06-1959)
La piste forestière 214, qui traverse
Voie au statut de piste forestière, la
décision de l'incorporer dans la voirie communale fut prise le 27 Juin 1959, la
commune obtenant à l'occasion une subvention de
Le bruit qu'elle fait au
passage des véhicules (dans ses parties anciennes) est dû à l'utilisation d'un
revêtement spécial, mélange de sable et de goudron, inventé lors de sa
construction.
PIVERTS (allée des ) Les Pins de Cazaux (18-09-2000)
Confirmation (29-03-2005)
Le pic vert s'attaque, à coups de bec,
aux insectes qui nichent sur les arbres.
PLAGE
(avenue) Le
Pyla
(06-11-1975)
PLATANES (rue des)
Ancien chemin du Puyoou ou du Pujeau
qui menait au moulin.
Combien de fois n'a-t-on, étant enfant,
rapporté, à l'automne, des feuilles de platane à l'école pour les dessiner.
Mais cet arbre familier semble, de nos jours, attirer particulièrement les
élagueurs.
PLATANES DE CASTERA (Les) Lotissement à Cazaux
Voir Castéra
PLOS Gustave
Fernand (rue) Clef de
Cazaux (31-06-1996)
Les
Pins de Cazaux (prolongation) (18-09-2000)
Confirmation (29-03-2005)
Né le 4 Juillet 1861 à Orbieu dans
l'Aude, décédé le 12 Février 1934 à Cazaux, il fut conseiller municipal de 1891
à 1910. Il tenait une épicerie Avenue de Verdun et était propriétaire d'un terrain
rive gauche du canal. Sa veuve, Adélaïde Dumeil, donna à l'Hospice civil de
PLUVIERS (avenue des) Super Pyla (28-01-1961)
Echassier migrateur.
POILUS (rue des)
La Teste (29-11-1918)
Surnom donné aux combattants de 1914-18
qui, dans les tranchées, n'avaient pas toujours le temps de se raser.
Le dernier poilu français, Lazare
Ponticelli, s’est éteint le 12 Mars 2008.
PONTHUS DE THIARD (allée) La Teste : Nouveau Logis (28-11-1984)
Poète français (1521-1605), membre de
PORT ( Allée du
Hameau du)
PORT (rue
du) 1847)
La rue du port en 1912 (Collection
privée)
Ancien
chemin du Port depuis 1750, il va en 1847 de la place de Labie au "moulin
du pré" (situé sur la placette plantée de platanes devant l'ancien
Hôtel Ostréicole, moulin, dessiné par Léo Drouyn en 1851, qui existait déjà en
1776). Il a failli s'appeler rue du 14 Juillet en 1855, sous le second empire,
mais ce fut refusé.
Un "chemin du port "
fut dénommé le 23.11.1959, de la rue Lesca à l'Avenue des Huttiers, il fut
remplacé par la rue du Passant, il n'en reste que la "contre allée du port".
PORTE TENY (rue) .Cazaux: lotissement
communal (06-02-1965)
Viendrait de la déformation d'une
expression gasconne locale, "porte t'en i" qui signifie :
portes t'en ici ( des choses).
PORTES DE L'OCEAN (boulevard des) La Teste: les Miquelots (27-01-1993)
Amorce de la voie qui mène à
PORTES DU BASSIN (allée des) La Teste
(30-06-1992)
Encore une porte mais celle-ci est une
impasse et ne mène pas au bassin !
Le lotissement a été crée en 1985.(voir
Pyla)
PORTES DU PYLA (rue et impasse)
Deux voies qui irriguent le lotissement
situé à droite de l’allée de l’hôpital. Ces « portes » sont à
plusieurs kilomètres du Pyla qui traditionnellement ne commence qu’à partir du
sommet de la « côte de Gaume », à l’est c’est
PORTILLON (impasse) La Teste (06-01-1970)
Ancien chemin vicinal N°1 de Bordes
fermé par un portillon sur la voie du chemin de fer.
POUSSIN Nicolas (rue) La Teste : Les
Gouardes (28-11-1984)
Peintre français (1594-1665).
PRAIRIAL (allée) Le
Pyla (16-11-1976)
Neuvième mois du calendrier Républicain,
du 20 Mai au 18 Juin . C'est le mois où l'on fauche les prés.
PRAT André
(rue et square) La Teste : Clairbois
(15-05-1973)
Né le 19 Octobre 1897 à La Teste, il y
est décédé le 25 Avril 1955 . Industriel, il fut nommé conseiller
municipal par arrêté préfectoral le 18 Août 1942 en remplacement de M. Brülh,
démissionnaire.
PRES FLEURIS (allée des) La Teste: N. D. des
Monts (26-10-1995
PRES DES GREENS (rue Les..) La Teste (14.09.2006)
Donnant sur le chemin du Moulleau. Ce
lotissement, comme son voisin « Les
greens de Brémontier» est à côté des gazons du golf…
PRES SAINT JEAN (allée des)
Ce qui reste de la fontaine (Ph. R.Aufan)
La tradition dit qu'on y allait, jeunes
mariés, y accrocher un mouchoir ou y jeter des pièces de monnaie. Célèbre aussi
pour prévenir les maladies des yeux, cette source cadastrée sous le nom "de
fontaine de dévotion" en 1810, n'est pourtant jamais mentionnée par
les autorités religieuses de Saint-Vincent ou de Notre-Dame des Monts ! Ce
n'est qu'à la fin du XIX° siècle qu'on en parle dans la plupart des guides
touristiques d'Arcachon !
Pourtant,
les prés qui s'étendaient au devant, actuellement marécageux faute de
drainage, étaient, au début du XX° siècle, le lieu de fêtes populaires, (elles
ont été dépeintes par le poète Gilbert Sore) : on allait y pique-niquer au
milieu des marchands de gâteaux appelés "millas".
Il semble que les prêtres aient alors
participé à la fête plus ou moins profane puisqu'on dit que, vers 1920, la
manifestation fut arrêtée parce que le curé avait été bousculé dans le marais !
Le lotissement fut autorisé en 1987 et
incorporé en 1993.
PRES SAINT VINCENT (Allée des) La
Teste. (10-11-1987)
Saint Vincent est le Saint patron de la paroisse de La Teste dont le
vocable, certainement antérieur, apparaît au XIII° siècle. Il s'agit
vraisemblablement du diacre mort à Saragosse en 304, patron des vignerons.
Saint Vincent (Tableau, église de
En effet il y eut beaucoup de vignes à
Le lotissement fut autorisé en 1986 et
incorporé en 1993.
PRES SALES (impasse et rue des) La
Teste (28-01-1961)
Depuis que La Teste existe, les prés
salés sont source de conflits :
-entre habitants et seigneurs jusqu'en
1550 quand celui-ci leur accorda, du moins la tradition s'en établit
alors, des droits d'usage, en particulier au "coup", terreau
pris sur ces padouens pour servir d'engrais
-entre les captaux et le Roi
d'Angleterre puis de France, les deux affirmant leur souveraineté et le Roi
gagnant en légalisant la sienne au XVII° siècle sur les "lais et relais
de la mer" et sur les terres recouvertes par la marée. C’était en
effet le cas, avant qu'on ne construise la route d'Arcachon (1845) de tous les
terrains entre la mer et le quartier de Bris (La lisière du Golf). Cela
n'empêcha pas les seigneurs du XVIII° siècle de concéder le domaine public
maritime à des particuliers ce qui relança jusqu'à nos jours le conflit.
-entre les propriétaires et la commune :
l'Etat restant, au XIX°, souvent spectateur ou partisan permettant
ainsi l'endiguement des prés salés Est en 1869 puis ne réagissant pas au coup
de force des propriétaires endiguant illégalement les prés salés Ouest en 1938
. Mais la nature veillait : cette digue s'effondra en 1942 et une partie de
la digue Est fut emportée en 1951. Cela relança les conflits (bornages,
procès) et si la partie Est resta privée, l'Ouest, bien que « privé »
lui aussi, réintégra le Domaine Public Maritime. Dans cette dernière période de
conflits, la brèche de la digue ouest fut de nouveau colmatée, ce qui changea
radicalement la végétation des "prés salés" qui sont maintenant
coupés de la mer.
Le port de
Le conflit s'est ensuite déplacé
puisque ce sont les riverains et les usagers du port d'une part, le Conseil
Général gestionnaire du port de La Teste d'autre part, qui se sont opposés à
La dernière municipalité élue en 2001,
décida, avec l’aide de l’Etat, un aménagement écologique conciliant la
nécessité d’avoir une zone d’épandage (eaux douces), une zone d’eau salée et le
reste en « nature » avec des sentiers piétonniers. Les travaux ont
commencé en 2007 et se poursuivent. Les opposants, qui, en mars 2008, reprirent la mairie, refusaient
ce projet et proposaient, pendant la
campagne électorale, une remise en eau totale avec des plages, ainsi qu’un un
port de 400 places au-delà de la digue, couplé à un port à sec. En ce début
2011 la situation sur le terrain n’a toujours pas évoluée et la réalisation
donne satisfaction, la mairie y organisant même des visites…
PRES TREMBLANTS (chemin des )La Teste : Bris (21-11-1964)
Anciennement dénommés "Trembleyre"
et désignée communément sous le nom de "tremblants" par les
habitants, cette zone fut, jusqu'en 1841, inondable et recouverte lors des
grandes marées. C'est la construction de la route d'Arcachon qui la protégea de
la mer . Mais cette zone de convergence entre les ruisseaux de
PRES VERTS (place des) La
Teste (28-11-1984)
Comme pour les pins, c'est une
évidence...
Le lotissement fut autorisé en 1984.
PROCESSION (chemin de la) La Teste (1846)
Partant du chemin de Brouillet,
il allait vers
PROVENCE (allée de) La Teste : Les chênes verts
(13-10-1984)
Province, française depuis 1481.
PRUNUS (Rue
des) La Teste : Pinède de conteau (22-06-1990)
Nom de famille latin des pruniers.
PYLA (boulevard
du) (16-11-1976)
Ancien Chemin vicinal N°59 de La Teste
au Pyla longtemps appelé Boulevard Louis Lignon (seule la partie
Est a conservé ce nom). Le changement de nom se fait au niveau du « pare
feu du centre ». Historiquement, la station de « Pyla sur mer »
était (comme en témoignent les plans d’origine) délimitée par les lignes de
crêtes de Pissens.
Mais depuis quelques année la volonté de
s’étendre vers l’est est manifeste certaines associations n’hésitant pas à
revendiquer tout le territoire jusqu’au rond-point de l’Hôpital. Cela vient de
l’erreur commise par un scribe ignorant qui, au XIX° siècle, donna le nom
générique de pilat à toutes ces parcelles forestières, alors qu’elles
avaient des noms spécifiques. (voir la carte des semis)
Les travaux de la route furent adjugés
le 7 janvier 1929. Il avait été prévu, le 10 Mars 1926, qu'elle
emprunterait le chemin de la craste douce, ce fut le 7 Septembre 1937
Celui de Bris dit aussi de Brémontier
qui fut choisi. D'une longueur de
Cartouche sur la carte du lotissement prévu
en 1915
Cette station, avant qu'on harmonise
récemment tous les noms par une décision aussi arbitraire qu'injustifiée,
était la seule à porter le nom de "pyla" puisque il fut
inventé en 1915 par son créateur Meller, pour évoquer, les "portes du
bassin" par référence au grec thermopyles (les portes chaudes),
le but étant de flatter le besoin d'exotisme des futurs acheteurs.
La dune s'appelait du Pilat et, à ses
pieds on trouvait logiquement la station de Pilat-Plage.
Pilat-Plage en 1915 (livret de présentation du futur lotissement)
QUATORZE JUILLET (rue du) La Teste (07.02.1883)
Ancienne rue
d'Orléans, le13.02.1847, (à cause de la visite du duc Ferdinand Philippe
le 22.08.1839), elle allait de l'Eglise au Saubona. Elle devient Rue
Saint Vincent le 27.02.1848.
La photo est prise au niveau de la place Thiers , on
aperçoit au fond la place Gambetta. (AM La Teste)
La date du 14 ayant été choisie comme
Fête Nationale en 1880, le Conseil Municipal décida d'attribuer ce nom à la rue
du Port, mais le projet ne fut pas réalisé
En 1883, le Maire Jules Lalesque décida
le changement d'appellation, déclarant: "La rue Saint Vincent, dont le
nom ne réveille dans l'esprit aucun fait historique, prendra à l'avenir le nom
de rue du 14 Juillet"..!!
Le 30 Avril 1925, les membres du Congrès
International de Thalassothérapie y inaugurèrent une plaque en bronze sur la
maison natale de Jean Hameau.
QUINCARNEAU (résidence) La
Teste
Encore une erreur qui bien que signalée
en 1987 par Jacques Ragot, n'a pas été rectifiée.
Il s'agit de Jean Baptiste Hyacinthe
Castéra de Quincarnon, né en 1773, qui, originaire du Bazadais, est, en
1798, membre de
Connu, dans les archives, pour ses
démêlés avec la municipalité ou avec ses concitoyens, il possédait une maison
qui fut détruite, d'après J.Ragot, lors de la construction du Centre Commercial
où, en 1843, alors qu'elle appartenait à Dehilotte Ramondin, s'installèrent les
religieuses qui s'occupaient de l'Hospice. En ce lieu, outre sa maison,
Quincarnon possédait en 1822, une aubarède (lieu planté de saules), ce
qui prouve que le lieu était humide, un jardin et une vigne.
La résidence a été autorisée le 20
Février 1968.
RABELAIS François (allée)
Ecrivain français (1494-1533).
RAGOT Jacques
(square) La Teste (06-11-2001)
Né en Haute Vienne le 11 octobre
1908,décédé à La teste le 9 Février 2000. Installé à
Officier de
Président de
RAINETTES (allée des) Cazaux : Les
gemelles (15-10-1982)
Ce sont de petites grenouilles .
RAMOND Clément,
René (rue) La Teste (28-11-1967)
Ancienne Rue Neuve (13.02.1847) puis rue
de Strasbourg (29.11.1918).
Clément Ramond, artisan serrurier (né à
Quimper le 3 Août 1897, décédé à La Teste le 30 Septembre 1967), fut Maire de
La Teste du 25 Mai 1946 au 26 Octobre 1947 après avoir été nommé membre de la
délégation spéciale en 1944.
RAVEL
Maurice (square) Le Pyla : Chapelle
forestière (28-11-1984)
Compositeur français (1875-1955).
.
REGUE BLANQUE (avenue de la) La Teste : Règue verte
(23-11-1959)
Une règue est une dune. C'est le
nom d'une ancienne parcelle qui au XVIII° siècle occupait, avec celle de
l'Aiguillon, toute l'extrémité sud-est de
REGUE VERTE (Avenue de la) La Teste : Règue verte
(29-02-1972)
Tout à coté, l'extrémité de la dune du
port, plantée par l'Etat en 1809, évoque une couverture forestière.
REOUSSE (Rue de la)
RIGAL Georges
(impasse) La Teste (26-11-1994)
Né à Albi, le 28 Mai 1913, il fut
mobilisé en 1939 dans le "Train des Equipages". Démobilisé en 1940,
il travaillait à La Teste à la scierie Boisot quand il fut requis pour le
Service du Travail Obligatoire le 15 Juin 1944. Le 19, les camions de
l'entreprise furent en effet réquisitionnés, avec les chauffeurs, et dirigés,
transportant des soldats allemands, vers Mauléon. Ils furent attaqués, le 10
Août 1944, par
Il fut ensuite déclaré "Mort pour
RIVE DROITE et GAUCHE DU CANAL (Allées) Cazaux (21.11.1989)
Le
chargement des troncs de pins. Ils servaient essentiellement de poteaux de
mines ou de traverses de chemin de fer
(Collection privée)
Le canal, aboutissement de nombreux
projets depuis le XVII° siècle, a été ouvert en 1838/39 par la Compagnie
d'exploitation et de colonisation des Landes, créée par M. Boyer Fonfrède. Il
devait permettre la mise en valeur agricole des terrains avoisinant (ce qui fut
un échec), le transport de marchandises par gabarres,(ce furent surtout des
bois de pin amenés jusqu'à la station de chemin de fer de
La construction du canal permit surtout
de fixer définitivement ( par une ordonnance royale du 29 Novembre 1836 ) le
niveau du lac à la cote de
ROBINSON (allée) Le
Pyla (16-11-1976)
Sur la carte des Ponts et Chaussées de
1913 est indiquée une villa Robinson, elle existe toujours et c'est elle qui a
donné son nom à la rue.
-la villa Robinson (Collection « les enfants
terribles »-Le Moulleau)
ROMARINS (rue des) La Teste : Enclos de Sécary
(18-02-1999)
Plante odoriférante d'origine
méditerranéenne.
RONSARD Pierre de (square) La Teste :Captal de Buch
(28-11-1984)
Poète français (1524-1585), membre de
ROSES (avenue
des) Le
Pyla (06-11-1975)
Le nom de la rue existe déjà en
1937.
ROSSIGNOLS (allée des) Le
Pyla (24-08-1928)
Passereau de la famille des Turdidés
comme les grives, merles et rouge-gorge, célèbre par le chant du mâle.
ROSTAND Edmond (rue) La Teste (29-11-1918)
Partie débaptisée de la rue du Général
Chanzy.
Ecrivain français, 1868-1918.
ROUGES-GORGES (avenue des) Le Pyla (06-11-1975)
Prolongation vers l'est de l'avenue des
merles. Est-ce parce qu'ils sont de la même famille?
ROUSSET Ovide (avenue) La Teste
(16-11-1976)
Anciennement digue ouest du port qui fut
construite entre 1881 et 1883.
Ovide Rousset fut le Président du
Syndicat Ostréicole, né le 16 Octobre 1893, il disparut le 23 Mars
1972.
SABLES (avenue
des) Pilat plage
(27-01-1948)
SABLEYRE (impasse de la) La Teste : Les
Miquelots (27-01-1993)
Variation locale sur le même thème...une
sablèyre est une étendue de sables. Celle-ci se trouve hameau de Pierille.
SABLONEY(avenue du) Pilat
Plage (27-01-1948)
Ce n'est plus une étendue mais un tas.
C'est surtout l'ancien nom, usité dans l'entre deux guerres, de la dune du
Pilat qui s'est aussi appelée la dune de
SAGITTAIRE (allée du) Le Pyla
(06-11-1975)
Signe du
zodiaque.
SAINT ANTOINE DE PADOUE (avenue) Le Pyla (16-11-1976)
Frère mineur (Vers 1195-1231) qui prêcha
en Afrique. La villa du Moulleau fut construite vers 1869 et devint l'actuelle
Maison de retraite tenue par les Sœurs de
SAINT-EXUPERY (avenue) La
Teste (06-02-1965)
Ancien chemin vicinal N°15 de La
Teste à Cazaux appelé chemin de Coulom et nom du quartier cadastré en
1810 au sud des Places. Le nom vient vraisemblablement de "couloum",
la colombe, mais le mot peut aussi désigner, par analogie, un bovin de
couleur gris clair.
Aviateur et écrivain français
(1900-1944).
SAINT FRANCOIS XAVIER(avenue) Le Pyla (16-11-1976)
Jésuite (1506-1552), missionnaire en
Asie et au Japon.
SAINT GEORGES (rue) La Teste : Petit Bordes
(15-05-1993)
Saint Georges (IV° siècle) est le
protecteur de l'Angleterre, mais, à La Teste, c'est simplement le nom de la
maison de retraite.
SAINT HUBERT (impasse) La Teste : Dadé (09-07-1987
Décédé en 727, il évangélisa
SAINT-MARC Jean (Rue) La Teste : Clair
bois (15-05-1973)
Né à Aillas (Gironde), le 8 Septembre
1907, il est décédé, le 10 Mai 1969,
à Saint Etienne où ses activités
syndicales l'avaient mené . En effet, charpentier à
Il fut inhumé le 16 Mai 1969 à
SAINT-SAENS Camille (Allée) Le Pyla : Chapelle
forestière (13-03-1990)
Compositeur français ( 1835-1921).
SAINT THOMAS D'AQUIN (Avenue) Le
Pyla (16-11-1976)
Théologien (1225-1274) de l'ordre des
Dominicains, lequel a fondé Notre Dame des Passes au Moulleau.
SAINT VINCENT (école)
Voir Prés saint Vincent
SAINTONGE (Allée de) La Teste : Les Chênes
verts (13-10-1983)
Province
française.
SALDOU Colonel
(avenue du)Pyla: caserne des pompiers
(04-02-1997)
Colonel (1904-1971) des sapeurs
pompiers, titulaire de
SALICORNE (Allée de la )
La salicorne est une plante herbacée qui
pousse en milieu salé sur le littoral. Dans le passé on en tirait, par
combustion, de la soude pour obtenir du savon et du verre. De nos jours elle
est surtout utilisée, selon qu’elle est récoltée plus ou moins jeune, comme
condiment, mariné dans le vinaigre, ou crue en salade, ou enfin cuite à la
manière des haricots verts.
SALINES (impasse des)
Voir Prés salés.
SANCHEZ Raymond (allée) Cazaux (27-02-1948)
Ancienne allée de Jeantet, du nom d'un
quartier ( "de petit Jean") cadastré en 1849.
Raymond Sanchez, né à Cazaux en 1924,
caporal chef à la 5° Division blindée (6° régiment de chasseurs d'Afrique) est
mort pour
SANTOS DUMONT Alberto (Allée) La Teste :
Brésilen (1873-1932) mais parisien
d’adoption, pionnier de l’aviation, construisit à partir de 1898 des
dirigeables puis à partir de 1904 des aéroplanes. En septembre 1906, il
parcourut en 21 secondes la distance de
SAPINS (rue
des)
Comme les mélèzes du même lotissement,
ils poussent surtout en montagne même si certains peuvent, après Noël,
s'acclimater dans nos jardins.
SARCELLES (avenue des) Vieux Pyla (16-11-1976)
Espèce de canards.
SARGOS Roger
(place) Le Pyla ,la Forêt (16-11-1976)
Né le 23 Mai 1890 à Pissos (Landes). Son
livre de référence est la "Contribution à l'histoire du boisement des
Landes de Gascogne" paru en 1949 qui réhabilita la mémoire de Napoléon
III et surtout celle de l'Ingénieur Crouzet (1817-1880), quelque peu éclipsé
par Chambrelent, responsable du Service hydraulique du Département des Landes à
partir de 1853. Il écrivit aussi "Les Landes de Gascogne et la culture
du pin maritime " (1954). Roger Sargos est décédé à Bordeaux le 18
Novembre 1966.
La place est située à l’intersection du boulevard
des crêtes et de l’allée de la croix du sud.
SAUBONA (rue de) La Teste
En 1747, la place Thiers s'appelait
Place du Saubonna ou Saubona. On trouvait déjà le nom en 1621
sous la forme de "saubonnat".
C'est le nom du quartier en 1810.
La tradition orale, maintes fois
attestée, rattache ce mot au sel ; si effectivement S. Palay traduit "abé
boune sau", avoir du bon sel , par "réussir comme la viande
qui prend bien le sel au saloir", rien, dans les archives, ne
justifie, pour le moment, cette interprétation. Quel personnage important
pouvait y habiter en 1621 ?
Pourtant le sel, les négociants et
faux-sauniers alimentèrent la chronique testerine aux XVII° et XVIII° siècle.
Par contre, le mot saubon
(sauboun), le sable, apparaît, en 1314, et saubouna signifie donc,
d'après Baldingher, l'amas de sable. Au XVII° siècle la "place"
n'était-elle qu'un terrain vague sablonneux ou le lieu d'où l'on apercevait le
mieux les dunes blanches qui grignotaient les champs?
SAUGERES Martin (rue) Clé de
Cazaux (16-10-1996)
Né à Cazaux le 18 Octobre 1853, il y est
décédé le 4 Janvier 1922. Adjoint spécial de 1902 à 1908, il était cultivateur
et propriétaire.
SAUGES (allée
des) La Teste (18-02-1999)
Plante aromatique. et médicinale. On
disait autrefois dans le Midi : "Qui a de la sauge dans son jardin
n'a pas besoin de médecin".
SAULES (allée
des) La Teste : Les Miquelots (28-09-1976)
Arbre fréquent dont on peut , dans la
forêt, voir plusieurs espèces : le "saous" ou saule noir, le
saule blanc dont la saussaie se nomme aoubarède, le saule Marsault qui,
dans les marais de la forêt, associé à l'aulne, forme l"aulnaie
saussaie".....
SAUVAGE Frédéric (rue) Zone
Industrielle (21-11-1989)
Pierre Louis Frédéric Sauvage
(1785-1857), ingénieur français, inventeur de l'hélice.
SCHUMANN Robert (rue) Cazaux : Le Clavier (22-04-1986)
Compositeur allemand (1810-1856).
SECARY (rue
de ) La Teste (08-12-1988)
Ancien chemin de Maugis prolongé,
qui porte le surnom de Jean Fleury (1743-1818) propriétaire d'un moulin à eau
dit "le moulin de sécary ou de sécaÿre". La concession de ce
moulin à eau "sur le ruisseau de la grande craste" obtenue en
1761, fut contestée en 1774 par Peyjehan qui estimait qu'il concurrençait celui
de
Le chaffre évoque « Sent Sécari »
(470-542) évêque d’Arles, un temps exilé à Bordeaux par Alaric), Saint
Césaire, qui était, dans la région, un saint particulier puisque "dire
une messe à Saint Césaire" signifiait jeter un sort par exemple pour
faire sécher la récolte du voisin... Le nom était donc symbole de jalousie.
SEMAPHORE (Avenue du ) Le Pyla (24-08-1928)
Il y a eu, vers 1890, un sémaphore sur
une dune côtière au large des actuels "Galouneys",
mais le seul qui subsiste est celui du Ferret qu'il ne faut pas confondre avec
le phare.
SEMIAC Docteur
(rue du ) La Teste (19-12-1946)
Jean Baptiste Blaise Pascal dit Louis
Sémiac, né à Biganos le 29 Novembre 1862, décédé à La Teste le 5 Août 1935, fut
appelé le « médecin des pauvres » auxquels il ne demandait
rien. Il avait été affecté à l'hôpital-hospice en 1927 et habitait rue du
Général Chanzy, dans la maison qui fut, en 1937, transformée en presbytère.
Conseiller municipal de 1902 à 1919, il
fut, pendant la mobilisation de Pierre Dignac, Maire par intérim (1915-1917)
jusqu'au retour de ce dernier pour blessures.
D'une famille issue de Lourès Barousse,
dans les Pyrénées, il était le neveu du pharmacien Fernand Sémiac,
installé rue du Port, qui eut l'honneur d'être, de Juillet à Décembre 1876,
révoqué de ses fonctions d'adjoint au Maire par Mac Mahon et cousin de Jean
Claude Sémiac, lui aussi pharmacien mais à Arcachon.
SEOUBE (rue de
la) La Teste (08-12-1988)
Evoque une ancienne exploitation
rurale dite "villa séouba" dont il est question dans la
"baillette" de 1468. On la trouvait déjà au XII° siècle "villa
et seinhoria de la seuba".
Peut-être un souvenir d'une installation
gallo-romaine au pied des dunes si l'on en croit les tessons parfois retrouvés
dans ce secteur (Voir "lède de la seuve").
SEQUOIAS (rue des)La Teste : Pinède de
conteau (10-11-1987)
Arbre géant des ....Rocheuses
américaines.
SIFFLEURS (impasse des) La Teste : Moulin de bordes (21-01-1998)
Le Conseil a voulu rendre hommage aux
"canards siffleurs" qui, se nourrissant de zostères et de
varech, fréquentent les vases hors du jusant (les canards estioulan).
SIMOUN (avenue
du) Super Pyla 2 (11-09-1974)
Des films "sahariens "ont été
certes tournés sur la dune mais heureusement sans le vent...
SIROCCO (avenue du) Super Pyla
2 (11-09-1974)
Même
observation.
SOLEIL (avenue
du)
Pyla (16-11-1976)
La moyenne d'insolation est supérieure à
2100 heures par an.
SORBIERS (Rue des ) La Teste : Pinède de
Conteau (31-01-1991)
Le sorbier domestique ou cormier est ici
appelé « sourbey », ses fruits sont, à maturité, comestibles.
SORE Gilbert (Rue) La
Teste (09-07-1987)
Gilbert Sore.(photo publiée dans « Entre dune et
bassin » 1970)
Enseignant et poète, Officier des Palmes
Académiques, né et décédé à La Teste (19 Septembre 1892-18 Mai 1977).
Commandeur de
On lui doit "Mon vieux pays :
poèmes de la lande" (1926) , "Siréna"(1936) , "De
sable et d'émeraude" (1939) , "Une voile sur un pin" (1965)
,"Le fanal sur la dune"(1966) "Entre dune et Bassin en
1900, de Baquemorte à Mapouchet"(1979) ainsi que d'autres
recueils de poèmes :"Les chants du rugby", "Babel", "Helène,
ma petite fille", "le voyage ardent".
Il était aussi Président d'honneur de la
société Historique et c'est grâce à lui qu'une partie des traditions testerines
a pu subsister.
Son père était boulanger rue des Alliés
et c'est là qu'il passa son enfance.
SOUS-BOIS (allée du) Les Pins de
Cazaux (18-09-2000)
Renommée (29-03-2005)
Le sous bois des forêts varie selon le
type d'exploitation : aux forêts de pins "industrielles" dont le sous
bois est systématiquement supprimé afin que le soleil éclaire l'arbre jusqu'au
pied, s'opposent les forêts qui ne sont pas systématiquement exploitées et
surtout la vieille montagne de La Teste, dont le sous bois est d'une extrême
richesse. C'est sa présence qui, parce qu'il fournit de l'humus doux
(contrairement à l'humus acide des pins) explique la fertilité de
SOUCHETS (rue des) La Teste :Clos de
Bordes (27-06-1996)
Nom vulgaire du genre cyperus : herbes
annuelles ou vivaces de milieux humides. Mais c'est aussi un type de canards
appelé "palot" à cause de son bec en forme de spatule.
Comme les siffleurs, il est proche du
"paradis des canards".....
SOUVENIR FRANCAIS (place du) La
Teste (01-06-1987)
C'est, dès 1872, qu'en Alsace et
Lorraine occupées, un professeur alsacien M.Niessen, s'intéressa aux tombes des
soldats français tués en 1870. Il fonda le Souvenir Français en 1887 à Neuilly
sur Seine. Très active en Alsace-Lorraine, où elle contribua à entretenir
l'amour de la patrie perdue (elle fut même dissoute par les Allemands en 1913),
l'association connut, avec les deux guerres mondiales, un grand développement.
Chargée d'entretenir les tombes et les monuments militaires qui lui sont
confiés, elle est présente à
STADE (impasse du
) La Teste (17-02-1988)
STERNES (avenue des ) Le Haut
Pyla (27-05-1975)
Palmipèdes, les sternes caugeks ont,
plus que les parcs à huîtres qui sont venus après..., fondé la réputation internationale de la Réserve
Naturelle du Banc d'Arguin créée en 1972 pour qu'ils puissent s'y reproduire.
Celle-ci est, depuis cette époque, gérée
par
Sternes, scène de nourrissage (Ph. Pierre
Petit-SEPANSO)
SURCOUF Robert (rue) La
Teste (28-11-1984)
Corsaire puis armateur malouin
(1773-1827).
SYLVA (rond
point) Le Pyla : Bellevue
?
Variation artificielle sur la poétique "sylve".
Mais Sylva évoque aussi le nom d'une héroïne de l"abbé Mouls qui, dans un
livre paru en 1860,"Les Dunes ou Sylva Maria", raconte
l'histoire tragique d'une "résinière".
TAFFARD Jean (rue) La Teste : lotissement
Lalanne (15-05-1973)
(square) La Teste : Clos Peyjehan
(25-03-1998)
La rue a été débaptisée le 21 janvier
1998.
Jean Taffard (29 Août 1896-6 Février
1965 à La Teste) fut conseiller municipal de 1953 à
Le square avait été appelée Impasse
des serins, le 27-11-1993
Oiseau des îles Canaries, ce nom avait
été attribué après le rejet, par les riverains, du nom de bengalis donné
le 13 Novembre 92. Outre les oiseaux,
les bengalis sont aussi les habitants du Bengladesh...
TAILLADINS ( rue des) La Teste (09-07-1987)
Mot gascon (talhadin) qui, en
Médoc, signifie le taillis.
Le lotissement autorisé en 1984, fut
incorporé en 1993.
TANNERIE (chemin de la ) La Teste (1846)
En 1846, il partait "du chemin
de
Il y avait alors 4 tanneries à
TENNIS (avenue des
) Pilat plage
(27-01-1948)
TEYCHAN (impasse du)
Le Teychan est le chenal qui passe
devant Arcachon. Le nom existait vers 1750 sous la forme Techan. Il
s'appelait aussi de Bernet. Comme ce chenal draine l'essentiel des eaux
de
THERMIDOR (allée) Le Pyla : La forêt
(16-11-1976)
Onzième mois du calendrier républicain,
du 19 Juillet au 18 Août. Le 9 fut marqué par la chute de Robespierre. C'est le
mois des chaleurs.
THIERS
(place) La Teste (17-02-1879)
Ancienne place du Saubona, (le
tas de sable ?). On y planta le 20 nivôse An 2, (9 Janvier 1794), un
arbre de la liberté pour célébrer la prise de Toulon et elle devint alors
la Place Chalier du nom du révolutionnaire lyonnais, "martyr
de la liberté", exécuté lors des révoltes fédéralistes de Lyon. On y
célébra la jeunesse lors d'une grande fête, en Mars 1796 et, la même
année, au mois de Mai, on y dressa l'autel de la patrie et l'on y célébra fête
de
Devenue champ de foire, des arbres y
furent plantés par décision municipale du 27 Décembre 1863.
Thiers Louis, Adolphe (né à Aix en
Provence,1797-1877), avocat, historien et homme politique, fut chef du
gouvernement en 1871, il négocia le traité de Francfort qui consacrait la
défaite de
Le 2 Février 1946 il fut proposé, sans
succès, de l'appeler Place Henri Dheurle.
THUYAS (rue
des) La Teste : Pinède de conteau (21-11-1989)
Conifère très souvent taillé pour faire
des haies.
TILLE
(allée de la) La Teste : Grand village (10-02-1982)
On a le choix entre
-un mot breton évoquant un bateau proche
de la pinasse, ou tilholle
-un marteau à panne fendue servant aux
charpentiers de marine
-et le compartiment aménagé à l'avant ou
à l'arrière des barques pour loger les vêtements et provisions, ou, sur
les anciennes chaloupes, les papiers et instruments du bord. C'est ce dernier
sens qui est à retenir.
TILLOLES (calante des) La Teste Grand
village (10-02-1982)
Mal orthographié, il s'agit des tilholes
ou pinasses décrites en 1727, par Le Masson du Parc, comme des bateaux de 6 à
TOCQUEVILLE (Allée de) La Teste
Magistrat, historien et homme politique
(I805-1859)
TOURNON (rue de) La Teste (15-05-1973)
Voie longeant la résidence Quincarneau,
elle évoque le Comte de Tournon qui fut Préfet de
La rue fut ainsi baptisée "en
gratitude des bienfaits" qu'il avait prodigués à La Teste : fixation
des dunes, empierrement de la route de Bordeaux jusqu'à Croix d'Hins poursuivi,
sous son impulsion, après une interruption en 1820 ; le Conseil Municipal
l'avait, en 1821, déjà honoré en lui attribuant l'actuelle Place Jean Hameau.
TOURTERELLES (allée des) Le Haut Pyla
(24-08-1928)
Il y avait un "pas des
tourtes" mais c'était à
TRAINE (passage de
la) La Teste (05-05-1973)
Filet que l'on traîne (traïna)
avec une pinasse à partir de la plage afin de rabattre le poisson sur la côte ;
synonyme de senne et de garolle.
TRAMONTANE (avenue de la) Super Pyla 2
(10-09-1974)
Vent du Languedoc qui ne risque donc pas
de s'engouffrer dans l'avenue.
TROPIQUES (avenue des) Le Pyla (06-11-1975)
Bien qu'il fasse chaud, l'été, nous en
sommes loin !
TURPIN Etienne La
Teste : Salle omnisports Bonneval (20-12-1994)
Négociant, né vers 1733 à Lévignacq, en
Agenais, décédé à
"Elu, en 1790, Ier Maire de la
commune, juge de paix du canton en 1791, il fut un ardent défenseur des usagers
et de leurs droits contre les propriétaires ."
VANNEAUX (avenue des) Le Pyla : les
Hirondelles (16-11-1976)
Echassiers limicoles qui ne sont pas
forcément inféodés aux milieux humides.
VENDANGEURS (avenue des) Le Pyla (06-11-1975)
Ancienne avenue des hortensias mais il
n'y a pas de vignes ! Si l'on pensait à l'aster, autre plante à fleurs
fréquente, il aurait fallu le mettre au féminin.
Mais ce sont surtout les petits rougets
du bassin que l'on déguste en Septembre, mois des vendanges.
VENDEMIAIRE (allée) Le Pyla Domaine de
Premier mois du calendrier Républicain,
du 22 Septembre au 21 Octobre. C'est en effet le 21 Septembre 1792 que la
royauté fut abolie et
VENT D'AUTAN (square du) Super Pyla 2
(10-09-1974)
Vent chaud qui souffle du sud-est sur
l'Aquitaine.
VENTOSE (allée) Le Pyla : les
vallons (30-06-1992)
Sixième mois du calendrier républicain,
du 19 Février au 20 Mars. C'est le mois des vents.
VERDIERS (avenue des) Super Pyla
1 (28-01-1961)
Passereau aussi fréquent en campagne que
dans les parcs des grandes villes.
VERDUN (avenue
de) Cazaux (23-11-1959)
La
Teste (16-11-1976)
A La Teste, c'était l'ancien chemin
vicinal N° 24 de
La bataille de Verdun eut lieu en 1916.
VICTOIRE (rue de la) La Teste
(29-11-1918)
Ancienne rue des corderies (13.02.1847)
qui rappelait Pierre Jollin de Nantes,
lequel, en 1859, vendit à Etienne Turpin sa corderie. Une corderie y est
effectivement signalée en 1822.
VIEUX CHENES (rue des) La
Teste (10-11-1987)
Un des plus vieux doit être celui de la
fontaine Saint-Jean
Le lotissement fut autorisé en 1983.
VIEUX PILAT (avenue du) Le Pyla (16-11-1976)
La partie la plus ancienne semble être
vers l'allée Robinson.
VIGNES (impasse
des) La Teste (24 -10-1988)
Il y eut autrefois beaucoup de vignes à
Les autorités ne s'y trompaient pas et
tentaient d'en tirer profit, sans succès pour le Seigneur qui dut en 1500
renoncer au droit de tabernage, avec difficultés aussi pour le curé qui
percevait la dîme. Les vignerons étaient influents puisqu'ils réussirent en
1672 à obtenir l'arrêt de l'entrée des vins étrangers (au captalat) alors
qu'eux-mêmes exportaient. Menacé par l'interdiction de nouvelles plantations au
XVIIIe siècle, puis par les "barbots" (l'eumolpe de la vigne)
au XIXe, c'est la plantation des pins qui, d'après Jacques Ragot, modifiant le climat
et augmentant les risques de gel dans l'intérieur des terres, donna le coup de
grâce à un vignoble qui, en 1893, donnait encore 160 tonneaux mais qui vers
1920 n'existait plus.
Il reste encore quelques plants à
l'intérieur du bourg et s'il n'y en a plus impasse des vignes, on trouve (en
2001), en face de l'impasse, bordant le chemin du Capitaine, une haie
constituée par quelques ceps. Quant au vignoble qui s’étendait jadis le long de
la « route des lacs » où subsiste le lieu-dit « le chai au
vin », il est ressuscité dans les années 2000, sous forme artisanale non
commercialisée, les bouteilles portant la mention
« Domaine Decazes, vin du Captalat de
Buch ». En cette année 2012 son propriétaire a manifesté l’intention d’en
replanter quelques hectares.
VILLON François
(square)La Teste, Miquelots : Captal de Buch
(28-11-1984)
Poète français (1431 - vers 1463).
VIOLETTES (avenue des) Le Pyla :
l'Ermitage (28-01-1961)
Elle existait déjà en 1937, une
nouvelle délibération la concernant fut prise le 6 Novembre
VIVALDI Antonio (allée) Le Pilat :
Compositeur italien
(1678-1741).
VIVIERS (allée des ) La Teste : la petite
maline (29-03-2007)
Enclos où les poissons sont conservés
vivants. Est-ce une allusions à la maline ?
VULCAIN (avenue) La Teste : Zone industrielle.
(16-11-1976)
Dieu romain du feu et du travail des
métaux, correspond à l'Héphaïstos des grecs.
YSER (rue
de l') La Teste (29-11-1918)
Bataille qui eut lieu en Novembre 1914.
ZENITH (square
du) Le Pyla (27-06-1996)
Quand il y est, le soleil est à la
verticale.
Robert Aufan, mis à jour le 20 juillet 2012
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